AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 89 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un très beau livre, de 7 à 77ans. le texte est recherché et accessible à la fois aux plus jeunes ( une prouesse) et les illustrations sont magnifiques. Ces deux petits garçons font preuve d'un courage énorme et sont de véritables philosophes en herbe. à lire et à faire lire !!
Commenter  J’apprécie          420
Voici le livre qui a été élu meilleur livre jeunesse de l'année par le magasine Lire, ce qui est général gage de très grande qualité, et effectivement même si le roman est destiné à des enfants plus grands que les miens ( à partir de 11-12 ans), "Adam et Thomas"- paru chez Ecole des Loisirs à la rentrée dernière- reste un modèle de littérature jeunesse, et par son style, et par ses thèmes abordés. Il faut dire que son auteur, Aaharon Appelfeld, dont c'est le premier roman pour les enfants, s'est inspiré de son histoire personnelle, puisque comme les héros de son roman, il a du apprendre à survivre plusieurs mois dans la foret après s'être échappé d'un camps de concentration.

Comment dire l'horreur de la Shoah et du nazisme à des jeunes enfants ? L'enjeu est de taille, et l'auteur va y apporter la plus belle des réponses, en suggérant simplement les horreurs de cette période : les trains de la mort, les ghettos sont esquissés juste ce qu'il faut pour éveiller la conscience des enfants sans les noyer sous les détails trop crus.

Et on aime la façon dont cette foret est une bulle de protection pour ces deux gamins, une bulle hors du temps, malgré la faim et le froid qui tenaille.

Si certains passages à haut teneurs philosophiques pourraient être un peu difficile à appréhender pour un enfant d'une dizaine d'année qui lirait ce livre tout seul, cela ne doit pas rebuter le jeune lecteur qui pourra approfondir sa réflexion avec ses parents.

En effet, ce roman (dont les magnifiques aquarelles de Philippe Dumas apporte poésie et grâce au texte) est une formidable leçon de solidarité, d'abnégation et de courage… Bref, par les temps qui courent, ce livre est à conseiller à la fois aux enfants…et aux grandes personnes !!.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          200
Un très très beau récit métaphorique, onirique, enchanteur et en même temps autobiographique et historique pour la jeunesse.
Adam et Thomas, deux jeunes enfants sont amenés dans la forêt par leurs mamans qui doivent les retrouver le soir même. Mais elles ne viennent pas. Les deux enfants sont Juifs et on devine qu'à côté un ghetto est en train d'être liquidé. Les deux enfants sont complémentaires : Adam, débrouillard, en contact avec la nature, agile, issu d'une famille croyante et Thomas, plus introverti, réfléchi, timide. Ils vont survivre dans cette forêt, vivre d'expédients, construire un nid, vivre d'expédients, d'aides ponctuelles.
Un récit d'apprentissage, initiatique, poétique dans ce lieu ô combien symbolique qu'est la forêt.
De grandes réflexions sur la vie, les hommes, la haine, la nature que ne seraient probablement pas capables de faire des enfants de cet âge mais peu importe, le but n'est pas là.
Le livre en tant qu'objet est en outre magnifique grâce à une une très belle mise en page et de magnifiques illustrations de Philippe Dumas qui complètent parfaitement le récit.
Commenter  J’apprécie          70
Un chien, deux enfants, trois réfugiés dans un nid.
A l'abri des forces et des regards qui les traquent, Adam et Thomas attendent que leurs mères reviennent les chercher.
Se sustentant au gré des réserves comme des grands, à la bonne générosité du fermier qui ne les a pas vu passer, de la gentillesse de leur camarade Mira qui ne leur a pas parler, les deux enfants attendent que l'armée rouge franchissent les lignes ennemies, ils attendent que la guerre cesse enfin.
Adam retrouvent en attendant ses parents en rêve et leur demande conseil, Thomas livre toutes leurs péripéties, leurs conversations, leurs peurs, dans un journal, pour ne pas oublier, en attendant.
L'attente est longue pour des enfants de neuf ans.
Adam raconte sa famille, l'atelier d'ébénisterie, la sagesse de ses grands-parents, sa foi en son Dieu.
Thomas lui rend des questions par milliers, comme si il découvrait la vie tel l'oisillon sorti enfin de sa coquille de timidité, opposant par méconnaissance à la foi sacrée d'Adam son athéisme éduqué.
Chacun serre ses espoirs l'un contre l'autre pour se tenir chaud, encore plus fort quand arrive l'hiver.
Un chien dans un nid pour tenir chaud, c'est un miracle.
Pour Adam, peut-être que son chien de Miro est un ange de poil blanc envoyé par son Dieu pour veiller sur eux, en attendant.
Thomas n'a jamais eu de chien, il aurait adoré avoir un chien, en attendant, il a un peu peur de Miro. Mais beaucoup moins que les coups de feu qui retentissent entre les arbres de la forêt.
En attendant d'être plus grand, en attendant que le temps passe plus vite, en espérant d'être plus grand un jour, en attendant leur deux mamans, Adam et Thomas joignent leur courage pour prêter main-forte aux quelques traqués qui échouent, tombent, se cachent au pied de l'arbre au nid.


