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EAN : 9791096673926
148 pages
LAZARE ET CAPUCINE EDITIONS (23/05/2023)
2.71/5   19 notes
Résumé :
Itinéraire sanglant et halluciné d'un jeune homme, meurtrier en série, qui séduit puis assassine sordidement des jeunes femmes rencontrées au hasard de son chemin, laissant à dessein une trace sanglante bien identifiable. Il va pourtant tenter de revenir sur son enfance tourmentée, essayer d'échapper à ses démons, refaire sa vie, mais l'amour appelle inexorablement le sang. Un juge va se lancer à sa poursuite et le retrouvera, quinze ans après, alors qu'il vit reclu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Pascal Alliot m'a sollicitée via les réseaux sociaux pour découvrir son roman, dont acte.
L'histoire commence dans la seconde moitié du XIX° siècle (vers les années 1866) dans une région… qui me parait être sortie de l'imagination de l'auteur car aucun des noms de villes citées n'est référencé… malgré une multitude de lieux, de rues et de villages nommés… Bravo pour ce travail de « précision géographique virtuelle » si c'est le cas… et sinon, c'est que je ne suis pas douée pour les recherches sur le Net 😊 Un petit « plus » pour l'histoire serait de proposer au lecteur une carte de cette région imaginaire afin de mieux repérer les lieux.
Comme son titre le laisse imaginer, « Journal ordinaire d'un assassin pas ordinaire » raconte le parcours sanglant d'un meurtrier, Fabricio Mauro.
Le début liste le déroulement des meurtres de 10 jeunes filles, plus un jeune garçon qui n'est qu'un « dommage collatéral ». Cette longue série est un peu lassante, d'autant que le déroulé est très similaire d'un assassinat à l'autre… mais cela signe la « patte » d'un tueur en série !
Le juge Mourrisseau ne s'y trompe pas et l'arrestation de ce maniaque devient sa priorité absolue.
La seconde partie de ce roman revient sur l'enfance de Fabricio, marquée par la violence quotidienne subie de la part de son père.
Nous faisons ensuite connaissance avec le juge, suivant son parcours de l'enfance à son poste de magistrat.
Mon avis : un récit assez linéaire en dépit des quelques retours vers le passé des protagonistes, beaucoup de descriptions et de détails sur les divers lieux où se rend ce meurtrier, des scènes de meurtres un peu répétitives, donnent à l'histoire, pourtant très courte, un manque de dynamisme et de suspense. Les personnages sont assez détestables, y compris les victimes… ce qui m'a empêchée d'éprouver de la compassion pour elles. Un scénario cependant bien trouvé mais l'ensemble ne m'a pas vraiment emballée… d'autant que plusieurs fautes de syntaxe ont gêné ma lecture…
A voir… si cet auteur décide d'écrire un second roman…
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Milieu du 19ème siècle. Un mystérieux tueur en série sévit le long du canal de Beaulauris. Plus de 20 jeunes femmes sont sauvagement assassinées. Un homme, le juge Mourrisseau, n'aura de cesse de trouver le coupable et de stopper ces horribles meurtres.

Pascal Alliot manie avec brio un style vintage un peu suranné qui vous transportera aisément dans une campagne imaginaire d'il y a deux siècles. L'écriture élégante (mais néanmoins fleurie, ne le mettez pas entre toutes les mains! ) permet aussi de se distancier des horreurs commises et de les appréhender comme un lointain souvenir plus que comme une terrible réalité.

Dommage, par ailleurs, que le roman pêche par une surenchère de scènes🥵. Si certaines peuvent apporter une certaine tension narrative, elles deviennent rapidement répétitives et artificielles, reléguant les personnages féminins à de simples objets de désir, à la merci de leurs pulsions charnelles. Cette vision dégradante de la femme est difficilement justifiable, même au regard des normes sociales de l'époque.

Je ressors donc mitigée de cette lecture qui a, par moment, heurté mes sensibilités féministes. Mais qu'on ne se méprenne, un autre public y trouvera un thriller old school qui se lit sans s'ennuyer une seconde!
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Chronique sur le livre « JOURNAL ORDINAIRE D'UN ASSASSIN PAS ORDINAIRE » de Pascal Alliot (Editions Lazare et Capucine - 2023)


Pascal Alliot est un auteur français vivant en Espagne. « JOURNAL ORDINAIRE D'UN ASSASSIN PAS ORDINAIRE » est son tout premier livre.

