L'auteur, née en 1858, vivait le plus souvent dans sa maison de campagne qu'elle affectionnait.
Elle avait pris l'habitude de noter des petites phrases, des réflexions, allant du quotidien à la philosophie.
Trois recueils en ont été édités, en 1912, 1923 et 1925.
Ses petits-enfants viennent de rééditer une partie de ses pensées dont certaines demeurent très actuelles.
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J'étais impatiente de découvrir ce livre car cette dame, auteure de ce livre a vécu dans le village le plus proche du mien. J'étais pressée de découvrir ses pensées, une tranches de sa vie.
J'ai été un peu (beaucoup) déçue toutefois de ne trouver qu'un recueil de citations qui, je le reconnais sont très actuelles.
Cette auteure était très moderne dans sa vision de la vie.
Toutefois, ses jolies phrases, souvent pleines de bon sens ou imprégnées de philosophie, n'ont pas suffit à me contenter et je reste sur ma faim.
Merci Babelio pour cette découverte.
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Un petit livre à picorer, à déguster pour s'imprégner de toutes ces petites phrases philosophiques laissées par Augusta il y a quelques ères. Pensées partagées (ou pas) certaines ont encore et toujours un parfum très actuel.
Simplicité, modernité, féminisme, quotidien ….cette femme aborde tous les sujets dans un condensé de réflexions personnelles, subtiles et joliment écrites.
Merci Babelio et les Editions La Chambre des Echos pour cette jolie découverte.
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En vieillissant, les pensées de l'homme gagnent en profondeur ce qu'elles perdent en étendue.
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Le génie est vrai, le vrai est simple, donc le génie est simple.
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Se jeter dans les bras des autres, c'est souvent vouloir échapper à soi-même.
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Les larmes que l'on montre ne sont pas les plus amères.
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Le rire de celui qui raconte sa misère n'est qu'une grimace déguisée.
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Un des avantages de l'automobile est de permettre à l'homme de se fuir plus rapidement.
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Ce qu'il y a de meilleur dans Paris, c'est encore la province.
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La plume cause, le crayon chuchote.
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Le regret le plus amer que l'on puisse éprouver à l'égard de certains morts est de ne pouvoir les regretter.
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On peut donner le bonheur que l'on n'a pas.
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Le dignité c'est l'hygiène de l'âme.
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Un bonheur nouveau est comme un vêtement neuf : on le porte avec une certaine coquetterie.
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Les nuances, c'est la syntaxe des sensibles.
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Quand tu souffres, ne formule pas de plaintes ; revêtir de mots la douleur, c'est donner un corps à ce qui n'était peut-être qu'une ombre.
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Ce n'est pas toujours au moment où nous les vivons que nos joies — comme nos peines — ont toute leur force ou leur acuité.
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Même si elle ne vous montre que de la boue, inclinez-vous devant la sincérité.
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Les idées sont dans l'air, les attrape qui peut.
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On parle trop souvent au cerveau de l'enfant, pas assez au coeur du vieillard.
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Dans les déménagements du coeur, il y a toujours de la casse.
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C'est quand le coeur est entre quatre murs que l'esprit fait déjà ses plus lointains voyages.
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Bien des femmes écrivains ont l'orgueil des parvenus.
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Souvent les morts aimés nous relient avec plus de force à certains vivants.
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Trop chercher à briller, n'est-ce pas vouloir coiffer les autres d'un éteignoir ?
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Il n'y a aucun coin de terre que le vrai poète ne puisse chanter.
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La lumière la plus intense est produite par un éclair.
C'est quand le corps est entre quatre murs que l'esprit fait ses plus lointains voyages.
Les portes des vieilles maisons, comme celles des vieux coeurs, sont les plus accueillantes.
Même en musique où tout est harmonie, il y a des pauses, des silences. Acceptons donc aussi ces arrêts du cœur dont nous souffrons parfois de la part de ceux qui nous aiment.
Pareille à un chien de chasse racé, la femme mauvaise est douée d'un flair particulier pour découvrir un bonheur caché et le détruire.