: "Adam et Thomas" d' Aaron Appelfeld est le premier roman jeunesse de l'auteur. Deux garçons que tout oppose mais unis dans la survie. Ils n'ont rien l'un contre l'autre mais non pas chercher auparavant à en savoir d'avantage. Ils vont apprendre à se connaître par la force des choses.
Adam se montre le plus éclairé, le plus mûr des deux, le plus protecteur, forgé de l'éducation et de la sagesse de ses parents et grands-parents. le livre raconte son père, ébéniste, qui donnaient des cours aux exclus du système éducatif sur son temps personnel. Insistant sur le pouvoir de l'instruction pour être libre de choisir. Nous ne pouvons que retrouver ici un écho de ce qui fait le caractère fort d'Adam et la force de sa foi en les autres, concernant les lendemains également.
Thomas, bien que plus intellectuel et cultivé, se montre plus craintif et s'appuie sur la connaissance d'Adam pour se débrouiller seul dans la nature. Très différents, les deux enfants juifs se montrent rapidement complices, partageant plus que la même école, partageant le même destin. Dans ce huis-clos, l'un et l'autre se découvre, à l'abri dans leur petit nid fabriqué, confrontent leurs mondes, apprennent de l'autre. Thomas cherche à en apprendre plus sur la foi d'Adam, ce qui donne quelques scènes amusantes devant l'irritabilité croissante de Adam qui ne saurait être plus précis sur l'omniprésence et l'omnipotence de ce Dieu invisible.
Thomas en apprendra sur l'importance de l'espoir en tant de grandes crises.
Émotion forte qui préserve, rassure, donne le courage, fait aller de l'avant.
Les mères, retournant chercher les grands-parents, se montrent également exceptionnelles.
On ne compte pas le nombre de courage et de solidarité exprimée malgré le danger, des exemples de générosité. En Mina par exemple, leur petite camarade d'école, les nourrissant en cachette malgré ses mauvais traitements, leur professeur de musique qui leur intime de se sauver, le paysan qui leur donne du lait et s'expose...
Je ne gâche rien en divulguant que cette histoire se termine bien. de quoi convaincre les réticents qui se lasseraient des nombreux récits sur la Seconde Guerre Mondiale.
C'est la cerise sur le gâteau pour ce récit initiatique, fort, poétique, émouvant.
Nous ressortons de ces pages l'esprit chargé de bonnes philosophies et gratifié de l'exemple fictif d'une belle histoire d'amitié entre deux êtres si semblables et si différents à la fois.
Un bel hymne à la tolérance à différents niveaux.
Commenter  J’apprécie          70
Alors que la guerre gronde, monstre terrifiant, que les arrestations s'enchaînent, dures et violentes dans le guetto, une femme arrive à la lisière d'une forêt tenant par la main son petit garçon. Les premières lueurs de l'aube apparaissent. Leur marche vive et silencieuse s'achève là. Cette mère s'apprête à livrer son enfant à la forêt, lieu protecteur  : « Aie confiance, tu connais la forêt et tout ce qu'elle contient » dit-elle à Adam, en lui promettant de revenir le chercher avant la tombée de la nuit. Mais elle ne reviendra pas. Pas ce soir-là...
