AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 1493 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Deuxième roman de Milena Agus et cela coince toujours. J'avais lu ado Sens dessus-dessous et je n'avais rien senti, j'étais restée très distante face au récit. J'ai appris l'existence de Mal de pierres en voyant la bande-annonce de l'adaptation cinématographique, le film me tentait beaucoup et quand j'ai trouvé le roman dans un vide grenier, je me suis dit que ce serait une bonne idée de le lire avant.

Ce que j'ai préféré dans ce roman c'est la fin, qui à mon sens dure quelques pages... le reste du temps je me suis ennuyée. Je me suis pas sentie proche des personnages, j'ai pu compatir quelquefois au destin de notre héroïne mais ça ne suffisait pas pour que je sois vraiment à fond dans l'histoire. Je ne sais pas si c'est l'écriture ou autre chose qui me gêne, mais je n'arrive jamais à entrer pleinement dans les récits de Milena Agus.
Commenter  J’apprécie          90
C'est l'histoire d'une jeune sarde, belle et passionnée, dont le tempérament ardent effraie les éventuels prétendants. A l'âge où tout espoir de mariage semble désormais illusoire, elle rencontre un veuf plus âgé qu'elle se résout à épouser, affirmant qu'elle ne l'aimera jamais. Qu'importe, lui non plus ne cherche pas l'amour. Ne pouvant lui donner d'enfants à cause des calculs rénaux qui la font souffrir, elle est envoyée en cure pour soigner ce mal de pierres. Là elle fera la connaissance d'un homme, marié, rescapé de la guerre mais devenu infirme. La passion ressurgit. C'est sa petite-fille qui plusieurs décennies plus tard, comprendra l'histoire de sa grand-mère et de cette folle passion.

Voici un petit livre plein de délicatesse, mêlant subtilement mélancolie et passion, le tout porté par une écriture poétique.

Et me voilà bien ennuyée, car si je reconnais tous ces éléments dans cette lecture, je suis malgré cela restée à la lisière de l'histoire, ne parvenant pas à m'immerger totalement dans le récit, à ressentir de l'empathie pour les personnages, à me laisser toucher par leurs vies. Alors, est-ce dû à la panne de lecture dont je sors petit à petit ? Peut-être, j'ai lu tant de bons avis au sujet de ce roman que je m'étonne d'être à ce point passée à côté.

Alors si vous ne l'avez pas lu et que l'histoire vous intéresse, ne vous fiez pas à mon unique avis et suivez celui de la majorité de lecteurs l'ayant apprécié et décrit comme un petit bijou.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
Commenter  J’apprécie          70
Un film de Nicole Garcia à partir du livre de l'italienne Milena Agus, et un monde entre les deux!
Le film est très touchant, surprenant ; il nous raconte une folie, l'histoire d'une femme malade de l'amour, de l'imagination : Gabrielle, dès son jeune âge, est une fille à part. Elle s'enflamme à la lecture d'un livre, tombe amoureuse folle de l'instituteur du village qui lui prête quelques romans. Ses crises sont fréquentes et sa mère décide de la marier ou de l'interner. Un aide-ouvrier, revenu de la guerre d'Espagne, semble attiré par Gabrielle : elle va l'épouser mais le prévient, dès le début, qu'elle ne couchera pas avec lui.
Un jour, après une fausse couche (car elle a accepté de faire ce que font les prostituées avec son mari), elle doit aller en cure soigner son "mal de pierres" (des calculs, coliques néphrétiques...). Là-bas, elle rencontre un autre malade dont elle s'éprend éperdument.

Le scénario de Jacques Fieschi et de Nicole Garcia est très bien construit. La psychologie des personnages est peinte avec délicatesse, et cette histoire d'amour est d'une grande beauté. Alors, quelle déception quand j'ai lu le livre! Il n'a pas grand chose à voir avec le film. Un certain fil conducteur a été gardé (une femme épouse un homme qu'elle n'aime pas et se lie avec le Rescapé), mais on n'est pas du tout dans la même ambiance. Peu importe que l'histoire se passe en Italie sous la Seconde Guerre Mondiale : mais la narratrice est la petite-fille qui raconte l'histoire de sa grand-mère. Pas du tout les mêmes rapports avec le mari ni avec le Rescapé et en plus, aux trois-quarts du livre, on dirait du rajout : la structure du roman est assez mauvaise. J'aurais demandé à l'auteur de revoir l'ensemble, à moins que ce ne soit l'éditeur qui lui ait demandé de rajouter toutes ces informations sur la famille autour de Gabrielle. A la mort de la grand-mère, le livre est loin d'être fini, et on commence à s'ennuyer. On ne ressent pas la même passion. C'est beaucoup plus plat.
L'idée que cette femme rejette son mari dans le film est très forte ; là, c'est mollasson, pas bien franc...
On peut dire que le film est "bluffant", mais il n'en est rien du livre. A éviter ou à lire en complément, pour comparer.
Lien : http://edencash.forumactif.o..
Commenter  J’apprécie          65
Je préfère annoncer la couleur, mais avec cette lecture je ne vais pas me faire que des copains. En effet, ce livre ne m'a pas du tout emballé… Mais comme « je déteste » et « c'est nul » sont des arguments un peu bateau je me dis que je vais vous étayer mon propos !

