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Je suis né juste après l'accident de Tchernobyl, mais malgré tout, le nom me semble encore menaçant. Il faut dire qu'arriver dans un monde tout juste empoisonné, ça ne doit pas rassurer beaucoup les parents, d'autant que les frontières belges n'avaient pas la capacité d'arrêter les radiations, contrairement à leurs homologues françaises.

Menaçant donc, mais pas très clair. Tchernobyl évoque un taux de cancer élevé, des animaux à deux têtes, et des mensonges gouvernementaux. Mais la seule information vérifiable que j'aie jamais reçue jusqu'à présent, c'est qu'il était fortement recommandé de ne pas consommer de choux-fleurs (ce qui est quand même léger pour une catastrophe de cette ampleur).

Je comptais sur un livre plutôt historique, qui me permettrait de combler mes lacunes. L'auteure a plutôt pris le parti de laisser de côté l'Histoire avec un grand H, et de se concentrer sur la vie quotidienne des habitants autour de la centrale, pendant, et après l'accident.

Et leurs témoignages sont poignants à plus d'un titre. Les radiations sont invisibles, inodores, et rien ne permet aux habitants des alentours de comprendre qu'ils sont menacés. Les rares lanceurs d'alerte se sont d'ailleurs souvent vus accueillir avec des haussements d'épaule : comment comprendre que vos tomates et vos pommes de terre, qui ont le même goût et la même forme que d'habitude, vont probablement raccourcir votre espérance de vie de trente ans ? Comment ne pas trouver incongrue la demande de laver les bûches avant de les brûler ? Comment accepter que votre petit chien, ou même votre époux, est devenu un déchet radioactif qu'il convient d'isoler derrière des épaisseurs invraisemblable de plomb et de béton ? Dans les moments difficiles, l'instinct de se rassembler autour de sa famille, ses amis, est tellement fort qu'imposer un isolement semble inhumain même à ceux qui connaissent parfaitement les risques.

Le communisme a joué également un rôle important dans la gestion de la catastrophe, de l'aveu même de ses acteurs. Chercher à sauver sa propre peau alors que la nation pouvait avoir besoin de bras n'avait pas de sens pour la population ; tant que le Parti ne donnait pas l'ordre de se protéger, on attendait. Et les ordres ne sont jamais venus : par ignorance ? Incompétence ? Impuissance ? Les victimes attendent encore les explications. Toujours est-il que sur les lieux tellement contaminés que les machines se détraquaient, on envoyait des hommes en bleu de travail faire le boulot pendant des jours. Et que la viande et les légumes des environs de Tchernobyl étaient mélangés aux aliments sains pour éviter les pénuries.

