Maltempo

On ne présente plus Lionel Papagalli dit « Alfred » son pseudonyme d'auteur de Bande dessinée. « Fauve d'or » à Angoulême en 2014. « Maltempo« , qui paraît cette semaine chez Delcourt/Mirages, clôt habilement la « trilogie italienne » formant trois One Shot qui peuvent se lire indépendamment les uns des autres. Beaucoup de tendresse dans cet album BD, de l'émotion, de l'humour et une façon habile de dépeindre les tourments de l'Italie actuelle. Nous sommes dans un village du Sud de l'Italie. Mimmo a 15 ans et, avec les autres jeunes membres de leur groupe de rock'n'roll, il souhaite participer a un « télé crochet » qui pourrait signifier une porte de sortie. Ils en rêvent. L'ennui, le chômage, la pauvreté, les filets tendus par la mafia pour attirer ces garçons paumés dans leurs griffes afin de servir de piétaille tout juste bonne à finir en prison. Autant d'éléments qui peuvent faire basculer une vie dans un sens ou dans l'autre. On aborde aussi la thématique de la montée de l'extrême droite en Italie avec ces illustrations montrant de jeunes militants de Giorgia Meloni placardant leurs affiches. Mimmo, lui, veut s'échapper et il sait que la musique peut lui permettre de quitter ce territoire perdu. Une BD sensible et délicate mise particulièrement en valeur par les illustrations et le scénario d'Alfred. Laurence Croix a elle aussi réussit un travail formidable aux couleurs. La façon d'aborder l'adolescence et ses rêves, ses envies est très juste. J'ai littéralement adoré cette BD profondément actuelle. Je vous invite à la découvrir, vous ne serez pas déçu.
Lien : https://thedude524.com/2023/..

Maltempo… Maltempo, ma come possiamo crederci?!
Maltempo, c'est le « mauvais temps ».
Comment diable peut-on l'envisager dans une région aussi belle que les Pouilles ?
Mais ce pourrait-être tout aussi bien les Abruzzes, la Basilicate ou la Campanie, ces régions magnifiques coincées quelque part entre la mer Adriatique à l'est, et la mer Ionienne au sud.
Comment pourrait-on croire que le mauvais temps puisse s'installer dans ce petit coin d'Italie accablé de tant de beautés ; les collines ondulantes, les côtes fracassantes…
Et de couleurs ; oh, toutes ces teintes surgies de nulle part, des teintes inimaginables portant en elles tout le mystère du monde…
Et de senteurs ; ce sont les parfums de la cuisine italienne, celui des champs fleuris chauffés à blanc par un soleil trop direct, et celui de la peau des filles, bien sûr…
Comment pourrait-on croire que le mauvais temps puisse s'installer dans ce coin d'Italie accablé de soleil et… de misère aussi.

Merci aux éditions DELCOURT / MIRAGES qui m'ont fait parvenir ce très bel album dans le cadre d'une opération Masse Critique ; Maltempo est une très, très belle surprise et je suis ravi d'avoir été sélectionné.

Deux autres belles surprises accompagnaient cette BD : une carte postale de l'auteur représentant un village perché sur une côté rocheuse, une route sinueuse, un garçon sur son scooter, une guitare dans son dos… et un médiator ! Un vrai, pour gratter les cordes de sa guitare !

J'ai limite pensé que l'éditeur cherchait à m'acheter… avant de me rendre à l'évidence ; certaines journées de votre vie peuvent être vécues comme de vrais cauchemars, mais d'autres sont comme la douceur de l'aube ; un instant de grâce. Il faut juste savoir le mesurer et l'accepter avec reconnaissance.