Adam n'a pas peur de cet endroit, il le connaît bien pour l'avoir parcouru de nombreuses fois avec ses parents et son chien Miro. Il aime la nature, les animaux, les rivières, adore grimper aux arbres. C'est un garçon débrouillard et rusé. Peu de temps après son arrivée, il rencontre un camarade de classe, Thomas. Lui aussi a été laissé par sa mère à l'orée du bois.
Ses enfants, de caractères opposés (Thomas est réservé, impressionnable, introverti, rêveur... et comme son père il croit en l'homme et non en Dieu alors qu'Adam a la foi), vont pourtant se soutenir et se rassurer l'un l'autre. Car les jours et les mois vont se succéder, l'été va laisser sa place à l'automne et le froid de l'hiver va s'installer.
Grâce à aux réflexions de l'un et à la ruse de l'autre, les deux garçons construisent un nid sur un arbre afin de ne pas être vus, cherchent et trouvent à manger et à boire, parlent beaucoup, s'échangent leurs sentiments, leurs idées et autres points de vue sur la vie en générale, sur la religion, sur la guerre, sur son origine, sur l'identité juive, sur les amimaux et sur l'homme et ses motivations...
Quand le moral d'Adam et Thomas commence à décliner à cause du froid et du manque de nourriture, Miro débarque auprès d'eux, tel un ange tombé du ciel. L'animal leur apportera un grand réconfort.
D'autres personnages traversent le roman comme Mina, une petite fille cachée chez des paysans (qui la maltraitent), affaiblie et mutique, elle déposera régulièrement à manger au pied de l'arbre abritant le nid des garçons. Un homme nommé Serguei leur donnera aussi de la nourriture. Adam et Thomas entendrons et/ou verront plusieurs fugitifs courir à travers la forêt ainsi que leur ancien professeur de musique...
Ceci est un conte, l'issue n'est donc pas cruelle. L'armée rouge est en marche. Les mamans finiront par revenir chercher leur enfant.
Aharon Appelfeld a souhaité que la fin soit heureuse. Il a voulu préserver ces enfants. Voilà ce qu'il confie à Valérie Zenatti lors d'un entretien : «  J'avais huit ans lorsque la guerre a éclaté. Ma mère a été assassinée par les Nazis, j'ai été déporté avec mon père dans un camp dont je me suis échappé en me faufilant sous les barbelés. Je me suis retrouvé seul dans la forêt, responsable de ma propre survie. Une situation sortie droit d'un conte, même si c'était ma réalité. Chaque matin, à mon réveil, j'espérais que le contre prendrait fin par magie. Je me disais : Si j'aperçois maintenant un cheval noir, mes parents reviendront. ».
Roman, conte ou semi-autobiographie, ce livre est un petit bijou d'intelligence, de justesse, de poésie et d'émotion. À travers une écriture humble et lumineuse, l'auteur évoque la survie de deux garçons juifs de neuf ans dans une forêt en pleine seconde guerre mondiale, leur courage, leurs peurs, leur audace, leurs questionnements... Quant aux illustrations de Philippe Dumas, avec la légèreté de son trait et ses couleurs claires et translucides, elles déposent au fil des pages une infinie douceur et beaucoup de délicatesse.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
Commenter  J’apprécie          50
Je l'ai rajouté pour le CWC dans la catégorie « Marché dans la neige », un livre que j'ai acheté en librairie, il y a seulement quelques jours ! Je suis tombée sous la charme de cette couverture tout simple qui en promettait beaucoup. J'ai lu le résumé aussi, et en le lisant, j'ai eu un pincement au coeur.

