'Villaines' tranches de vie

-« Règlement de comptes à O.K Cambrai »-


Cambrai dont je ne connaissais que les bêtises,
De sa culture ma curiosité attise.
N'en déplaise à Monsieur Dorchain,
De Pascaline aujourd'hui je lis les quatrains !

Madame taquine l'encrier
Comme on claque langue au palais,
Comme on chorégraphie un ballet,
Et sa plume persévère
Sans jamais perdre ses vers !

Poétesse inspirée
Dans un monde où la langue s'efface,
Où les mots ne sont que des traces,
Les lettres elle a toujours aimées.

D'une touche d'humour et de sensibilité
Toujours exacerbés,
Pour ses pensées nous délivrer,
Et ses passions nous déclamer…
Ah, à ses côtés Cambrai nous est contée.

Espérons que ma plume, novice,
À son talent rende justice !
Dans son sillon elle m'a menée,
Ma poésie elle a réveillée.

Que nous raconte « « Villaines » Tranches de Vie » ? J'ai piqué à Pascaline le titre de ma chronique, celui d'un de ses poèmes,qui à mon sens reflète l'essence du recueil.
Notre Villain petit canard, mis à l'honneur ou sur la sellette au fil des lignes de l'auteure, n'est autre que Francois-Xavier Villain, maire de Cambrai depuis 1992. À partir de leurs échanges, elle a écrit des poèmes qui analysent et commentent sans complaisance l'action de l'élu et son engagement public.
Bien qu'ayant pour lui des pensées poétiques, la biographe n'épargne pas l'homme et n'hésite pas à le malmener, surtout lorsqu'il fait la sourde oreille et rechigne à laisser la culture faire sa conquête.
Nécessairement la relation qui les unit n'en (a) pati(t) pas et monsieur le maire a toujours accepté ses salves versifiées, infiniment empruntes de respect, de gentillesse et bien sûr d'humour.

« Avec notre député-maire, toujours je fumerai le calumet !
Notre point fort : pour moi la poésie, pour lui la politique. »

Au gré des émotions et des événements partagés, Pascaline écrit comme elle respire, sensible, compulsive un peu, aventureuse sûrement , entière assurément et probablement plus forte qu'elle ne le suppose.

Ayant plus l'habitude des thrillers et des polars, je ne me suis pour autant pas sentie perdue. J'ai suivi l'ouvrage comme on entame une enquête. Au fur et à mesure des pages et des années, j'ai découvert, avec amusement et curiosité, la ville de Cambrai, ses lieux, ses associations, ses actions, ses personnages ; mais vous pouvez /pourrez tout aussi bien le découvrir au gré de vos envies ou du temps, c'est la botte secrète de la poésie ❤️.

Poésie chère au coeur de notre auteure qui toujours et avec succès « oeuvre avec (son) bâton de pèlerin pour (la) porter sur le terrain ». Elle m'a redonné le goût de la rime, je la remercie par ses écrits de « laisser trace de (ses) pensées, de (ses) joies, de (ses) peines, de (ses) projets insensés. »

le maître mot ici est transmission, une belle quête en vérité, et je vous enjoins, comme moi, à tenter l'expérience, car de ses sujets, tout le monde devrait se sentir concerné. Vous vous régalerez de culture mijotée aux petits oignons et parfois de petit canard à l'orange. 😁😎

À présent une question me taraude : Chère Pascaline, le buste d'Auguste Dorchain a-t-il fini par rejoindre,dans votre musée, sa tendre épouse ? 😉

Merci Pascaline pour cette lecture, et pour votre autre recueil si gentiment offert,je sais qu'il sera moins propice aux (sou)rires, mais c'est avec un plaisir renouvelé que je retrouverai votre plume 🙏❤️

Très Bonne lecture à tous 🔥