Je n'attends donc pas davantage pour vous dire que cet album est mon coup de coeur BD de la rentrée littéraire 2023.
Il y a ici tout ce que j'aime ; Une histoire crue, belle, dure et très engagée. Un peu comme la vie. Et comme le rock'n'roll ; qui s'y frotte s'y pique !
Comment pourrait-on résister au charme de cette belle tragédie italienne ?
Il y a Mimmo, un garçon gentil, gentil mais revanchard. Mimmo le héros, avec sa guitare et son scooter, Mimmo qui aide volontiers les grand-mères à porter leur cabas et qui a un peu peur des filles… auquel il plaît bien, mais sans trop le remarquer, ce qui fait tout son charme. Il y a Gennaro - dit Mortadelle - le fils de l'épicier. Il y a aussi Cesare, l'idéaliste, aux yeux couleur d'azur, celui qui parle peu mais agit beaucoup. Et il y a Guido aux cheveux longs, un peu spécial mais pas méchant. Un peu con disent certains, mais son tempérament extraverti cache de lourds secrets. Lui, est tout le contraire de Cesare ; il parle beaucoup (trop certainement) mais il fait ce qu'il peut.
Il y a les filles, sans qui aucune histoire ne verrait jamais le jour.
Et puis il y a Alba. Alba la belle.
Et un trio d'affreux colleurs d'affiches, dont ce gros con de Ciro. Pas si gros que ça par ailleurs…

Bientôt, dans le village voisin aura lieu un casting pour une célèbre émission musicale…
Mimmo se dit que c'est une occasion comme il ne s'en reproduira pas de sitôt.
La suite, vous la saurez en parcourant cet album qui retiendra certainement toute votre attention.

Laurence Croix a ici réalisé un travail de mise en couleur remarquable.
Et si vous aimez à votre tour, allez donc jeter un coup d'oeil sur « Come Prima » (2013), et « Senso » (2019), deux autres pépites.

Scamorza, un morceau du sud de l'Italie, le bord de la mer, les grues qui s'agitent pour préparer l'arrivée future des touristes. Et Mimmo qui a un rêve, jouer du rock, remonter son groupe avec Cesare et Guido et participer au grand casting, tenter leur chance, tout sauf retourner au lycée à la rentrée.

Quel sera leur futur sinon ? Bosser sur les chantiers ? Fricoter avec les jeunes de la mafia locale ? Mimmo a un objectif et ne veut pas le lâcher. Alfred nous conte cette envie de contrer le destin tout tracé avec son talent habituel de conteur. Les personnages sont fouillés, l'affection qu'il porte pour eux et ces lieux est palpable.

Alfred puise dans ses souvenirs pour nous raconter son Italie. Dans ce troisième tome de ce qui compose une trilogie (après Come prima et Senso) on retrouve les odeurs, la lumière, la beauté des instantanés sur lesquels on s'arrête, forcément. On a envie d'être sur le Vespa de Mimmo, de courir dans l'herbe avec Lupo, de répéter avec le groupe, d'embrasser Alba, aussi.

La parution d'un album d'Alfred est pour moi un évènement, un moment particulier. Et ça n'a pas manqué une fois de plus. Avec la sensation d'une page qui se tourne, comme une histoire qui se termine. Une triple histoire italienne vers laquelle je reviendrai de temps en temps, c'est certain.

A lire en écoutant les deux titres composés à l'âge de 16 ans et réenregistrés par Alfred.

Retrouve la vidéo pitch d'Alfred sur ma page et dans ma story sur instagram

J'avais déjà lu des ouvrages d'Alfred : « Senso » et son oeuvre en binôme avec Lewis Trondheim « Castelmaure ».
A chaque fois, j'avais aimé les ouvrages. Mais j'avoue que je ferme « Maltempo » en ayant eu un vrai coup de coeur.

Dans cet ouvrage coloré, j'ai pour ainsi dire tout aimé. Tout d'abord le dessin et les couleurs que j'ai trouvé superbes. Je mets une mention spéciale aux scènes de transes musicales, quasi hypnotiques dans lesquelles j'ai plongé avec un grand plaisir. D'ailleurs ces scènes m'ont fait penser à ce que j'imaginais lorsque je lisais le « Vernon Subutex » de Virginie Despentes.