Pascal Alliot m'a contacté il y a quelques mois pour me proposer de lire et chroniquer son livre. Ce fut une belle découverte.

Le récit se déroule au milieu du 19ème siècle. Fabricio Mauro (ou Virgile Lauquers) est un beau jeune homme toujours habillé de blanc, personnage central de ce thriller un peu spécial.

L'histoire commence avec une première partie où l'on découvre les divers meurtres perpétrés par notre homme. Toujours aux alentours du canal de Beaulauris, plusieurs femmes, toutes belles avec une belle poitrine et de belles fesses. Bref, un critère qui revient constamment et la mort leur est infligée avec le même modus operandi. Il en va ainsi d'une bonne dizaines de jeunes femmes.

La seconde partie est consacrée à Fabricio Mauro et son passé. L'on y apprend son enfance, et d'où lui viendra plus tard cette envie irrésistible de sexe et de meurtre. Cette partie est assez bien détaillée et l'on comprend bien le pourquoi de cette transformation, qui changera sa vie à tout jamais.

La troisième partie, quand à elle, est destinée au juge Mourrisseau. Un homme respectable qui prend son travail à coeur et qui n'aura de cesse de pourchasser cet impitoyable meurtrier. Ce sera l'affaire de toute une vie et il n'abdiquera jamais, malgré la difficulté et la lenteur de cette enquête hors du commun.

La quatrième partie évoquera l'exil nécessaire de Fabricio Mauro, obligé de quitter son premier travail dans les mines de sel, l'endroit étant devenu trop dangereux et ne souhaitant pas se faire repérer.

La cinquième partie verra voir enfin l'arrestation de notre homme ainsi que son jugement. Mais que se passera t-il réellement lors de cette audience ? Aucune preuve, après tant d'année, n'a pu être trouvée. Fabricio Mauro pourra t-il être jugé comme il se doit ? Les « hommes » en ont ils seulement le droit ? Fabricio Mauro est-il réellement le vrai coupable ?
Cette cinquième partie verra s'accomplir quelque chose de totalement inattendu...

L'épilogue enfin, terminera cette folle histoire … Je ne peux en dire plus sous peine de gâcher le suspense.

J'ai apprécié ce petit moment de lecture. Même si la première partie ma un peu déçue dans le sens où je m'attendais à lire véritablement un journal intime du tueur et que les meurtres qui y sont racontés montrent quelques redondances, la seconde partie commence à être plus intéressante et mieux détaillée. le suspens est vraiment là vers la seconde partie du livre, lorsque l'on arrive à l'arrestation. le dénouement va t-il être à la hauteur de vos attentes ? Sans doute ! du moins cela fut mon cas.

Je n'ai pas cependant réussi à m'attacher à quelque personnage que ce soit et le fait que les endroits géographiques relèvent de l'imagination de l'auteur, cela m'a empêché de me plonger totalement dans l'enquête. Cependant ce fut un bon moment de lecture.

Un grand merci à Pascal Alliot et aux Editions Lazare et Capucine pour leur confiance.
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Un roman court à la plume très élégante.


L'action se déroule à la fin du XIXème siècle. le récit s'ouvre sur Fabricio Mauro qui, sous un nom d'emprunt, s'est fait embaucher comme gardien du phare d'Amboise pour se faire oublier. Parce que Fabricio n'est pas n'importe qui. C'est le tueur du canal, qui a beaucoup oeuvré. Alors, pour mettre fin à cette spirale dans laquelle il était englué, il a postulé à ce poste solitaire, loin de tout et surtout des tentations. Ce phare est une sorte de purgatoire symbolique pour Fabricio qui y cohabite avec ses fantômes. Il y a là comme une possibilité de rédemption, en veillant à la sécurité des marins.

Ne cherche pas à situer l'action, les lieux décrits n'existent que dans l'esprit de l'auteur (ca m'a un peu perturbée au début de ma lecture). le canal de Beaulauris vient d'être mis en service, et c'est le long de ses rives que va sévir Fabricio.

La première partie de ce roman est un peu longue et répétitive. Elle présente chacune des victimes de façon précise : son lieu de vie, son quotidien, sa rencontre avec notre tueur et sa mise à mort, qui est à peu de détails près la même à chaque fois. Un point commun entre les victimes : elles sont appétissantes, elles s'ennuient dans leur vie et succombent en quelques instants au charme de Fabricio (même la religieuse). Elles ne sont pas farouches … En même temps, Fabricio est présenté comme une sorte de Casanova devant lequel les femmes se pâment, tant il est avenant et bien fait de sa personne. C'est un peu ce qui fait de lui ce tueur pas ordinaire. Il ne force aucune de ses victimes.

