La collection « Que-Sais-je ? » se fend après Venise d'un inédit sur Florence en cent mots, un pari bien audacieux et dans l'air du temps signé Olympia Alberti à qui son illustre ancêtre, Leon Battista (1404-1472), fournit opportunément la première entrée alphabétique et les Vins toscans, particulièrement de Chianti, l'ultime et dernière. Mais entre la mort de Filippo Bruneslleschi le 15 avril 1946 (sic), “quand le Soleil est en Bélier”, et la naissance d'Amerigo Vespucci le 9 mars 1954 (sic), “Né et mort avec le Soleil en Poissons”, l'opuscule ne déroulerait-il qu'un abécédaire riche en coquilles et sans autres surprises qu'astrologiques (sur une idée de Vasari, semble-t-il) ? A part y perdre son latin le lecteur novice qui voudrait découvrir Florence rencontrerait tout de même ici, à travers de brèves notices biographiques, historiques ou artistiques, la plupart des icônes des Arts et des Lettres de la Renaissance italienne, de leurs oeuvres incontournables et des lieux desquels les yeux des visiteurs de la célèbre cité toscane ne sauraient se détourner. Deux voyages auraient inspiré cet exercice essentiellement admiratif, d'une Florence touristique mille fois contée et remâchée mon principal reproche, présenté comme un ensemble de « coups de coeur » (Aaaah les coups de coeurs) par l'auteure, bonne vivante au demeurant, qui tente dans ces pages d'en restituer l'esprit ou d'en donner son goût sur un mode (faussement ?) décontracté, multipliant les intermèdes culinaires ou gastronomiques attendus, insérant en prime une parenthèse totalement saugrenue à la lettre "P" (Pyjama de Nadine). Ce ton peut séduire, voire même détendre les habitués de publications « austères », sans pour autant convaincre ni sur le fond, ni sur la forme, tant la recette paraît accommodée à la sauce éditoriale du jour. Florence en a vu d'autres et résiste encore à de pareilles facilités auxquelles les PUF ne nous avaient pas habitués.
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J'ai acheté ce livre car comme beaucoup j'aime Florence.
Quelle déception !
Ce fascicule est plein d'erreurs. A t-il été relu ?
Quelques exemples : En Italien la Renaissance se dit "Rinascimento" et non La Rinascente qui est un grand magasin style Galeries Lafayette. San miniato al Monte n'est pas à Fiesole mais bien à Florence. Parler de Santa Felicità et ne pas mentionner les fresques de Pontormo me semble bien étrange. Et Luca Signorelli était le cousin de Vasari. Et je m'arrête là car je ne comprends pas que l'on puisse publier un livre avec autant de fautes. L'auteure existe vraiment ou bien est ce un livre fait par une machine mal réglée ?
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(à propos de douceurs Toscane, Migone)
Ne comptez ni sur un régime mené avec volonté et persévérance ni sur la moindre aide divine pour résister à la tentation car là encore, Oscar Wilde avait raison :" la meilleure façon d'écarter la tentation est d'y céder."
Je suis sûre que les vibrations d'une foi, d'une belle pensée, d'un amour, laissent des traces dans un lieu, et l'espace en est empli de grâce. Pas de musée pour contenir ces fugitives présences, mais elles sont, pour l'éternité.
(à propos de Catherine de Meficis)
Elle demeure une grande reine qui n'eut que le défaut banal, et insultant pour elle-même, d'être éprise de cette maladie si ordinaire dans le monde, et surtout politique : le goût du pouvoir.
Le désir de l'ange - Olympia Alberti - Entretien auteur 1/3 : l'intrigue du roman .Olympia Alberti, auteur du "Désir de l'ange" nous raconte l'intrigue de son dernier roman. L'ouvrage "Quand l?amour s?empare de ceux qui n?auraient jamais dû s?aimer? Un roman de l?intimité, de la recherche intérieure et de l?épreuve." Mus, un jeune Marocain, émigre en Nouvelle-Calédonie avec deux amis pour ouvrir un restaurant. L?amour guide sa vie, mais il ne peut être comblé : celui qu?il aime, Ralph, un juif passionné de lecture qui vit à Paris, n?éprouve pour lui qu?une forte amitié. Jour après jour, Mus lui écrit des lettres, déposant sur le papier son amour qui le consume. À Nouméa, il fait la rencontre de Varé, jeune pêcheur canaque, les corps s?embrasent mais le coeur ne suit pas? C?est une grâce que les amours contrariées et difficiles aient beaucoup à nous apprendre sur nous-mêmes, dans un monde où le sentiment suprême se brade dans la facilité, le refus de l?effort et tourne le dos à la somptueuse philosophie de Rilke : « Qu?une chose soit diffi cile doit nous être une raison de plus de nous y tenir. Il est bon aussi d?aimer, car l?amour est difficile. » Ce roman épistolaire est celui de l?intimité et de la recherche intérieure, de l?épreuve et de la profondeur que développe en nous tout amour véritable. L'auteur Olympia Alberti, qui vit à Nice, a publié plus d?une trentaine d?ouvrages (romans, poèmes, nouvelles, essais, biographies...). Elle a reçu un prix de l?Académie française pour l?ensemble de son oeuvre poétique, le prix Thyde Monnier de la SGDL pour Rilke, sans domicile fixe, et le prix Émile Faguet de l?Académie française pour Giono, le grand western. Parmi ses derniers ouvrages, citons Le royaume de sa nuit. Mère Teresa, le récit d?une vie (2010), L?Amour dans l?âme, le journal disparu d?Etty Hillesum (2011), L?Or perdu de la joie (2012) et Les Mots de tous les jours (Le Passeur, 2013). Pour en savoir plus : http://www.le-passeur-editeur.com/les-livres/littérature/le-désir de-de-l-ange/ A savoir : Olympia Alberti est également l'auteur du recueil de poèmes "Divines empreintes" : http://www.le-passeur-editeur.com/les-livres/litt%C3%A9rature/divines-empreintes/
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