Les personnages ensuite, cette série de personnages avec de vraies gueules.
Il y a bien entendu le personnage principal Mimmo que j'ai trouvé particulièrement attachant. Lui qui a cette volonté chevillée au corps de s'en sortir coûte que coûte et de ne pas finir paumé comme bien d'autres jeunes avant lui dans le coin, coincés entre petites magouilles et grosses conneries qui envoient en prison ou au cimetière. Mimmo veut s'en sortir et pour cela il compte se servir d'une arme bien différente de celles utilisées fréquemment dans le coin, la musique.

Et puis, il y a la ribambelle de personnages secondaires, les membres de son groupe sans nom, les ami(e)s, les petits, les méchants, les passants…

Tout cela forme une atmosphère qui m'a complètement emporté. le temps de ces quelques dizaines de pages, j'étais en Italie, sous la chaleur écrasante de ce sud aride, prêt à plonger dans la mer pour me rafraîchir et à aller applaudir Mimmo lors de son concours.

Et puis il y a quelques trouvailles dans le scénario que j'ai particulièrement aimé mais que je ne révélerais pas ici 😉.

Le seul regret est finalement que ce soit le volume final de cette trilogie italienne. J'aurais aimé continuer à parcourir l'Italie et retrouver ces personnages attachants dans d'autres aventures.

Un très grand merci aux éditions Delcourt et à Babelio pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre d'une Masse Critique.

Je remercie à nouveau toute l'équipe de Babelio et plus particulièrement Nicolas qui m'a proposé ce roman graphique, ainsi que les Editions Delcourt/Mirage qui me l'ont envoyé.
Après « Come Prima » et « Senso », Alfred clôt sa trilogie italienne en nous proposant un nouveau récit, totalement indépendant, qui a pour toile de fond un petit village du sud de l'Italie où la jeunesse est coincée entre le marteau de la mafia et l'enclume de la misère.
Les ados trainent toute la journée dans ce village où tout le monde se connait et où rien n'arrive jamais. Au milieu de tout cela se débat un jeune adolescent de quinze ans, Mimmo, qui refuse de céder aux mafiosos et à la misère. Son rêve est d'échapper à la fatalité d'une vie au rabais et de quitter ce village où rien de bien ne lui arrivera jamais. Il a la conviction que c'est grâce à sa guitare et à son rêve de Rock'n'roll qu'il y parviendra. Aussi quand il apprend que le casting d'une célèbre émission musicale débarque, il n'a plus qu'une seule obsession, y participer afin de ne pas laisser passer sa seule chance de partir.
Cet album commence par une très belle scène aux cadrages cinématographiques. Un travelling de nuit aux couleurs bleutées, sans aucune bulle, qui pose le décor. Tout est dit dans ces quatre premières pages. Les dessins aux couleurs chaudes et aux traits bien marqués subliment le climat, la végétation et l'architecture de ce petit village de bord de mer typique du sud de l'Italie dans lequel nous sommes émergés. Avec le héros, nous explorons les ruelles et les venelles désertées par la chaleur ainsi que les petites routes dans une garrigue roussie par le soleil avec toujours en toile de fond, la mer. le dépaysement est assuré et la « Dolce Vita » au bout du chemin.
Une lecture plaisante dans laquelle on se laisse entrainer et qui se fait d'une seule traite car on veut absolument en connaître le dénouement quel qu'il soit.

