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EAN : 9782875151612
304 pages
Ixelles éditions (19/09/2012)
4.44/5   26 notes
Résumé :
Se gâcher la vie est un droit inaliénable mais bien inutile. Un art pernicieux auquel nous consacrons beaucoup d'énergie sur un chemin chaotique.
S'entêter sans résultat. Se tracasser inutilement. Croire à l'impossible. Rester assis sur ses idées sans les remettre en question. Répéter encore et encore les mêmes comportements sans prendre en compte leur inefficacité : on se gâche la vie parce qu'on raisonne mal, parce qu'on ne change rien ou parce qu'on agit d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Nous apprenons, avec Marie Andersen, que nous mettons en oeuvre énormément de moyens pour nous gâcher la vie, que nous acceptons passivement bien des choses qui nous encombrent, et que le bonheur ne vient pas tout seul, ni tout le temps. Il va nous falloir abandonner beaucoup de nos rêves d'enfant et aborder la vie de manière plus active, plus adulte si nous voulons bien vivre. Il va nous falloir mettre des choses en oeuvre, y mettre du sien… Oui ! « bien vivre » demande de l'énergie, demande de poser des actes! Oui ! « bien vivre sa vie » nous demande d'abandonner bien des comportements ! Oui, vivre notre vie nous incombe totalement… tout un programme Mais le jeu en vaut la chandelle. J'ai envie de reprendre une citation de Marie Andersen : « … vous vous retrouverez peut-être dans ces pages. J'espère que certaines phrases seront pour vous comme un baume, une explication qui dénoue. Certains propos vous laisseront probablement un peu perplexe, je m'en doute. Il n'y a pas vraiment de bon livre pour tout le monde. C'est une rencontre entre une personne qui se questionne et un texte qui arrive au bon moment. C'est parfois trop tôt, la proposition paraît difficile, incompréhensible même, et elle nous passe par-dessus la tête. On la relit plus tard et, ce jour-là, on est mûr et c'est lumineux ! C'est ce que je vous souhaite. Continuez à cheminer. ».
Pour moi, c'est le « bon livre », je me suis mis à l'ouvrage. J'en suis à ma seconde lecture et j'ai bien l'intention de le garder sur ma table de nuit pour en relire certains passages « les jours sans » et si, un jour, j'embarque pour une île déserte, je l'emporterai. Et là, j'aurai la preuve, si le besoin est, que je n'ai vraiment besoin de personne pour me gâcher la vie.
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Ce livre nous montre que nous nous gâchons nous même notre propre vie. Que nous nous encombrons de tellement de choses et pensées négatives. ce livre avec l'aide de l'écrivaine Marie Andersen nous aide a trouver des solutions afin de voir la vie et de la vivre plus librement et sereinement.
Sous forme de conseils, d'explications qui nous font comprendre la où on prêche... ou encore sous forme de questions ou textes que des patients lui ont proposés elle nous fait partager ce que n'importe lequel d'entre nous fait dès que ça ne va pas, dès que quelque chose nous contrarie, c'est-à-dire ce gâcher la vie avec des pensées négatives, des "je n'y arriverais jamais", des "pourquoi cela m'arrive t'il?". Et bien Marie Andersen nous aide à voir le côté positif là ou on n'y crois plus. Un livre pour tout le monde car il fait du bien mais surtout aux personnes qui comme moi se laisse souvent emporter par l'art de se gâcher la vie.
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Très bon livre de développement personnel.
On ne s'en rend pas forcément compte, mais quotidiennement, nous accomplissons des petites choses qui nous gâchent la vie. On ressasse une vieille conversation, on se prend la tête avec son partenaire pour un verre mal lavé, on attend que des choses impossibles se produisent, on se lamente, on s'encombre de choses inutiles, autant dans la tête que dans ses armoires. Tous ces faits nous gâchent la vie.