On aimerait croire que l'humanité a tiré les leçons de l'accident, mais il semble que l'omerta soit toujours la règle dans les accidents nucléaires : pour Fukushima, on a encore le choix entre catastrophe mondiale ou accident bénin bien maîtrisé. le manque d'informations sérieuses est criant. Par ignorance ? Incompétence ? Impuissance ? Nous aussi, on attend toujours les explications.
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Sinistre matin du 26 avril 1986...
À 1 h 23, ce matin là, les techniciens de la centrale nucléaire, vont à la suite d'une fausse manoeuvre de sécurité, donner une célébrité mondiale à cette ville ukrainienne...Ils vont par la même occasion faire vaciller tous ceux qui prônent le développement de l'énergie nucléaire et donner un argument de poids à tous ceux qui au contraire en craignent les dangers.
Le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl vient d'exploser !
Affolement général : on envoie immédiatement sur les restes du toit béant, des hommes armés de pauvres lances à incendie tenter pour éteindre ces flammes, des hommes marchant avec leurs bottes de pompiers ...Ils y restent quelques heures puis sont remplacés.
La fonction de "liquidateur" vient d'être créée. Ces hommes feront tous les métiers et prendront tous les risques pour tenter d'éteindre ces flammes, pour intervenir à proximité de la centrale...des fourmis sacrifiées par le pouvoir en place, par Moscou..."Le bordel russe habituel"
Drame écologique, drame technique, drame humain, dont on tait les chiffres. Combien de morts ? Top secret.
Les habitants à proximité de la centrale sont évacués, ils ont le temps de prendre une petite valise d'objets personnels, ils laissent sur place les animaux domestiques, adieu veaux, vaches, cochons, chevaux,chiens, chats. D'autres liquidateurs s'en chargeront, les liquideront.
Et même, comble du pire et de l'ignoble, certains seront vendus sur des marchés loin de la centrale, portant en eux leur radioactivité.
Certains chiens redeviendront sauvages.
Non, ce n'est pas un roman, mais une sinistre réalité faite de témoignages que Svetlana Alexievitch recueille, de confidences de veuves de liquidateurs morts en quelques heures dans d'horribles souffrances, jeunes mariées, ou mères de famille perdant un époux ou un fils si radioactifs qu'on leur interdit de le voir et de le serrer dans les bras une dernière fois, des témoignages tous plus dramatiques les uns que les autres, tous plus révoltants, démontrant si besoin était le peu de valeur d'une vie humaine face à de tels drames, témoignages démontrant également que l'Homme est bien démuni face à de telles catastrophes.
Héroïsme et abnégation de ces liquidateurs qui rappelle un peu celui de ces hommes, décrits par Vassili Grossman, combattant pour sauver la patrie face aux armées nazies
Alors on décide de tout cacher, d'enterrer les animaux morts, les affaires trouvées dans les logements...on enterre même la terre trop polluée...beaux cadeaux pour les générations futures. On cache la poussière sous le tapis !
Chacun garde en mémoire ces photos de barres d'immeubles abandonnés dont les parkings sont gagnés par la végétation, ces bagnoles rouillant sur leurs parkings, ces manèges enfantins à jamais au repos; ces écoles vides, et aussi ce sarcophage en béton coulé grâce à de hélicoptères survolant la centrale éventrée...Un sarcophage pour tenter de limiter la radioactivité....et présentant des fuites."Mais l'on procéda à son montage “à distance” : les dalles furent raccordées à l'aide de robots et d'hélicoptères, d'où des fentes. Aujourd'hui, selon certaines données, la surface totale des interstices et des fissures dépasse deux cents mètres carrés et des aérosols radioactifs continuent à s'en échapper..."
L'Homme n'a pas pu anticiper l'accident et toutes ses conséquences techniques ou humaines. Cette longue suite de témoignages terrifiants le démontre et fait froid dans le dos."Il n'y a pas de roman de science-fiction sur Tchernobyl. La réalité est encore plus fantastique!"
Une lecture indispensable et terrifiante.
"Avec une hache ou un arc, ou même avec un lance-grenades et des chambres à gaz, l'homme ne peut pas tuer tout le monde. Mais s'il a l'atome à sa disposition...."
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Svetlana Alexievitch est biélorusse. La Biélorussie fut particulièrement touchée par la catastrophe de Tchernobyl : la centrale est à quelques kilomètres de sa frontière et, par manque de chance les vents soufflaient du sud au nord à 1h 23, le 26 avril 1986.
L'auteure enquête, selon sa méthode : elle relève les témoignages et les transcrit tels quels, sans commentaire. Sont interrogés ici quelques survivants des employés de la centrale, des pompiers et des militaires qui durent intervenir, leur entourage, ainsi que les habitants des régions évacuées.
On se demande où est le pire : dans les souffrances insupportables de la population ou dans le déni et le mensonge pratiqués par les responsables politiques ?
C'est hallucinant.
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Dix ans après Tchernobyl, Svetlana Alexievitch donne la parole aux habitants, aux ouvriers et aux victimes qui ont été touchés de près par la catastrophe.

Elle interroge ceux qui sont restés dans les zones contaminées, les vieux qui n'ont pas voulu quitté leur maison, leur village, leurs racines. Les voleurs, les criminels et autres réprouvés qui ont fui les prisons ou la société. Les Russes du Tadjikistan, de Tchétchénie, de Kirghizie, Tadjik qui ont fui les guerres intestines et les velléités indépendantistes des républiques du Sud de l'URSS. Puis elle interroge les militaires, les pompiers et les autres héros, enrôlés parfois malgré eux dans cette drôle de guerre contre un ennemi invisible. Des hommes déchirés entre leur désir de vie et leur patriotisme, leur foi en l'homme et en l'Etat et l'horreur de la situation. Enfin elle donne la parole aux habitants déplacés, aux vies brisées, aux mots terribles comme « vous êtes écrivain, mais jusqu'ici aucun livre ne m'a aidée, ne m'a permis de comprendre ».

Pas question ici de fiction, non, ici c'est la réalité qu'on se prend en pleine figure, quand l'homme joue à l'apprenti sorcier, quand il est dépassé par les conséquences de ses actes, quand il condamne l'avenir, car les victimes de Tchernobyl ce sont les enfants, nos enfants. D'ailleurs l'auteure dira « plus d'une fois, j'ai eu l'impression de noter le futur ».

