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3,64

sur 150 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais beaucoup aimé deux livres de cet auteur, alors j'étais intéressée par ce nouvel opus, mais un peu déçue surtout sur la forme romanesque, le fil conducteur sur la recherche de son amie( amoureuse ?) est vraiment inutile

De très beaux portraits bien analysés sur les différents **funambules** de la vie & des associations caritatives

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Ce récit est un voyage dans le monde de la précarité ,de la misère ,du malheur avec , en parrallèle ,un autre voyage dans le monde de l'entr'aide , du bénévolat ,des restaus du coeur.Un monde souvent en équilibre ,d'où le titre de funambules, qui peut basculer d'un côté ou d'un autre.
Il y a forcèment beaucoup de redites ,car les malheurs ,les fêlures ,peuvent se ressembler , mais grâce à ce roman qui ,au demeurant ,est plutôt un témoignage, on les comprend un peu mieux .
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Le narrateur a pour mission d'écrire la biographie de gens anonymes qui ont tous une fêlure dans leur vie. En même temps, il est à la recherche de Nadia, un amour de jeunesse qui fait du bénévolat. Cette démarche l'amène à rencontrer beaucoup de personnes au destin brisé. Ce roman adopte souvent le ton de l'essai puisque qu'on nous raconte l'histoire des Restos du coeur créés par Coluche et la bonne façon de venir en aide aux déshérités. La lecture n'est pas désagréable, mais la profusion des personnages n'est pas sans générer un sentiment de longueur et de lassitude par moments. Il y a néanmoins de beaux passages sur le pouvoir des mots dans la guérison de certaines blessures.
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Je croyais avoir acheté un roman, mais ce livre ressemble plus à un documentaire auquel l'auteur aurait ajouté une petite intrigue, changé les prénoms comme on le fait dans la presse et imaginé des pseudos rencontres pour faire quelque chose de cohérent. Difficile de critiquer ce parti pris au risque de paraitre inhumain, s'agissant d'entretiens émouvants concernant des personnes en difficulté , et parce qu'on ne sait pas trop quel est le lien entre le narrateur « qui s'en est sorti » et l'auteur qui semble vouloir parler de lui. Toujours est-il que, sur la forme, j'ai été gêné par ce flou, dont je trouve qu'il dessert le sujet. J'aurais préféré une approche à la façon de Svetlana Alexievitch ou de Patrick Declerk, mais l'auteur assume son choix puisqu'il les cite lui même comme ses références. Mohammed Aïssaoui est pourtant journaliste au Figaro littéraire et il y avait matière à un vrai reportage ou documentaire , quitte à consacrer quelques pages à son autobiographie. le malentendu figure même en toutes lettres dans le texte : «  p 134: Combien de biographes se cachent derrière l'objet de leur biographie? ». Vu les réflexions interessantes suscitées, je suis presque gêné de cette sévérité, mais ce n'est que mon avis, et elle ne porte que sur la forme du livre, dont je ne regrette pas la lecture.
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A travers sa recherche de Nadia, l'auteur nous amène dans le monde du bénévolat et du coup c'est aussi un roman avec beaucoup de témoignages très sincères de ces bénévoles et personnes en difficulté.
L'auteur cherche à trouver la "fêlure" de chacun.
La construction du roman est assez ambiguë mais l'écriture est très belle.

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Avis général : Une histoire touchante mais incomplète sur plusieurs plans !

Pourquoi 3/5 :
Les + :
• le livre transmet un message d'altruisme
• Mise en lumière sur la pauvreté et ses conséquences sur le quotidien.
• Une quête d'amour qui se révèle inutile mais riche en découvertes !
Les - :
• Une certaine difficulté à accrocher à l'histoire
• Une écriture incomplète