Parce que ça raconte l'histoire de deux petits garçons, Adam & Thomas, ils sont âgés de neuf ans et un jour leurs mères, les amènent dans la forêt afin de la chasser des soldats allemands… Parce que c'est la guerre, et leur mamans veulent les protéger et pour ça, elles les amènent de le lieu le plus sûr qu'elles connaissent : la forêt ! Ils la connaissent bien tout le deux, alors ils vont pouvoir se débrouiller !

C'est un roman bouleversant et en même temps il y a beaucoup d'espoir dans ce livre ! Ça fait vraiment chaud au coeur ! Ils sont dans la forêt tout seul, avec des bruit étranges autour d'eux, beaucoup d'entre nous aurait eu peur, et n'aurait pas su faire ce qu'il fallait ! Mais eux, ils on fait confiance dès le départ et à la Nature et c'était vraiment magnifique !

Franchement, je vous le conseil !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Lien : https://bookscritics.net/202..
Commenter  J’apprécie          30
Il a fallu la mort d'Appenfeld pour que je découvre qu'à 82 ans, il avait écrit un livre pour la jeunesse
Adam et Thomas m 'est apparu comme une perle, des illustrations légères et magnifiques de Philippe Dumas. un texte sobre et émouvant qui relate la difficile survie de deux enfants que leurs mères ont cachés dans la forêt pour éviter les rafles . L'un est campagnard et connait bien la forêt, l'autre est citadin, cultivé et gêné par une forte myopie. C'est Adam qui mettra en place des techniques de survie notamment en créant un nid dans les arbres; ils boirons au ruisseau, se nourrissant de fruits sauvages et de l'aide inattendue d'une petite fille et d'un paysan
Amitié, solidarité, espérance font de ce livre une merveille. Une fois de plus la littérature jeunesse que les adultes devraient lire!
Commenter  J’apprécie          30
"- Mon petit Adam, dit la mère, nous sommes arrivés, n'aie crainte. Tu connais parfaitement notre forêt et tout ce qu'elle contient. Je vais faire mon possible pour revenir ce soir. Si je tarde, va chez Diana, je te retrouverai chez elle."

Non ! le roman-fable d'Aharon Appelfeld n'est pas un remake du célèbre Petit Poucet ! La mère d'Adam ne tente pas de le perdre dans la forêt. Bien au contraire, elle l'a conduit là pour le mettre à l'abri des rafles qu'opèrent les Allemands dans le ghetto où ils vivent. Malheureusement, elle ne peut revenir le soir même... Mais la Providence veille. Thomas, un camarade de classe, se retrouve lui aussi "perdu" dans la forêt. Tous deux vont se serrer les coudes, faire de leurs différences une force, pour SURVIVRE...

Ce roman se lit comme une fable philosophique. Les deux enfants de neuf ans doivent faire face à la solitude, à la peur et à la faim. Face à cette épreuve, ils se questionnent. Pourquoi l'homme est-il plus cruel qu'un animal ? Pourquoi sont-ils pourchassés ? Qu'ont-ils fait de mal ? Adam, d'un naturel optimiste, trouve des réponses et puise sa force dans la nature qui l'entoure et dans la foi qu'il tient de sa famille. Thomas, plus torturé, a besoin d'intellectualiser les choses... Adam ne trouve pas toujours les mots pour lui répondre. Peu importe, le fait de s'interroger les fait déjà grandir.

"- On va rester ici longtemps ?!
- Je ne sais pas. Mon grand-père dit que tout est entre les mains du ciel.
- Je n'ai jamais entendu cette expression. Mon père dit que tout est entre les mains de l'homme.
- Chaque famille possède ses expressions, conclut Adam."

Cette histoire est un véritable condensé d'humanité. Par leur solidarité, leur entraide, leur amitié, les deux compagnons d'infortune arrivent à surmonter le manque de nourriture, le froid mordant de l'hiver qui arrive, la peur qui les assaille lorsqu'ils entendent des fuyards traverser la forêt, talonnés par leurs poursuivants armés... Bien plus encore, ils font preuve de bravoure quand ils soignent les blessés tombés au pied de leur arbre ou quand il sauve de la mort une petite fille de leur classe...

La nature y joue un rôle très important. Par ses bienfaits, elle protège, abreuve et nourrit nos deux enfants. Ils y puiseront également, par le biais de leur amitié avec un chien, la tendresse qui leur manque cruellement.

