Court, beaucoup trop court !
Voici mon cri du coeur au moment de refermer ce petit roman qui m'a laissée sur ma faim !
Décidément, je commence à croire que pour apprécier un livre, il faut que ce dernier ait un certain nombre de pages. Sinon, je reste frustrée de ne pas pouvoir découvrir tous les trésors que je pressens.
Tu n'as jamais été vraiment là s'est retrouvé - je ne sais comment - sur ma pile. Idéal pour un voyage en train, je l'ai entamé avec beaucoup d'enthousiasme. J'étais prête pour un voyage en enfer.
De ce côté-là, je n'ai pas été déçue : il y a de l'action, des scènes crues, du thriller dans toute sa splendeur, une intrigue bien ficelée.
Mais ce livre a surtout un très gros défaut : il aurait mérité 200 pages supplémentaires ! A peine entrée dans le livre, sa lecture était terminée.
J'aurais eu envie d'en savoir plus sur l'histoire des personnages, sur l'origine du problème, sur le contexte géopolitique, sur le milieu corrompu d'Albany...
Bref...
J'ai eu une impression intense de "bâclé".
90 petites pages n'ont pas suffi à me séduire, même si je reconnais le talent de narrateur de
Jonathan Ames et son envie de nous faire frissonner en décrivant des scènes sordides.