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3,72

sur 518 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lu en audio. Je regrette le choix de la voix de Mme Ascaride. Je ne l'ai pas trouvé convaincante dans ses différents rôles et même dans son rythme.
A moins que ce ne soit le roman lui même qui suscite chez moi la même absence de réaction.
Les situations décrites m'ont parues amplifiées exagérément, artificiellement et m'ont empêché une identification, une reconnaissance minimale de cette galerie de personnages.
En sortant le disque de mon lecteur, je me suis dit que c'était bien une Rhapsodie, il n'y a donc pas tromperie sur la marchandise.
Définition choisie de ce substantif : Péj., vieilli. Ouvrage en vers ou en prose fait de morceaux divers, mal liés entre eux.
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J'ai pris ce livre parce que François Busnel nous en a dit que du bien. Raté pour moi, je n'ai même pas été à la fin. Pourquoi ? parce que si vous voulez un roman qui vous raconte la difficulté de vivre à Paris quand vous êtes émigré et pauvre, lisez un seul livre "la vie devant soi d'Emile Ajar. Là, c'est confus, nous passons d'un personnage à l'autre et il est difficile de s'y retrouver. La focalisation de l'adolescent sur la bagnette, est limite insupportable. Rien de développer de nouveau sur la vie des cités, sur la prostitution quasi obligatoire des filles etc...il n'y a pas de stye non plus, rien de la fraîcheur incroyable de Momo. Bref. J'ai déjà oublié.
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Ça avait plutôt bien commencé, avec cette prise de parole très directe et très spontanée d'un jeune adolescent d'origine libanaise vivant dans une rue populaire du XVIIIe arrondissement de Paris. J'ai apprécié cette langue pleine de sève, ce personnage à la fois sensible et malicieux évoquant son éveil à la sexualité, la relation à ses parents et à son voisinage. J'ai aimé le regard personnel et déjà désenchanté qu'il jette sur le monde, ce mélange d'une expérience à la fois universelle de l'enfant en train d'entrer dans le monde des adultes et étroitement associée à une époque et à un environnement social. Et puis, comment ne pas sourire à la lecture du récit de ses visites chez la psy, qui lui ont été imposées parce qu'il reluquait les nichons de la magnifique Ukrainienne vivant en face de chez lui...
Il y a chez le personnage de Sofia Aouine quelque chose d'Antoine Doinel, du petit Jacques Vingtras, aussi, auquel j'ai pu songer, ou encore de Momo, le héros de la vie devant soi. Et puis, comment ne pas penser à Zola, avec cette peinture sociale et cette jeune femme prénommée Gervaise, qui croise la route d'Abad ?

Pourtant, passé quelques chapitres, j'ai un peu perdu le fil. On part dans plusieurs directions quand j'aurais aimé, personnellement, voir approfondis les personnages de la psychanalyste ou de la vieille voisine prenant Abad sous son aile. Ce texte non dénué de charme et de qualités m'a semblé manquer d'une véritable colonne vertébrale. Mais il dénote néanmoins chez cette jeune auteure un véritable talent, que j'aurai plaisir à retrouver dans un prochain roman.
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Un roman qui m'interroge car je ne sais pas si je "l'ai aimé".
L'écriture est très crue, familière, violente parfois. C'est un style très particulier qui se lit mais qui peut déranger par moment.
Néanmoins, l'histoire est réaliste par la rudesse des quartiers, de la scolarité, des différents peuples. L'auteure sait mettre en avant aussi toutes les difficultés sociales de la jeunesse entre la drogue, le sexe, et la religion.
Donc la forme est particulière je dirais, mais le fond est très intéressant.
Je ne pense pas que je l'aurais acheté si je l'avais eu entre les mains en librairie. Mais grâce aux 68 Premières Fois, j'ai pu prendre plaisir à le lire et à découvrir cette façon d'écrire.
Paris n'est pas forcément la plus belle ville du monde...