En tant que lecteur, on ne peut que se prendre d'affection pour ces deux héros et réfléchir avec eux sur ce qui fait notre humanité, sur l'importance de garder espoir même lorsque les ténèbres envahissent tout.

De manière indirecte, L Histoire se rappelle à nous : les rafles, les convois vers les camps en Pologne, la retraite de l'Armée allemande, l'avancée de l'Armée rouge... mais l'originalité ici, c'est de nous faire revivre ces événements par le regards de deux enfants, à la fois apeurés et confiants en l'avenir !

"Quand on rencontre quelqu'un, c'est signe qu'on devait croiser son chemin, c'est signe que l'on va recevoir de lui quelque chose qui nous manquait. Il ne faut pas ignorer ces rencontres. Dans chacune d'elles est contenue la promesse d'une découverte."

Ce roman vous embarque dès les premières lignes. Au fil des pages, les superbes aquarelles de Philippe Dumas (qui a également illustré l'adaptation du roman de Dickens, de grandes espérances) viennent apporter douceur et poésie. le tout donne une lecture qu'on pourrait apparenter au Petit Prince de Saint-Exupéry...

En conclusion, une "histoire d'enfants" que tous les adultes devraient lire !

A propos de l'auteur, Aharon Appelfeld, l'éditeur écrit :

"Aharon Appelfeld est né à Czernowicz en 1932. Il avait huit ans et demi quand sa mère fut assassinée par les nazis. Souvent comparé à Kafka, il est traduit dans le monde entier. Il a attendu d'avoir quatre-vingts ans pour transmettre, dans un roman destiné aux plus jeunes, ce que furent l'errance dans la forêt, le froid, la faim, la peur, et puis le pain tendu, les gestes infimes et héroïques qui l'ont sauvé. Adam et Thomas est un chef-d'oeuvre longtemps mûri. Et ses deux héros, les deux visages inoubliables de ce petit garçon à l'âme forte."
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Adam a neuf ans. Un matin, il se retrouve seul dans la forêt, où sa maman l'a conduit et laissé, avec des provisions, en lui recommandant de rester caché là, jusqu'à ce qu'elle revienne le chercher. Adam est un petit garçon débrouillard, qui connaît bien la forêt ; alors, il se sent un peu triste, mais il n'a pas trop peur. Soudain, il entend un bruit de pas sur les feuilles mortes, et, aussitôt après, il a la surprise de voir arriver un garçon de sa classe, Thomas, qui lui aussi a été conduit dans la forêt par sa maman. La nuit tombe et les mères ne reviennent pas, ni ce soir-là, ni les suivants. Livrés à eux-mêmes, les deux enfants juifs survivront dans les bois pendant de longs mois, portés par l'espoir que la guerre s'achève enfin.

L'avis de Chloé, 12 ans : J'ai bien aimé cette histoire. Adam et Thomas sont complémentaires et c'est comme cela qu'ils survivent. Comme eux, j'ai attendu le retour de leur maman... 

L'avis de la rédaction : Aharon Appelfeld, quand il était enfant, pendant la Seconde Guerre mondiale, a vécu une expérience semblable à celle qu'Adam et Thomas vivent dans la fiction de ce conte, qui est à la fois délicieux et tragique, grave et tendre, poétique et philosophique.
Commenter  J’apprécie          20
C'est ici une façon originale d'aborder la Seconde Guerre mondiale et la Shoah. La vie dans la forêt est en effet propice aux questions perpétuelles des enfants : Comment manger ? Comment se protéger du froid ? Où sont leurs parents ? Tant de questions auxquelles chacun d'eux, grâce à son vécu et à son éducation, tentera d'apporter des réponses. L'impression de simplicité de ce texte est trompeuse. En effet, les phrases courtes et le vocabulaire enfantin sont en réalité des prétextes pour appréhender des thèmes plus complexes tels que le rapport à la religion, les hommes et la guerre. Un petit pas vers la philosophie en somme.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (184) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3184 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}