Merci aux éditions Delcourt de m'avoir permis de découvrir, grâce à une Masse Critique spéciale, cet album d'Alfred, avec en plus en cadeau une carte postale et un médiator. J'avais découvert (et apprécié) cet auteur avec "Come prima" et je ne savais pas qu'il avait réalisé une trilogie italienne. Il ne me reste plus qu'à lire "Senso" !
C'est l'histoire de quatre jeunes qui montent un groupe de musique, mais pas vraiment des jeunes gens dans le vent ou des Fab Four ! Il y a d'abord Mimmo qui vit seul avec son père et qui rêve de quitter son village grâce à la musique, alors qu'il n'a même jamais pris le train. Puis Gennaro, dit Mortadelle, le fils de l'épicier qui répète souvent les critiques de son père, contre les migrants ou d'autres personnes, sans se poser de questions. Ensuite Guido qui traficote avec des amis pas très nets et qui fait le malin en racontant ses soirées avec des filles alors que tous les soirs il va à l'hôpital pour veiller sa mère mourante. Et enfin Cesare que son père a mis dehors et qui regrette le saccage de la nature car il aime les arbres,… au point de plastiquer des chantiers de construction d'hôtel !
Ils vivent dans un village imaginaire du sud de l'Italie, Scamorza (un nom qui parlera aux amateurs de fromage !) Mais leur village est à l'unisson avec les maux bien réels de l'Italie actuelle : la mafia avec ses trafics et ses règlements de compte violents, le retour du fascisme et la xénophobie, les installations touristiques qui sont construites aux dépens des forêts et des jardins, des jeunes qui ne voient pas quel pourrait être leur avenir "à part magouiller ou crever la misère sur les chantiers"…
Autour des quatre musiciens, il y a une belle galerie d'autres personnages. le petit Lupo qui a l'air de toujours jouer, mais qui est en fait très attentif à tout ce qui se passe et qui n'hésite pas à venger Mimmo quand les apprentis fascistes du village cassent sa guitare. le groupe des filles, et particulièrement Alba, qui accompagne les rêves de tous les garçons, encourage Mimmo et va finalement l'accompagner à Rome."L'innocent du village" qui mendie, dont presque tout le monde se moque et qui finalement va permettre à Mimmo, qui se retrouve seul du groupe des quatre musiciens, de remporter le casting de musique.
Les dessins d'Alfred et les couleurs de Laurence Croix nous offrent plusieurs univers graphiques : de belles planches sur la nature, des nuits bleutées calmes ou très agitées, les visions oniriques ou fantastiques des chiens de Mimmo, des silhouettes avec des traits multicolores pour montrer la force de la musique. Dans ce style, les pages 82 à 86 sont vraiment superbes … Il y a vraiment de belles trouvailles, comme ces planches "sans paroles" où notre esprit peut vagabonder à sa guise en suivant les personnages ou en se promenant dans les paysages. Les pages du casting musical où les paroles et la musique rejoignent tous les paysages du village sont aussi remplies de poésie et d'émotion. Mes deux planches préférées sont la première avec cette belle vue du village au bord de la mer et les pages 178-179 où Mimmo et Alba (qu'on ne voit pas !) parlent d'avenir sur fond de mer et de ciel étoilé, avec ce message "Fais-moi confiance, on va se débrouiller…"

Dans une Italie intemporelle, quelque part entre les année 60 et aujourd'hui, Mimmo a 15 ans et s'ennuie. Ce n'est pas une tête à l'école, son avenir est limité, son seul rêve est de jouer de la guitare. Alors lorsqu'il apprend qu'il va y avoir un casting pour participer à un ersatz de la Star Ac ou de Nouvelle Star, il décide de remonter son ancien groupe avec ses amis. Il est facile de convaincre Gennaro, qui traine comme lui dans leur village, plus compliqué pour Cesare, leur chanteur qui fait partie d'une bande limite loubards; En revanche Mortadelle a disparu de la circulation, il se cache près du chantier d'un futur hôtel qui vient juste de sauter. Une fine peinture de caractères, pleine de poésie et d'humanité, un graphisme élégant et net, des couleurs franches - comme on imagine un petit village dans le sud de l'Italie, cette histoire est une réelle réussite, une chronique réaliste mais avec quelques rebondissements émouvants. On est porté par l'espoir iraisonné (les plus beaux) de Mimmo qui souhaite juste chanter pour les autres et la conclusion est l'une des plus attendrissante qui soit:
A lire absolument§