A travers ce livre, l'auteure nous conseille, nous ouvre les yeux, nous secoue parfois et nous dirige vers la bonne voie à emprunter afin de bien vivre sa vie.
Cet ouvrage est idéal pour les personnes qui ont des difficultés à lâcher prise.
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Nous voulions du concret dans les conseils psys, en voilà ! L'auteure aborde toutes les questions qui "fâchent" en matière de remise en question, j'ai trouvé cela stimulant et ô combien juste. L'art de la réflexion, du questionnement, refuser de rester figé sur des obstacles et libérer, se libérer de certaines pensées contraignantes. Un livre vraiment utile à mes yeux, pas seulement une compilation de conseils faciles non, une véritable mise à plat de ce qui nous gêne et des réponses à mon sens très satisfaisantes.
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Ce livre est une pépite ! Il nous donne de vrai clés pour mieux comprendre notre façon de vivre, nos peurs, ce qui nous empêche de vivre pleinement et de nous faire confiance et ainsi d'apprécier la vie, malgré les difficultés, les erreurs et les chutes. A mettre dans toutes les mains, vraiment.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Avant, tout allait mieux, c’est évident. Avant, les gens étaient gentils, les enfants bien élevés, les étés ensoleillés et les hivers blancs. Les professeurs savaient enseigner et les parents savaient éduquer. Avant, Noël était féerique, sans pognon ni alcool, on prenait le temps, les voisins s’entraidaient, on pouvait déposer le lait sur le pas des portes et les gens étaient honnêtes. Avant, les hommes étaient virils et les femmes féminines. Avant, la vie était belle.
Avant quand ? Avant que la vie ne devienne difficile. Mais depuis quand tout nous parait-il si décevant ? Depuis que nous devons l’affronter nous-même… Depuis que nous sommes adultes.
Avant, les fêtes de fin d’année étaient merveilleuses parce qu’on ne devait pas les organiser nous-même, on pouvait aller dormir tard, on recevait des cadeaux sans devoir en faire parce qu’on était enfant, le sapin était énorme et on ne se rendait pas compte des tensions entre les grandes personnes. Quand on était petit, on s’enfichait des embouteillages, Papa s’occupait de la sécurité et Maman des fins de mois difficiles, ce n’était vraiment pas notre problème. On ne savait pas que le Prince n’était pas toujours charmant, ni les amis toujours fiables. On pouvait encore rêver et on ne connaissait que l’ennui dans sa chambre. La vie des grandes personnes nous paraissait facile, ils nous semblaient libres d’agir à leur guise, on ne percevait pas le poids de leur responsabilités, ni le poids de leurs tourments d’adultes. On n’avait pas vécu la désillusion, la trahison, l’échec amoureux, ni le doute face aux choix qui engagent.
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De nombreux adultes vivent en espérant que, plus tard, ils se sentiront mieux. / … / ça viendra, ça viendra… Mais aujourd’hui, nous sommes adultes, faut-il encore attendre ?
Cendrillon n’a d’autre option que de souffrir en passant la serpillière devant ses sœurs qui s’apprêtent au bal. Ce conte cumule deux idées douloureuses et tellement humaines : les autres ont plus de chances que moi d’une part, et en attendant que le bonheur vienne frapper à la porte, je ne peux que continuer ma triste vie en rêvant d’un meilleur futur. Cendrillon ne fait rien elle-même pour que sa vie change, elle a besoin de la fée secourable, c’est nettement plus facile ! Même pour retrouver son prince charmant, elle ne bouge pas un orteil ! Nous, pauvres mortels, nous devons nous passer de la citrouille et nous débrouiller seuls. En attendant, on espère : ça ira mieux après.
