Ses traits étaient si lisses qu'il semblait à peine majeur, ce qui devait avoir une autre signification le jour de sa naissance, quelques cinq-cents ans plus tôt. Pourtant, tout son être dégageait une maturité et une virilité qu'un jeune homme était incapable de posséder. Oui, elle avait bien pensé « virilité ». Elle pensait aussi « sexy », parce qu'aux yeux d'Elena, cette odeur de noix de coco n'était qu'une fragrance qui enveloppait l'enveloppe la plus séduisante qui lui ai été donné de rencontrer.
Elle avait toujours aimé voir l'expression horrifiée de sa grand-mère quand elle débarquait sans chaussures. Mamie avait tendance à détester tout ce qui sortait de l'ordinaire, ce qui avait fait de son acceptation d'Elena le seul écart de conduite de sa vie. Mamie adorait sa petite-fille, et avait toujours fini par accepter ses excentricités.
Elena n'avait pas la sensation que son lynx “vivait en elle”. Pour elle, s'était juste une autre facette d'elle-même, mais uniquement physique. Une facette qui n'en faisait généralement qu'à sa tête.
Ce n'était pas parce qu'elle lui était tombée dans les bras sans lutter qu'il avait le droit de débarquer comme ça dans sa chambre.
Quoi qu'il en soit, tu te trompes. Je ne suis pas un gigolo. Je ne couche pas avec les gens que je dois protéger.