Pourtant tout semblait me parler, une histoire d'amour tragique, un texte tout en poésie, un fond historique. En résumé une lecture qui aurait du me convenir. de plus, ce texte me fut conseillé par ma famille. On le prêtait de main en main et tous semblaient conquis … Il en fallait qu'une pour ne pas adhérer et se fut moi. Il faut dire que j'ai mis du temps pour m'y plonger. Ce livre qui est pourtant très court, ne faisait jamais partie de mes priorités, j'avais toujours mieux à lire. Mais avec sa sortie très prochainement du film je me suis dis qu'il était temps d'enfin le découvrir.

Mais là c'est le drame : je n'ai pas du tout collaboré avec ce texte. Ni au récit, ni à l'écriture. Ils sont bien rares les romans qui ne me parlent pas du tout. Parfois j'arrive à faire la part des choses entre une écriture difficile et un récit ennuyeux. Mais ici j'avais l'impression que tout était ligué contre moi.

Tout d'abord le récit, on nous plonge dans une histoire de famille. Celle-ci est rapportée par la petite fille qui va nous conter l'histoire de sa grand-mère. Entre histoire d'amour et besoin d'indépendance, je n'ai pas réussi à trouver un intérêt pour ce schéma très classique que j'ai pu déjà lire à de nombreuses reprises. A part quelques détails qui semblent sortir du lot, je me suis ennuyée dans un récit où je ne voyais pas d'intérêt. Les pages se succédaient mais on n'apportait rien de nouveau ni à notre intrigue (si mince soit elle), ni à notre héroïne et à son impact dans sa famille.

Malgré une qualité d'écriture que l'on ne peut pas nier, là encore j'ai eu beaucoup de mal au ton donné à cette histoire. Je trouvais que l'auteure nous servait un récit monocorde, avec si peu d'émotions que cela rajoutait au ressentiment général d'ennui créer par ce livre. de plus, je ne comprenais pas qui parlait et de qui on nous parlait.

En résumé, j'ai eu beaucoup de mal à terminer cette lecture qui pourtant ne possède pas énormément de pages. Un récit assommant mené d'une manière trop plate à mon goût. Bien sûr au vu des critiques élogieuses que j'avais déjà entendu sur ce texte, je me doute que j'ai du louper quelque chose. Mais que voulez vous, on ne peut pas tout aimer et pour moi ce texte est tombé à côté !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
Commenter  J’apprécie          60
Un court roman narré par la petite fille qui révèle au fil des pages le portrait de sa grand-mère. Une femme entourée de mystères car habitée d'une douce folie dans la Sardaigne des années 40. J'ai ressenti une certaine confusion tant dans le récit que dans les personnages, j'ai eu souvent beaucoup de mal à m'y retrouver dans cette famille ! Malgré un récit poétique incontestable, le tout reste lancinant, il a fallu arrivé à la révélation du secret final pour trouver une raison à cette histoire, une faible récompense !
Commenter  J’apprécie          60
Encore une fois, je vais aller à l'encontre d'un grand succès de librairie, même si je n'ai (comme souvent) découvert sa popularité qu'après sa lecture, ce qui me permet donc de livrer sur cette oeuvre un avis que je pense objectif.


Ce roman s'attache aux destins de trois générations d'une famille sarde, principalement après la Seconde Guerre mondiale. La narratrice nous conte en particulier, à grand renfort de retours en arrière, l'histoire de sa grand-mère, considérée comme folle et mariée tardivement à un homme qu'elle n'aimait pas. Atteinte de calculs rénaux (le fameux mal de pierres, que l'on retrouve en titre) qui l'empêchent de mener ses grossesses à terme, elle va rencontrer lors d'une cure thermale celui qui restera à jamais son unique et véritable amour...

La suite sur mon blog !
Lien : http://lafautearousseau.over..
Commenter  J’apprécie          50
le souvenir que je garde de ce livre est la difficulté que j'ai eu a suivre le fil de l'histoire, histoire qui s'étale sur trois générations, la grand-mère, la mère et la fille. Parfois je ne savais plus qui parlait, ou de qui l'on parlait. par contre, je me rappelle de la fin qui était émouvante. A lire, malgré tout. avec plus d'attention que je n'en ai mise.