Certains diront que Tchernobyl c'est avant tout la faillite du communisme, qu'une telle catastrophe n'est pas possible dans le monde occidental. C'est bien sûr oublier que les Japonais, aidés des Américains, n'ont pas fait – et ne font toujours pas - mieux à Fukushima. C'est oublier les intérimaires qu'on envoie nettoyer les sites avec une protection dérisoire et inappropriée … C'est oublier les piscines d'eau radioactive qui se remplissent tous les jours un peu plus, les futs de déchet qui s'empilent, les containers de terre souillées, … dont on ne sait toujours pas quoi faire …

Tchernobyl, un pays dont on dit que ce n'est plus une terre mais un laboratoire.

Tchernobyl, un mystère qu'il nous faut encore élucider. C'est peut-être une tâche pour le XXIème siècle. Un défi pour ce nouveau siècle.

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A lire absolument, le meilleur livre sur le sujet, à mon sens.
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Lire ce livre c'est se confronter avec la souffrance des populations ayant survécu à la tragédie de Tchernobyl. C'est entrer dans leur intimité grâce au talent de l'écrivain qui sublime leurs témoignages (comme dans le superbe livre 'la fin de l'homme rouge' du même auteur).La lecture d'une seule traite est difficile. J'ai commencé, mis en attente puis repris et enfin terminé ce livre. Mais cette lecture est nécessaire pour tous et encore plus pour tous les partisans du nucléaire ' cette énergie propre'..., oui ,tant que tout se passe bien..... Comment ne pas penser aussi à la France et ses 58 réacteurs nucléaires et ses 19 centrales, le parc le plus important au monde ramené à sa population ? Les déchets radioactifs enterrés à La Hague et leur transport à travers le pays sont une réalité. Oui, il est plus facile de se dire que cela n'arrivera pas chez nous en fermant les yeux.
et pourtant........
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Quelle claque !
Un des livres les plus poignants et bouleversants que j'ai lus ces dernières années.
De l'humain, rien que de l'humain dans toute sa tragédie, son impuissance et son incompréhension face à une situation apocalyptique et à l'inexorable. L'auteur nous livre des témoignages puissants sans jugement aucun. Il ne s'agit pas de condamner ou juger qui que ce soit, bien au contraire.
Un concentré d'humanité qui nous ramène à ce que nous sommes sans doute vraiment.
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Le 26 avril 1986, à 1 h 23 le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait au cours d'un test de sûreté.
600 000 " liquidateurs " sont envoyés sur les lieux de l'accident et se relaient pour maîtriser l'incendie.

Svetlana Alexievitch a laissé la parole à ces survivants de la catastrophe, à ces anonymes qui ont côtoyé la mort et se sont livrés à coeur ouvert avec dignité.

Le premier témoignage de la jeune femme du prologue " Une voix solitaire " nous plonge dans l'horreur et l'inimaginable.
Elle raconte qu'elle et son conjoint s'aiment, ils sont jeunes mariés. Elena est enceinte.
Son mari, Vassili, est pompier. En allant sur les lieux de l'accident sans équipement adapté il a été exposé aux niveaux extrêmement élevés de radiations et elle le retrouve dans un état méconnaissable à l'hôpital.

" Les médecins répétaient qu'ils étaient empoisonnés aux gaz, personne ne parlait de radiation. " ( Citation du livre )

Vassili est alors transféré à Moscou avec ses collègues qui ont été irradiés. Elena décrit les quatorze derniers jours de son mari, son agonie, son corps qui se délite devant ses yeux.
Le témoignage de la jeune femme est tellement perturbant, déchirant, que j'en avais les larmes aux yeux.

" Quelqu'un m'exhorte :
— Vous ne devez pas oublier que ce n'est plus votre mari, l'homme aimé, qui se trouve devant vous, mais un objet radioactif avec un fort coefficient de contamination. " ( Citation du livre )

Les habitants n'ont pas peur car ils ne connaissent rien sur l'atome, et la radioactivité n'a ni odeur ni couleur. Elle ne se voit pas et c'est pourtant la plus dangereuse. Les gens sont sidérés qu'on leur interdise de manger leurs légumes et de boire l'eau qui paraît bonne.

Les liquidateurs, civils et militaires, sont payés trois fois le salaire mensuel plus des primes pour travailler huit heures par jour dans la poussière radioactive aux alentours de la centrale. Et ils ont tous reçu des dosimètres qui ne fonctionnent pas.
" Or, ces dosimètres n'étaient pas chargés. Il fallait les charger d'une dose de radiation initiale pour qu'ils puissent fonctionner. En d'autres termes, on nous avait donné des joujoux, juste pour faire bien. "
( Citation du livre )

On donne ordre d'évacuer un peu trop tard les zones contaminées (Pripyat et Tchernobyl). Les habitants ne sont pas autorisés à emmener leurs animaux domestiques ; ces derniers seront par la suite abattus. Ces scènes crèvent le coeur.