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Nous sommes tous des funambules...
Nous surfons tous sur la vague, sur le fil fragile de la vie.
Nous ne savons jamais ce que sera demain.
Pas plus s'il fera beau ou s'il fera sombre.
Tout de ce qui arrive de pire aux autres, peut nous arriver.
Et inversement.
Il suffit d'un rien pour que la vie bascule.
En cela j'ai aimé ce livre, cette réflexion qu'il suscite.
J'ai aimé rencontrer toutes ces âmes en peine, errantes, égarées et si attachantes.
J'y ai retrouvé beaucoup de sensations connues, de similitudes à mon propre vécu.
D'une certaine manière.
Je me suis replongée dans mon expérience et ma connaissance de certaines associations, bénévole ou usager (quel terme ignoble).
Pourtant, ce livre est pour moi plus une enquête journalistique qu'un roman, c'est intéressant, plein d'empathie mais le fil conducteur, qui se voudrait histoire ou intrigue, est selon moi trop anecdotique et presque sans intérêt.
J'ai apprecié pénétrer dans les coulisses de ces associations, notamment découvrir les restos du coeur, dans l'intime de ces personnages hors norme.
J'ai trouvé fort intéressant de constater le fonctionnement d'une grande association, telle une entreprise et je me suis de nouveau interrogée, comme il m'est déjà arrivé de le faire, sur le bien-fondé du bénévolat, sur la valeur réelle que l'on donne à toutes ces personnes, dans un monde où tout n'est qu'argent...
Je n'ai pas de réponse figée, cela m'interpelle, il y a du vrai et de l'hypocrite, du beau et du mystère.
Je me suis laissée porter par les 3/4 du livre mais j'ai fini à regret par me lasser.
Ce livre m'a encouragé à réfléchir, encore et encore, et son intérêt est indiscutable.
Pour autant, je ne le considère pas comme un roman et cela a fini par me gêner, parce qu'il est présenté comme tel.
C'est un avis très personnel.
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Déséquilibrant...

Ayant eu de bons retours du roman « les Funambules » de Mohammed Aïssaoui (écrivain et journaliste), j'ai donc décidé de le lire à mon tour.
J'ai aimé ce livre : le fait de rencontrer plein de personnes avec une histoire différente est très agréable car on ne s'ennuie pas. Certaines personnes qui ont été aidées se retrouvent à aider à leur tour.
Ce roman est une belle leçon de vie qui nous montre que, au quotidien on se plaint pour des choses futiles alors que dehors, certaines personnes n'ont pas de toit. Certains ont tout perdu pour une (simple) erreur, d'autres ont été mis à la porte par leur famille…
Ce roman a des côtés biographiques : certains personnages sont inventés de toutes pièces comme par exemple Bizness ( ami d'enfance du personnage principal). Et d'autres existent réellement comme Monique ( bénévole aux Restos du coeur).
Par ailleurs, Kateb ( le narrateur) et Mohammed Aïssaoui sont en grande partie la même personne. Cependant, Nadia elle, est un personnage crée à partir de moment de la vie de l'auteur du roman.
Le nom « les Funambules » est une métaphore, les personnages rencontrés dans ce roman sont en équilibre sur le fil de la vie.
Pour terminer, voici une citation du roman « les Funambules » :
« A quel moment le funambule ne tient plus sur le fil ténu de la vie et bascule ? »
Callie LE HUITOUZE
S08
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"Est ce que quelqu'un sait à quel point ne pas savoir écrire est une souffrance"?
C'est à partir de sa propre expérience, ou plus exactement celle de sa mère, que l'auteur décide de mettre sa plume au service des démunis, des maltraités, des exclus.
Lui-même a vécu dans une extrême pauvreté avec sa mère analphabète.
Il connaît les cités, les sans-abri, les chômeurs.
A l'adolescence déjà, il cherchait à aider, avec Nadia, une jeune fille dont il était amoureux.
Après ses études, il choisit de recueillir les mots pour aider des anonymes à écrire leur histoire. Il part à la rencontre des bénévoles et aussi à la recherche de Nadia.
Ce roman est plus une succession de rencontres, rencontres émouvantes sans aucun doute. Mais qui restent trop superficielles !
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Alors je suis à des années lumières de Mohamed A. , je n'ai pas beaucoup de compassion je crois. Mais je reconnais là une grandeur d'âme. Après, il montre une fois enore qu'on ne fait pas de la grande littérature avec des bons sentiments. le livre n'est certes pas mielleux mais il y a en sous-ligné l'envie de montrer qu'on est bon, qu'on pense aux autres, qu'on comprends les pauvres et leurs fêlures, etc.. Je crois. Donc des bons sentiments et des trajectoires de vie fracturées racontées par l'auteur dont c'est le métier (biographe des laisser pour comptes). Ça ne fait pas un roman, c'est certain, mais, on approche une autre vie que la sienne. Et cela c'est intéressant, on apprend un peu. Donc à lire pour ce qu'il est un témoignage avec l'envie de donner un sens à sa vie vis-à-vis des autres. Encore une fois, je suis très loin de cette vie et de cette envie.
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