Tout ça fait que l'on a du mal à compatir au malheur desdites victimes. Elles apparaissent plus comme des stéréotypes de femmes faciles qui ne donnent pas une bonne image d'elles et nous empêchent de nous y attacher. Elles ne sont qu'une succession de proies faciles, des objets de désir pour Fabricio répondant à ses fantasmes déviants.

Les parties suivantes nous racontent l'histoire de Fabricio, son parcours, ses turpitudes, ses failles. C'est un jeune homme déterminé, vif, habile, instinctif, travailleur.

Il est question, entre les lignes, de maltraitance infantile, de violences conjugales et de troubles mentaux, le sexe chez Fabricio étant le plus souvent associé au meurtre. Fabricio a grandi dans une famille défavorisée, dans l'ombre d'un père alcoolique et violent. Cela a fait de lui un tueur au sang froid, calculateur, brutal. Ses meurtres deviennent vite mécaniques; il y a peu de variantes de l'un à l'autre, les lieux et les victimes sont repérés à l'avance. Bien qu'il ressente du désir charnel, il n'y a pas de place pour l'affect dans ses gestes.

On va aussi en apprendre plus sur le juge Mourrisseau qui va être en charge de l'affaire. le juge est un homme mesuré et tenace. Son enquête sera longue, elle s'étendra sur des années, mais jamais il ne va baisser les bras : c'est l'enquête de toute une vie. Il est totalement dévoué à son travail, au point d'en délaisser les siens. Il va s'acharner jusqu'à trouver la piste qui le conduira à l'assassin.

Dans ces parties-là, on trouve une nouvelle énergie et plus de rythme. J'ai préféré ces parties-là. Une fois passée l'énumération des meurtres et l'explicatif du modus operandi, ce roman se lit plutôt bien. L'auteur emploie un registre de langue littéraire, élégant, relativement soutenu, qui sied à son récit. L'écriture redevient plus fluide, avec quelques traits humoristiques plaisants.

Je dois dire que je reste un peu sur ma faim. On ne peut pas dire que l'on soit dans un journal, mais plutôt dans un récit linéaire. Ce n'est pas Fabricio qui raconte lui-même son histoire. Nous ne sommes pas non plus dans un polar, malgré le sujet. Il n'y a pas d'enquête à proprement parler. Nous suivons les protagonistes, qui tue pour l'un et qui enquête pour l'autre, mais nous n'entrons dans l'enquête à aucun moment. Nous ne suivons pas les pérégrinations du juge et de son équipe. Ce n'est pas un roman à suspens, il n'y a pas d'angoisse ici. Par contre, j'ai trouvé le petit pied de nez final bienvenue.

Pour autant, malgré la petite longueur de la première partie très descriptive, c'est un roman agréable dont j'ai apprécié le style et l'élégance de l'écriture. Nous sommes à mon sens dans de la littérature générale, ce roman est donc accessible au plus grand nombre. Bien qu'il ne plaira pas, je pense, aux amateurs de frissons, je suis sure qu'il n'aura pas de mal à trouver son public. Il y a une originalité certaine de traiter d'un sujet si noir de prime abord d'un ton si léger et distingué.
Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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😊 A la découverte de 😊
Journal ordinaire d'un assassin pas ordinaire de Pascal Alliot
Éditions Lazare et Capucine

Derrière le portrait placide d'un gardien de phare se cache l'âme d'un meurtrier qui a à son actifs des dizaines de meurtres et qui a mit fin à sa sordide série en venant s'enfermer face à la mer, loin du monde et de la tentation de tuer a nouveau.
Nous allons retracer le parcours sanglant de Fabricio, un jeune homme qui séduit les jeunes femmes en un clin d'oeil, mais sitôt l'acte sexuel achevé, les égorge et leur meurtri le ventre à coup de couteau.
Sur sa trace, le jeune juge Mourrisseau tente de percer le mystère de ce tueur qui signe ses meurtres d'un F sur le ventre, et d'une rose dessinée sur le sol.

