L'auteure est « journaliste, spécialisée dans le bien-être ». Déjà rien que ça, je ne comprends même pas pourquoi j'ai acheté le livre ! Bon, ce n'est pas insupportable. C'est relativement bien écrit, les chapitres sont assez courts et thématiques donc on le parcourt rapidement. Par contre, rien de nouveau sous le soleil : ayez confiance en vous, faites des listes, ne vous laissez pas manipuler… Mouais. En absence d'un angle précis – psychologie, philosophie, juridique pourquoi pas ? — ce livre n'est rien d'autre qu'un concentré de magazine féminin, distrayant mais sans réelle profondeur.
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Au-delà d'être devenue possible, la liberté a presque pris des allures de devoir.
Voire de contrainte. Voire de contrainte. Pace que nous sommes de plus en plus libres, parce que les options de vie n'ont cesser de se multiplier, nous nous retrouvons confrontés à l'obligation de choisir les moindres détails de notre existence.
Voilà pourquoi il arrive que nous soyons totalement dépassés par l'infinité des possibilités et par l'écrasante responsabilité qu'elle fait peser sur nos épaules.
Au point, parfois de ne plus arriver du tout à décider de quoi que ce soit.
Tout ce que notre pensée absorbe du monde extérieur au fil des années façonne notre identité, sculpte notre tempérament, épaissit certains traits de notre caractère et en attenue d'autres.
Voilà pourquoi être libre, c'est aussi obéir aux lois que nous nous fixons nous-même. A la différence des animaux qui suivent leur instinct , l'humain est le seul vivant capable de choisir les règles morales qu'il impose.
Interrogez en effet un jeune enfant sur la définition qu'il a de la liberté. Prenons le pari qu'il ne parlera pas de la guerre de Sécession et de l'abolition de l'esclavage que de la révolution française et la prise de la Bastille. Cette liberté politique lui étant acquise, il y a peu de chance pour qu'il explique ce que signifie pour lui -être libre - en s'appuyant sur les combats menés par l'humanité pour récupérer le plus légitime de ses droits.
En revanche, il n'y aura rien d'étonnant à ce qu'il réponde que la liberté revient à disposer de son temps à sa guise sans que rien ni personne ne dicte sa conduite.
Soyons honnête : la liberté absolue, telle que la décrit la Philosophie, sous entendrait que nous parvenions à nous dégager de tout. De nos contraintes sociales et matérielles, bien sur, mais aussi de nos pensées et de nos besoins d'êtres vivants.
Le Graal de la paix intérieure consisterait donc à prendre assez de recul sur l'ensemble de la vie pour ne plus lui laisser aucune prise sur notre âme.
En un mot, pour nous sentir libres réellement, nous devrions apprendre à nous distancier aussi bien du monde qui nous entoure que de nous-même.
Le choix du mot. Du bon mot, du mot juste. Le mot choisit pour embarquer la pensée à l'endroit, précis où elle doit se rendre.
Ce mot fait de lettre et de sons, mais aussi d'idées, d'images et d'intentions.
Ce mot est unique, important, puissant. Dangereux parfois lorsqu'on le prend pour un autre ou qu'on le déboussole en le changeant d'époque, voire simplement de place dans une phrase.
De virtuose vertueux, il devient alors blasphématoire selon l'objet auquel on l'attribue
Vidéo de Véronique Aïache