J'ai reçu cet essai grâce à l'opération masse critique, un grand merci à Babelio, à la maison d'édition Les Presses du réel et à la collection Artec pour cette découverte. Je m'attendais à une lecture plus grand public, avec une vue d'ensemble et une analyse plus large mais pour autant l'autrice présente un angle de vue que je n'avais pas envisagé jusqu'ici et qui m'a permis d'alimenter ma réflexion sur le sujet.
Cet essai regroupe 4 articles de
Giorgia Aiello, professeure en sociologie de la culture et de la communication. le recueil a pour objectif de proposer une lecture engagée des images auxquelles nous sommes sans cesse confrontés dans l'espace public : logos, publicités, photographies, etc. Chaque article fait l'analyse d'un exemple très concret : le logo Starbucks, la banque d'images Getty images, l'agence de photographie Magnum et l'aménagement d'un quartier de Bologne pour critiquer une esthétique mondialiste très uniforme, notamment dans sa représentation de la différence (en l'occurrence, identités de genres, différences culturelles, etc.)
Ce n'est pas un essai grand public car l'analyse de chaque exemple est dense, très détaillée et s'appuie sur un vocabulaire spécifique qui n'est pas toujours expliqué en détail.
Je travaille dans le domaine de la communication mais je n'y connais pas grand chose en sémiologie, certains passages étaient donc assez obscurs pour moi mais les analyses et explications de l'autrice face à ces choix de représentation ont déclenché certaines réflexions et prises de conscience chez moi. Je n'avais pas conscience d'une telle uniformité dans les représentations visuelles et de l'existence d'une forme d'esthétique commune liée à la mondialisation. Ce sont des questionnements qui me permettront d'avoir un regard plus critique sur les messages et les imaginaires que peuvent porter les images qui nous entourent au quotidien et qui enrichiront également mes choix professionnels.