Une vraie bonne surprise que cette lecture, à la fois poétique et grave. Avec les arbres, la nature, les animaux, le côté "conte" est vraiment bien rendu, et on s'attache réellement aux gentils petits animaux, au point d'être très ému (voire secoué) lors de certains passages.
La lecture est un peu difficile (peut-être pas avant le CM2?) à cause de l'alternance des chapitres et du caractère assez exotique du décor : il faut réussir à"rentrer" dans l'histoire, à en accepter la poésie, les répétitions, le merveilleux, même parfois à l'encontre de toute vraisemblance.
Ce livre est vraiment tellement émouvant que cela peut sembler un peu violent, comme s'il y avait une surenchère émotionnelle parfois.
Globalement c'est un livre qui sort du lot, très efficace et assez fascinant, mais qui restera difficile pour des "petits lecteurs", et trop triste pour les plus sensibles d'entre eux.
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J'ai adoré ce livre. Un conte merveilleux pour ados et plus, mais moins aussi. Ses petits paragraphes facilitent la lecture pour les plus petits. Un monde plein de merveilleuses vérités sur les possibilités des arbres, de la nature et de sombres vérités sur l'homme. Un chien, trois chats : petite famille en fil conducteur. Tous les sentiments humains peints sous les traits d'arbres, d'une cruche, d'un alligator, d'un serpent. C'est très frais, triste par moments, rageur à d'autres. Chaque personnage est important et est une histoire à lui tout-seul, je me suis reconnue dans chacun d'eux.
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J'ai lu ce roman dans le cadre d'une sélection pour un prix littéraire pour ado et j'ai adoré. Chats, chien, arbres, sirène "vipère", alligator, voici les ingrédients du cocktail Magie dans le bayou.
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Il se dégage de l’ensemble un bouquet d’émotions auquel on ne peut rester indifférent, mais il sera sans doute un peu difficile à aborder pour les « petits lecteurs ».
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Il baissa les yeux vers elle, cette petite chatte tachetée, ronronnante à présent, et il devina tout, absolument tout. Arrivait quelqu'un qui l'avait trouvé dans sa solitude. Quelqu'un qui venait droit jusqu'à lui et se frottait contre ses robustes pattes antérieures, qui se dressait pour lécher ses oreilles soyeuses, dont le petit museau rose touchait sa truffe brune. Enfin, après de si nombreuses années passées attaché dans ce coin, enchaîné à un montant, arrivait quelqu'un qui comprenait sa chanson.
Un nouveau jeu !
Sabine savait exactement ce qu'il fallait faire...
Poursuivre la souris. Poursuivre le lézard. Poursuivre la couleuvre rayée.
Elle était Sabine l'Ocelot, Sabine la Panthère, Sabine le couguar.
Max savait aussi ce qu'il avait à faire.
Poursuivre Sabine.
[...]
parce qu'il y a l'amour et qu'il y a les chats,
or les deux vont de pair.