Mais n’y a-t-il pas toujours un après ? Un après qu’on trimbale de jour en jour, d’année en année ? Qui donne un peu l’impression de vivre dans la salle d’attente d’un bonheur à venir ? Demain on rase gratis ! Après, quand on aura le temps on fera enfin ce qu’on veut, on le sait, on se le disait déjà enfant :
« Plus tard, quand je serai grand, je serai libre et personne ne me commandera et je ferai comme j’ai envie. » On est adulte maintenant. « Adulte ? Peut-être mais plus tard ce sera plus facile. Quand j’aurai moins de boulot. Quand j’aurai un amoureux (un jour mon prince viendra, hé hé !) Quand je serai mariée, quand j’aurai des enfants. Je prendrai des vacances quand la maison sera finie. Je voyagerai quand les enfants ne seront plus dans mes pattes. Je rangerai mes armoires quand je serai à la retraite et je me reposerai… quand je serai morte ! Je serai enfin heureuse… »
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Quoi qu'il en soit, pour continuer à imaginer que tout le monde se moque de nous et que nous sommes abandonnés à la malchance, évitons surtout d'analyser notre participation, fût-elle passive, à notre propre malheur. Aussi paradoxal cela semble-t-il à première lecture, il est souvent plus confortable de persister à croire qu'on est victime. Cet avantage n'a pas échappé à la masse, qui en fait un sport national. Alors que notre société prône le culte du gagnant, la figure de la victime est arrivée à occuper celle du héros. La médiatisation des catastrophes a révélé que l'unanimité compassionnel était en train de devenir l'ultime expression du lien social. Et les demandes de réparation auprès des psychiatres et des juristes sont sans fin. Jusqu'où irons-nous dans cette "victimisation" généralisée.
Pour compenser la tendance à la passion de la performance, on crée une société où le héros n'est plus le fort, le vainqueur qui surmontait les difficultés et les obstacles, mais au contraire la victime, celle qui échoue, et qui est dépassée. Autrefois, les victimes avaient honte de leur condition. Aujourd'hui la reconnaissance de ce statut est devenu un enjeu, donnant naissance à une nouvelle catégorie sociale qui passe à la télé ! il ne s'agit pas de balayer toute compassion mais plutôt d'éviter les abus et les risques que ce renversement fait courir à la société et à la démocratie. Cette apologie des victimes ne sert ni les victimes, ni la société.
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Il est un temps pour la colère, c'est légitime, il faut qu'elle s'exprime.
Il est un temps pour les pleurs et les doutes, les remords et la culpabilité.
Il est un temps ensuite, pour les explications, la parole qui mord mais aussi la parole qui soigne, puis vient le temps de tourner la page. Oublier n'est sans doute pas possible. Les partenaires se souviendront toujours de cet épisode douloureux. Mais passer à autre chose, oui, c'est possible. Faire payer le coupable indéfiniment, c'est déséquilibrer le couple dans l'autre sens. La souffrance du fautif qui doit dédommager sa victime devient un jour plus lourde que la douleur du blessé lui-même et celui-ci, en punissant son partenaire, entretient aussi sa propre peine. C'est un mécanisme sans fin qui ne produit que deux perdants. Chacun peut décider de s'affranchir de son chagrin et ne plus compter sur son malheur. C'est page noire a eu lieu, mais on est libre d'écrire un nouveau chapitre en comprenant qu'au-delà des blessures se profile une nouvelle maturité.
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Ne nous trompons pas, une vie "bien menée" ne signifie pas une vie sans souffrance. Croire cette ineptie rajouterait aux souffrances inévitables la souffrance de souffrir!
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Videos de Marie Andersen (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie Andersen
Les petits garçons aiment les camions et les petites filles préfèrent les poupées ? Les hommes viendraient de Mars et les femmes de Vénus ? le sexe et le genre coïncident d?emblée ? La construction de l?identité sexuelle serait naturelle ?
Stop aux idées reçues et aux stéréotypes ! Toutes ces affirmations largement admises n?ont absolument rien de scientifique. Les différences psychologiques et sociales entre les hommes et les femmes sont uniquement culturelles. Bon sexe, bon genre, le prochain livre de Marie Andersen à paraître chez Ixelles éditions en septembre 2015.
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