Les " Tchernobyliens " sont traités comme des pestiférés une fois arrivés dans des villages qui présentent moins de danger. On les fuit, on les rejette, on craint trop la contamination. Et malheureusement ils ont déjà été grandement exposés aux radiations.

" — Les gens ont peur de nous. Ils disent que nous sommes contagieux. Pour quels péchés Dieu nous a-t-il punis ? " ( Citations du livre )

Le président Gorbatchev parle au monde en disant que tout va bien, que la situation est sous contrôle alors que pendant ce temps meurent les hommes victimes des radiations et que leurs femmes accouchent de bébés morts-nés ou vivants mais pas pour longtemps car atteints de diverses malformations.

On se rend bien compte que dans ce pays règne la culture du secret et du mensonge et que la vie humaine ne compte pas.
On y pratique la politique de désinformation.

Chez nous en France en 1986, les autorités nucléaires nous avaient sciemment menti en affirmant que la radioactivité après la catastrophe de Tchernobyl était " non significative pour la santé publique ".
Comme par hasard le nuage radioactif nous avait miraculeusement épargnés alors qu'en Angleterre et en Grèce les mesures révélaient un niveau inquiétant de radioactivité. Et tandis que nos voisins européens prenaient des mesures de précaution, en France tout allait bien !

Dans " La Supplication : Tchernobyl, chroniques du monde après l'apocalypse ", l'auteure s'intéresse aux sentiments des habitants de Biélorussie qui, jusqu'alors, n'avaient pas pu ou pas voulu parler de ce qu'ils avaient vécu.
On sent une libération de s'être livrés, un soulagement. Mais aussi de la colère, des regrets, des larmes, la résignation et pour certains la résilience au bout.

La plupart sont des témoignages bouleversants d'amour et de mort d'une rare intensité.
Svetlana Alexievitch nous fait entrer dans des vies brisées à travers des récits poignants recueillis dont le lecteur ne sortira pas indemne.

" Mon Artiomka a sept ans, mais on lui en donne à peine cinq. Il ferme les yeux et je pense qu'il s'est endormi. Alors, je pleure, car je crois qu'il ne me voit pas. Et il me dit :
— Maman, est-ce que je meurs déjà ? "

Dans leurs confessions intimes et terrifiantes tous ces témoins ont rendu hommage aux morts ; aux maris, à ceux qui se sont sacrifiés, aux enfants qui n'ont pas survécu, et à tous ceux qui vivent encore avec la maladie.
Nous, lecteurs, on reste impuissants, bouleversés, à pleurer pour tous ces martyrs de Tchernobyl. Et on se pose une question :
Qu'est-on face à un puissant lobby nucléaire qui n'hésite pas à nous mentir après son incapacité à gérer l'après-catastrophe ?

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Terrifiant est sans doute le mot qui résume le mieux le livre de Svetlana Alexievitch. le prix Nobel de littérature a rassemblée ici des témoignages de Russes et d'Ukrainiens (à l'époque l'URSS) qui ont vécu de près les évènements, comme les liquidateurs ou d'un peu plus loin comme les scientifiques ayant tenté d'alerter le gouvernement et la population de la dangerosité des radiations. Difficile cependant de faire entendre sa voix face au puissant parti communiste. Trente ans après les évènements de Tchernobyl, ces témoignages sont vraiment frappants, de quoi faire réfléchir sur nos actions passées et sur les décisions qui devront (peut-être?) être prise dans les années à venir. Des témoignages aussi bouleversants qu'instructifs. A mettre entre toutes les mains.
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Magnifique recueil de témoignages de multiples personnes, liquidateur, femme au foyer ou embarqué d'office dans ce terrible drame. On y retrouve ce fatalisme si ancré dans la culture Russe, de superbes phrases aussi glaçantes que romantique. la comparaison avec la guerre y est omniprésente, seul point d'amarrage pour ces gens pris dans l'horreur, le mensonge et la mort tout autour.
on y croise surtout l'ignorance puisque le mensonge est retombé plus vite que les particules sur les villages avoisinants, on y côtoie aussi le courage, la folie, le sage qui ne sait pas quoi faire avec "tout ça", l'intellectuel qui analyse, ça déborde de dévouement, d'abnégation, et de morts, de maladies connues ou non, et la nature qui dérive mais qui reprend aussi ses droits.

Le travail de l'auteure, après avoir recueilli toutes ces souffrances, a du mettre en pages tous ces mots si importants lorsqu'ils expriment l'inconcevable. le texte est sublime. Il regorge d 'humanité mais pas forcément d'humanisme (comment tant de mépris du pouvoir?!). Chaque témoignage apporte à la reconstruction des évènements, chaque personnage parle avec son âme, son tempérament et son vécu.
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