Commenter  J’apprécie          40
Pour cette première plongée dans la littérature contemporaine Italienne, il faut reconnaître que c'est une réussite. D'abord, Mal de pierres séduit par le choix des désignations. le Rescapé, tout au long du roman, reste le Rescapé. Grand-mère ne changera pas de nom, elle non plus. C'est un récit qui implique plusieurs générations, et les femmes en particulier. La plume de la petite-fille offre à son lecteur, à qui veut bien la lire, la vie que sa grand-mère a bien voulu lui confier, elle qui ne parlait jamais à personne.
C'est l'histoire d'un espoir de femme, de désespoirs aussi, de regrets et d'une attente perpetuelle de l'amour. C'est aussi UNE histoire d'amour, celle de la Grand-mère et du Rescapé. L'histoire se déroule semble-t-il en marge du grand-père, tolérent, indulgent, aimant peut-être -on ne le saura jamais, mais toujours disponible dans cette absence qu'il offre à celle qui lui échappe et ne veut guère de lui. Sauveur méconnu de cette femme à part, venue de la lune, il n'est qu'un mari qui accepte de dire 'bonne nuit à vous aussi' ou bien 'prends ça' selon les envies de sa femme : éternelle enfant, novice de la vie, celle-ci s'invente des amours dans chaque regard posé sur elle. Chaque fois, la déception la pousse dans un désespoir que personne ne comprend.
L'écriture se veut simple, mais non dépourvue de poésie. Milena Agus mène habilement ses personnages et son lecteur au coeur des secrets. Rien ne laissait supposer que la destination était de part et d'autre un secret de famille. Elle n'insiste d'ailleurs pas longtemps sur ces touchantes révélations, amenées tout en finesse. le but n'est pas le secret, et pas non plus de s'y apesantir.
Bouleversante également est cette fin : bouleversante de raffinement, d'habilteté. Renversante aussi. Car au fond, on attendait peut-être depuis longtemps une vague nouvelle d'auteurs sachant manier le pacte de lecture avec autant de justesse, mêler de façon si simple et si belle leur talent à une histoire dont on ne saura probablement jamais si elle est fiction ou réalité, et si les personnages ont vcéu ou fantasmé tant de beauté.
Enfin, Mal de pierres est un ouvrage empreint de liberté. C'est sans doute ce qui fait tout le talent de cet auteur peu connu. On ne sait pratiquement rien de cette Milena Agus, si ce n'est que pour son prochain roman, elle nous emmènera encore dans la Sardaigne, région que l'on se prend à convoiter, ne serait-ce que pour aller y rencontrer l'amour.. ou bien l'y inventer.

Un extrait, pour le plaisir : "Si nos nuits sont sans cauchemars, si le mariage de papa et maman a toujours été sans nuages, si j'épouse mon premier amour, si nous ne connaissons pas d'accès de panique et ne tentons pas de nous suicider, de nous jeter dans une benne à ordures ou de nous mutiler, c'est grâce à grand-mère qui a payé pour nous tous. Dans chaque famille, il y a toujours quelqu'un qui paie son tribut pour que l'équilibre entre ordre et désordre soit respecté et que le monde ne s'arrête pas."

Léthée Hurtebise - 24 mars 2008 - Mal de pierres - Milena Agus - Editions Liana Levi - 13 €

Lien : http://lethee.over-blog.com/..
Commenter  J’apprécie          40
Quatrième de couverture:
Au centre, l'héroïne: jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses". Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie... A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse: le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité. Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il... Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.


Mon appréciation:
Je n'arrive pas a dire si j'ai aimé ou non. Je suis mitigée. J'ai aimé la cadence du texte, les petites expressions sardes qui ponctuent la lecture. J'ai aimé les descriptions. J'ai aimé la fin. Mais j'avoue que j'ai un petit je ne sais quoi qui m'empêchent d'apprécier le roman. Peut être est ce que finalement je ne tire pas une histoire inoubliable du roman, que je n'y ai pas trouvé de but.
Commenter  J’apprécie          30
3///4ème de couverture: Au centre, l'héroïne : une jeune Sarde étrange " aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses ".
Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie. A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une extraordinaire finesse : le mari, épousé sans amour, sensuel, taciturne, à jamais méconnu ; le Rescapé, brève rencontre sur le continent, qui lui laisse une empreinte indélébile ; le fils, inespéré, et futur pianiste ; enfin, la petite-fille, la narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.
Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il ?

Mon opinion: pas mal mais déçue. Ayant lu plusieurs critiques positives sur ce roman, c'est avec envie que je me suis plongée dans sa lecture! Certes l'écriture est sobre, poétique, le propos intéressant, le personnage de la grand mère touchant mais vraiment il m'a manqué quelque chose pour que je rentre réellement dans ce livre! C'est donc déçue que j'ai refermé ce court roman!
Ceci dit je compte bien lire Battements d'ailes qui a été très apprécié sur la blogosphère pour me faire un réel avis sur cet auteur!

Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (3077) Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
832 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

{* *}