Le narrateur est un diablotin armé d'un filet à papillons, chargé d'attraper les âmes destinées à l'Enfer. L'occasion de se moquer de nous, pauvres humains, médiocres, égoïstes, ne pensant qu'à faire fortune et à tuer son prochain. L'occasion pour
Marc Agapit, dans son avant-dernier roman, de lâcher prise et de bien s'amuser. le "gnome rabougri" raconte ensuite une histoire d'échanges d'âmes entre deux femmes pour maquiller un meurtre. Une riche idée, mais mal exploitée, en raison d'un rythme saccadé. Décidément, le pessimisme l'emporte chez Agapit, car dans son oeuvre, le paradis est d'un mortel ennui. Mieux vaut l'Enfer, même s'il y fait un peu trop chaud...