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Citations sur Poids léger (23)

Le deuil n'existe pas. On se souvient.
On se souviendra toujours de tout.
Dans les moindres détails.

Bertrand Betsch
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Nous sommes neufs et lavés dans le vent de la nuit, sa langue fouille ma bouche et ma main dans son dos trace des cercles et des sinuosités. Du salon nous parvient la voix faible de Chet Baker. My funny valentine et nos mains se croisent. Je la regarde, et soudain, son visage est un abri clair et tranquille.
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Au loin le ciel prenait des nuances citronnées et Juliette était blottie contre moi. Je lisais des vieux bouquins de poche qu’elle me refilait, elle les avait trouvés dans le buffet de la maison et les dévorait à la file, Fante, Carver, Brautigan, ce genre de choses, je lisais ça le dos contre la roche, on restait jusqu’à ce que le soleil se cache, plus longtemps s’il n’y avait pas de vent. Parfois on attendait que la nuit soit installée, le vacarme de la mer emplissait tout, je relevais sa jupe et j’aimais sentir son visage dans le creux de mon épaule.
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J’ai regardé son visage et on devinait qu’elle s’était laissé prendre par la chanson, qu’elle avait pleuré, son maquillage avait coulé. J’ai eu l’envie subite d’enfoncer mon visage entre ses cuisses, de serrer ses hanches et son cul.
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J’aime les gorgées d’alcool et de café, tout se mélange et je sens glisser la brûlure dans mes veines et le long de mes membres. La patronne me ressert un verre de calva, elle dit c’est pour moi. Nous sommes seuls dans le café et son regard à elle fixe la buée sur les vitres et les traînées grises et jaunes des voitures rares et feux ouverts. A la radio s’achève une chanson, un comédien célèbre vante les mérites d’une banque quelconque, je crois que c’est François Cluzet, de toute façon, je m’en fous, de toute façon je pense à autre chose.
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Su était agenouillée sur le lit et j’étais debout. Elle a glissé sa tête sous mon tee-shirt et s’est mise à embrasser mon ventre et mon torse. Ses mains ont défait ma ceinture et mon pantalon est tombé sur mes pieds, puis mon caleçon. Je me suis allongé et elle s’est assise sur moi. Elle avait gardé sa jupe et j’ai déboutonné son chemisier, j’ai embrassé son cou et sa bouche puis je me suis laissé retomber et j’ai fermé les yeux. Quand je les ai rouverts ses mains s’affairaient dans son dos, les bretelles ont glissé le long de ses bras et mes doigts suivaient le contour des aréoles. J’ai fermé les yeux et j’ai senti son sexe se refermer doucement sur ma queue tendue, l’envelopper et soudain c’était mon corps entier qui baignait dans la douceur humide de Su, dans sa peau caressante et lisse.
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L’arbitre nous maintenait à distance, il posait ses mains sur nos poitrines, le type était détendu j’ai vu dans son regard qu’il était sûr de lui qu’il savait que ce serait facile, l’arbitre s’est retiré, j’ai pris deux crochets en plein visage, il a enchainé au foie, deux directs, un uppercut pour finir et dans ma bouche c’était le goût du sang et dans mes yeux c’était du rouge, il a frappé trois ou quatre fois et le sang coulait dans mes yeux, j’avais la bouche remplie d’un liquide salé et épais, je me suis écroulé, je pesais des tonnes, j’avais la joue contre le revêtement, Chef est monté sur le ring. J’ai vu son visage se pencher sur le mien, il m’a relevé, m’a mis sur le tabouret, je ne tenais pas assis, il a tamponné mon front, mes yeux et mes temps, je ne sentais pas la douleur ni ses mains, je ne sentais plus rien, je n’entendais plus sa voix.
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Sur la table du salon, elle avait laissé un verre de whisky et dans la pénombre clignotaient des voyants lumineux. J’ai tiré le fauteuil à bascule, j’ai bu devant la fenêtre, allumé une cigarette, Billie Holiday chantait, je sentais le sommeil me gagner. J’ai dû dormir une heure ou deux. Le silence était parfait et en me concentrant un peu je pouvais percevoir la respiration profonde de Juliette qui dormait dans la chambre. J’ai ôté mes vêtements et me suis glissé sous les draps. Elle était allongée sur le flanc, je me suis collé contre elle, ma queue se logeait dans la raie de ses fesses, elle a poussé un grognement parce que mon corps était froid. J’ai embrassé sa nuque et elle s’est retournée, sa bouche était chaude et son haleine exhalait un parfum de miel et de tabac.
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Elle s'est mise sur le ventre, je suis entré d'un coup, elle a poussé un cri aigu.
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J’ai bu une gorgée de vodka, allumé un cigarillo et me suis replongé dans mon livre, un roman de Jim Harrison qu’un client avait oublié au bar. Un couple est entré, ils me regardaient à peine, occupés à se toucher autant que possible, à tourner leurs langues aux creux de leurs bouches ouvertes et collées. La fille était blonde et sa robe ultracourte et moulante, blanche et synthétique trahissait un corps parfait, des seins refaits. Ses lèvres étaient énormes, outrageusement maquillées, sa peau dorée, on devinait qu’elle portait un string qui fendait en deux son cul haut perché. Le type n’en finissait pas de la palper, ses seins notamment et ses mains ont disparu sous le tissu puis sous le slip, la fille s’est mise à respirer plus fort et tandis qu’elle commençait à gémir, lui me regardait droit dans les yeux.
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