La vie d’Ellen n’était pas facile ni vraiment heureuse, mais c’était le lot des femmes.
C’était un monde d’hommes, et elle l’acceptait comme tel.
L’homme possédait les terres, la femme les administrait.
L’homme s’attribuait tous les mérites de la gestion, et la femme louait sa clairvoyance.
Élevée dans la tradition des grandes dames du Sud, elle avait appris à porter son fardeau tout en conservant son charme quelque peu austère.
Quand Scarlett est fâchée, tout le monde est au courant !
- Quand je pense à tout ce mal qu'ils se donnent pour aller à Boston et New York, écouter des opéras et regarder des peintures à l'huile. Au lieu de passer leur temps à chasser et à jouer au poker, comme de vrais hommes.
- Oh papa ! Si je l'épousais, je changerais tout cela !
- Vous ne connaissez rien aux hommes. Aucune femme n'a jamais changé son mari ! Ma chérie, pour une femme, l'amour vient après le mariage...
Dieu sait que les femmes mariées ne s'amusent jamais. Alors, veuve... Autant être morte... Ou mère.
Si les gens qui décident des guerres ne les rendaient pas sacrées, qui irait se battre ? Toutes les guerres sont des querelles d’argent. Alors parfois on les cache sous des ‘sauvons le tombeau du Christ des païens », ou des « À bas le papisme », et encore « le coton, l’esclavage et les droits des États ». Allons…
Vous ne connaissez rien aux hommes.
Aucune femme n'a jamais changé son mari !
Ceci dit, les dames n’ont jamais le courage ou le manque d’éducation pour dire ce qu’elles pensent, et cela devient ennuyeux à la longue. Mais vous, ma chère Mademoiselle O’Hara, vous êtes d’un rare courage, un courage admirable.
Le père de Scarlett
― Quand je pense à tous ce mal qu’il se donnent pour aller à Boston et New York écouter des opéras et regarder des peintures à l’huile au lieu de passer leur temps à chasser et à jouer au poker, comme de vrais hommes.
Scarlett
― Oh papa ! Si je l’épousais, je changerais tout cela !
Le père de Scarlett
― Vous ne connaissez rien aux hommes. Aucune femme n’a jamais changé son mari !
Pourquoi marcher quand j'ai envie de courir ?
Rhett Butler
― Le cheval doit souffler. D’ici vous arriverez à passer.
Scarlett
― Vous. Mais vous ne venez pas avec nous ?
Rhett Butler
― Je vais ma chère enfant rejoindre l’armée
Scarlett
― Vous m’avez fait peur ! quelle bête plaisanterie
Rhett Butler
― Non, ce n’est pas une plaisanterie.
Scarlett
― Enfin, Rhett ! Pourquoi faites-vous cela ? C’est de nous abandonner sans défense dont vous devriez avoir honte !
Rhett Butler
― Chère Scarlett. Quiconque d’aussi égoïste et déterminée que vous n’est jamais sans défense.
Scarlett
Rhett Butler, patriote ! Quelle blague…