Lien : https://lacabanedemeslivres...
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Serait-ce de la faute du roman ou de mon humeur qui ne s'y prêtait pas? Je ne sais guère. Je sais seulement que je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture. Elle fut, pour moi, étouffante et parfois même exaspérante; la faute à l'écriture que j'ai trouvé ronflante, au langage que j'ai trouvé trop vulgaire et aux thèmes déjà mille fois exploités. Peut-être qu'à la vingtaine, j'aurais trouvé ce texte brillant, plein de vitalité et de vérité mais aujourd'hui, à plus de 30 ans, je le trouve trop cliché. Faut-il inlassablement, quand on écrit sur les bas fond de la société, ici la rue Léon à Paris, parler de la misère avec vulgarité ? Faut-il forcément n'y voir que des putes, des clodos, des soûlards, des immigrés, des paumés, des drogués, des barbus, des dealers, des branleurs qui vivent dans la merde et les mauvaises odeurs? Faut-il n'y voir que des taulards et des criminels, des désoeuvrés et des rescapés ? Faut-il toujours, lorsqu'on parle des enfants de culture/religion musulmane, écrire leur rapport à la sexualité ? En faire des obsédés de la branlette pour les garçons et des potentiels prostituées pour les filles ? Je n'ai rien contre l'idée, je suis simplement lasse de lire les mêmes thèmes en littérature et la sexualité des sujets musulmans est devenue la porte d'entrée des auteur(e)s qui veulent faire dans la subversivité. Comme s'il n'y avait que ce biais pour contrer la « pureté » revendiquée par les barbus écervelés, comme s'il n'y avait que ce sujet pour les contester, les ébranler. Je veux bien mais au bout et à force, moi je finis par me lasser. Je n'y vois plus rien de subversif. Vous l'aurez compris, tout, dans ce roman, est, pour moi, entendu, attendu. Il est donc à oublier.
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Dans le cadre du Prix des Lecteurs de la maison d'édition le Livre de Poche, je me suis vu recevoir ce livre dans la sélection du mois de février. Je ne savais pas ce que j'allais recevoir, mais dès que j'ai lu ce résumé, j'ai su…que je n'allais pas aimer. Parce que tout de même, admettons le, je connais extrêmement bien mes goûts littéraires : je me connais par coeur. Et ce roman sortait radicalement de mes habitudes de lecture – pas parce que je ne pense pas à lire des livres comme tels, mais parce que je sais que j'ai horreur de cela. Ainsi, ce livre, je le sentais mal. Mais alors on a atteint des sommets dans le genre de l'horreur.

Nous allons suivre le jeune Abad, jeune garçon de 14 ans. Dans la fleur de la découverte de soi, dans la valse folle des hormones et du questionnement psychique ; nous allons suivre son quotidien dans son quartier – avec en plus des quotidiens d'autres personnages affiliés à Abad d'une quelconque manière.

Alors déjà, je tiens juste à mettre en garde que j'ai…bon, je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai détesté ce livre, parce que pour que je haïsse un livre, il en faut beaucoup ; mais je n'ai aimé du tout, mais alors pas DU TOUT ce roman.

Le principal point négatif de ma lecture, le gros point noir du roman selon moi est la vulgarité O-MN-I-PRE-SENTE. Chaque chapitre, chaque page, et parfois chaque phrase contient des vulgarités toutes plus récurrentes et affreuses les unes que les autres. C'est une langue dont je ne suis pas familier dans la mesure du possible, je ne dis pas que je ne suis jamais vulgaire, mais par rapport aux personnages de ce roman, je suis un enfant de choeur !

Ensuite, j'ai trouvé que les personnages étaient trop dénigrants envers énormément de communautés en tout genre. Ils dénigrent. Tout et tout le monde, ils dénigrent. Les prostituées, les femmes aux « nichons de toutes les formes et toutes les couleurs, pleins de dessins et pleins de fleurs », la communauté LGBT+, les juifs, les « intellos », les policiers, les féministes, les femmes voilées, et j'en passe.

Les personnages sont tellement problématiques que ça en devient vraiment gênant et totalement frustrant. Et ce, dès le premier chapitre ! de plus, nous savons tous que l'adolescence est un champ de bataille hormonal, c'est une donnée acquise par toutes les sociétés du monde ; mais là, nous assistons à – au moins – une scène de masturbation du personnage principal DANS TOUS LES CHAPITRES. A la longue, cela devient oppressant…

Ce roman n'est pas possible. C'est juste…trop. Trop tout. Trop vulgaire, trop haineux envers les personnes différentes des populations décrites dans ce roman, trop sexuel. Trop, et juste trop.

Je sais que pas mal de personnes ont aimé ce livre parce qu'il ‘représente la réalité', parce que ‘ces gens décrits ne sont pas représentés' ; parce que ce livre est ‘réel'. Et c'est exactement pour toutes ces raisons que je n'ai pas aimé ce roman. Pas tous les gens de cet âge ne se conduisent comme des obsédés sexuels et sont aussi vulgaires qu'ils peuvent se permettre de rabaisser et dénigrer tout le monde !!

Je pense que ce roman aurait dû être fait autrement ; je veux dire par là qu'il y avait d'autres moyens qui auraient été beaucoup plus fins, et plus délicats pour faire passer les messages que l'auteure voulait faire passer. Je pense que ce livre n'a été fait que pour choquer et pour faire passer un message comme un coup de poing au coeur, car c'est l'effet que m'a fait procurer ce livre d'une trop grande violence. Sans compter le nombre indéchiffrable de vocabulaire jeune employé dans ce livre : même moi qui suis de ce ‘rang là', j'ai eu du mal à déchiffrer. Comment font les personnes qui lisent ce roman et qui ne sont pas liés à ce type de vocabulaire ?

Enfin bref, vous l'aurez sans doute compris, mais je n'ai pas du tout apprécié ma lecture. Elle fut la première déception de 2021. Mais un point positif à cela ? Je connais infiniment bien mes styles, sujets et genres de prédilection, et n'aime toujours pas me rabaisser à ce genre de basse littérature – à mon sens.
Lien : https://clemslibrary.wordpre..
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