Mimmo Maltempo a 15 ans. Il rêve de s'évader de son village, de jouer de la musique, d'être une rock star.
Alors quand il trouve l'affiche d'un casting qui aura lieu près de son village, il y voit la chance de sa vie. Il va convaincre les membres de son ancien groupe, et amis d'enfance, de passer les auditions. Parviendra-t-il à réaliser son rêve ?
J'ai beaucoup aimé ce roman graphique.
Les dessins ne sont pas mes préférés surtout en ce qui concerne les personnages, en revanche les paysages sont très beaux. L'auteur à réussi à dessiner la musique. J'ai trouvé ça très ingénieux sa façon de faire. On devine le son, le plaisir des musiciens et l'ambiance que la musique créé.
Maltempo vit dans un petit village d'Italie, avec sa bande de copains, ses ennemis de toujours. Rien ne bouge, tout semble figé. C'est à la fois doux et triste. Maltempo étouffe, il brûle de s'évader et il fera tout pour y parvenir. Mais ces rêves, les autres membres ne les partagent pas avec autant de force.
J'ai trouvé ce graphique touchant et émouvant, l'histoire est racontée avec beaucoup de pudeur.
J'ai passé un très bon moment.

Mimmo à 15 ans et nourrit le rêve de quitter son village du sud de l'Italie, pour vivre sa vie en devenant musicien. L'opportunité se présente le jour où le casting d'une émission musicale renommée fait escale dans son village. Déterminé à concrétiser ses aspirations, Mimmo, décide avec l'aide de ses copains de reformer leur groupe.

Ce récit initiatique explore les thèmes de la jeunesse, des rêves, de la musique, du désespoir et de la recherche de soi. Entre la pauvreté, la mafia et la violence, une réalité se dévoile, offrant peu d'espace aux rêves pour ces jeunes tentant de trouver leur voix dans la société.

L'histoire qui met en lumière la puissance de l'espoir et de la résilience. C'est également une ouverture vers la réalisation des rêves. Mimmo est un personnage attachant qui reflète l'espoir, dont l'aventure captivante se lit d'une traite. Les dessins d'Alfred nous transportent vers une Italie lumineuse. C'est plein de vie et d'émotion, avec des couleurs faites de nuances de jaune et de bleu qui sont prédominantes. L'ambiance est à la fois mélancolique et chaude. Maltempo est une bande dessinée touchante, inspirante et remplie de sensibilité que nous avons beaucoup aimé.

Un coup de coeur
Lien : https://www.instagram.com/bd..

Ce roman graphique est un coup de coeur, à la fois cru, naïf et poétique. A hauteur d'adolescence, on découvre la peur et la violence en même temps que l'espoir, le courage et la volonté. Les illustrations font la part belle à un paysage idyllique mais on sait que derrière toute cette beauté de la nature il y a la réalité. Et elle ne donne pas beaucoup d'espoir aux jeunes. Pour Mimmo, il n'est pas question d'abandonner son rêve, et il dépasse les frontières de son petit village. Pour parvenir à ses fins, il est bien décidé à embarquer tout le monde. En vrai, le rêve de Mimmo c'est être sélectionné avec son groupe de musique pour un concours télévisé, jouer du rock'n roll et découvrir un autre horizon. Sauf que ses potes ne sont pas très assidus et que c'est une lutte de tous les instants pour échapper à la pauvreté et à des situations familiales compliquées. Il n'y pas vraiment de place dans leur vie quotidienne pour répéter et se réunir au calme, pour progresser et espérer atteindre la finale. Mais Mimmo qui sillonne les rues du village en vespa, avec sa guitare, est un tourbillon d'énergie qui n'oublie pas ce qu'il veut. Au milieu de tout ça, il y a le village, où les touristes vont se précipiter dès que les chantiers des hôtels seront terminés, mais c'est celui aussi où les idées xénophobes sont affichées, et c'est celui aussi où la mafia "gère" les choses en toute discrétion.
J'aime beaucoup Mimmo car il incarne très bien ce qui fait la force de l'adolescence: un idéal à atteindre, déplacer des montagnes, y croire toujours. Pas de place pour la résignation malgré les ennuis et les contretemps. S'y prendre un peu n'importe comment et avoir la conviction que ça va marcher.
Merci donc à Babelio et Delcourt pour cette découverte, et je garde très précieusement le mediator qui accompagnait l'envoi du livre comme rappel à moi-même de ne rien lâcher et de poursuivre son rêve jusqu'au bout!