Nous découvrons les meurtres de Fabricio les uns après les autres, comment il a su subjuguer ces femmes séduites en un regard. Il leur offre un plaisir intense qui s'achève par un meurtre brusque et une mise en scène. Mais si on apprend foule de détails sur ces femmes, Fabricio nous reste énigmatique et on n'apprend rien sur ses motivations. Nous sommes comme ce juge, témoin impuissant de ces dépouilles, qui ne comprend pas le pourquoi de ce déchaînement de violence.
La suite nous livrera plus en détails les démons qui hantent Fabricio et les origines de cette orgie sanguinaire. C'est ainsi que nous découvrons la vie de Fabricio, devenu Virgile et gardien de phare pour échapper à toute cette violence et surtout le risque grandissant de se faire prendre.
Mais si Fabricio pensait tout cela loi derrière lui, ce n'est pas le cas du juge qui n'a jamais abandonné malgré ces quinze années passées. le face à face entre les deux hommes est imminent.

Un livre qui joue sur la personnalité trouble de ce meurtrier insatiable et insaisissable dont nous suivons l'itinéraire. Nous connaissons dès le début le coupable, mais reste à savoir si ce dernier échappera à la justice des hommes.
Nous découvrirons d'abord les meurtres avant de nous plonger dans la personnalité de cet homme et de tenter de comprendre ses motivations. Si cette construction permet de garder un certain suspense quand à la personnalité du tueur, elle pêche un peu néanmoins par le côté répétitif de la première partie. J'aurais préféré une alternance entre le parcours meurtrier de Fabricio et les événements qui l'ont emmené là.

📖 Retrouvez ce livre par ici https://www.lazare-capucine.com/produit/journalordinairedunassassinpasordinaire/
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
On retrouva le corps nu d'Apolline le 26 juin 1867.
Le visage avait été écrasé par une grosse et lourde pierre lancée à la volée, réduisant en bouillie ce visage d'une beauté remarquable. Il y avait un atroce « F » taillé sur trois centimètres d'épaisseur sur le bas du ventre de la jeune femme et vingt-sept coups de couteau portés avec une sauvagerie extrême. Comble de l'horreur, les deux seins découpés, posés près des genoux. Aucune rose dessinée cette fois ou déposée sur le corps.
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Le matin se lève sur la nuit sans fin du gardien du phare d’Amboise. Il a réglé la lumière comme tous les jours depuis quinze ans qu’il vient inlassablement effectuer cette tâche. Il habite ici, dans cette structure de pierre, cet abri de sa mémoire qui ne souhaite plus partir vers des souvenirs qui lui troueraient l’estomac. Ils sont loin les drames qui l’ont décidé à cet exil marin, entre ciel et terre, entre vide et oubli, pour ne plus être celui qu’il fut il y a vingt ans, celui qui tua. Celui qui s’enfuit. Celui qui décida que jamais il n’irait se confondre face aux juges, aux familles de ceux qu’il a refroidis à jamais.
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Marianne marchait tranquillement lorsqu'elle croisa le regard que posait sur elle ce jeune homme qui semblait si doux. Pas un homme de par ici, pensa Marianne. Il était beau et se tenait à une bonne quinzaine de mètres. Le coup de foudre fut immédiat. Elle ne put y résister. Comme un appel vers l'infini désir. Jules, c'était superbe, mais pour les choses du sexe, un bel amant étranger vaut plus que tout. Donc, à sa totale surprise, elle se donna très vite à lui, dans les hautes herbes. Elle ne sentit nullement la lame du couteau qui l'égorgea ni les multiples coups qui lui furent portés au ventre. La police en comptera vingt-sept un peu plus tard, lorsqu'ils découvrirent, horrifiés et pâles, le corps inerte et sanglant de la belle Marianne.
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La délicieuse jeune femme avait été égorgée avec un couteau de belle dimension, très hâtivement, vu la large et horrible plaie ouvrant sa gorge. Elle porte aussi la trace de vingt-sept coups de couteau en de multiples endroits sur son ventre. Ses deux seins avaient été découpés et déposés sur les côtés au niveau des genoux. Il y avait également cet atroce « F » taillé sur le bas-ventre de la jeune femme. Et cette rose, naturelle, posée sur son abdomen. Et, nouveau détail, deux baisers de sang déposés sur son sexe et ses lèvres, marquées de morsures.
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Un gardien de phare se doit d’être un homme attentif et vigilant, en permanence en éveil, malgré la routine lénifiante de sa tâche.
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