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De très loin le meilleur tome de la trilogie, le plus vivant et le plus abouti.
Plus de maturité dans le style qui évite les sautes de rythmes qui pouvaient caractériser les premiers tomes, et enfin maturité de l'héroïne qui nous donne un scénario plus cohérent et du coup résolument sombre et impitoyable.
Exit la gamine inconstante et bonjour à la jeune sorcière qui va devoir assumer l'héritage de sa lignée, les épreuves vous forgent le caractère et il faut dire que Vassia va être particulièrement gâtée...
Un univers complexe et retors, le monde invisible se révèle cruel et assez inquiétant, le monde des hommes n'est pas beaucoup plus accueillant, Vassia sera à rude école et devra apprendre vite.
Le rythme sera soutenu tout au long de ce récit épique et mouvementé, les contes de fées ne sont pas toujours ce que l'on s'imagine, pour ce qui me concerne c'est une trilogie de qualité brillamment conclue par ce dernier tome.
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Peu de temps après ma lecture du tome 2, je n'ai pas tardé à craquer et à me procurer le tome 3 pour découvrir la suite et fin de cette trilogie. (J'aurais dû attendre un peu, France Loisir vient de sortir la trilogie en intégrale). Si la fin du tome 2 était explosive, que dire de ce dernier tome. C'est le meilleur de la trilogie, le plus adulte aussi. Cela est je pense ma meilleure lecture de fantasy cette année et le restera probablement, j'ai tout simplement eu pour cette trilogie un beau coup de coeur.

Si les autres tomes commençaient plutôt lentement ce n'est absolument pas le cas de ce dernier qui commence dès le début tambour battant et s'avère d'ailleurs particulièrement violent et plutôt triste. le moins que l'on puisse dire c'est que Katherine Arden n'épargne pas le personnage de Vassia ni ses lecteurs et ceux tout au long de ce dernier tome.

Ce tome se révèle particulièrement addictif, extrêmement prenant du début à la fin il offre une fin de trilogie plus que réussie. Mélangeant toujours avec succès le folklore et l'histoire Russe, le tout conserve un charme et un dépaysement assuré. Dans ce tome le conflit entre les Rus' et les Tartares bat son plein tandis que les tchiorti, les esprits du folklore russe eux aussi s'agitent bien décider à survivre et faire face aux saints hommes prêchant la chrétienté. Autant dire que les dangers seront nombreux pour Vassia au cours de ce tome naviguant tant bien que mal entre le monde des tchiorti et celui des hommes assumant plus que jamais son héritage et ses incroyables facultés.

La trilogie d'une nuit d'hiver fut vraiment un beau coup de coeur du premier au dernier tome. Ce fut une merveilleuse découverte avec un univers passionnant et des personnages vraiment intéressants que cela soit aussi bien celui de Vassia qui évolue tant entre le premier tome et le troisième, ses proches, Morozko ou encore le frère Konstantin.

C'est vraiment une excellente trilogie que je ne peux que recommander. Si une chose est sûre, c'est que je vais désormais guetter les prochaines publications adultes de l'auteure.
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« Tu as raison : il y a quelque chose d'anormal, dit Vassia à voix basse au cheval. Et, malédiction, Sacha n'est pas là. » Plus fort, elle ajouta : « Ne t'inquiète pas, Macha, nous sommes en sécurité derrière ce portail. — Venez », dit Varvara en les entraînant vers la porte, le vestibule et l'escalier qui les ramèneraient au terem ».

On accompagne toujours avec plaisir notre héroïne Vassia. Elle est toujours celle qu'on aime et on comprend bien que rien ne l'arrête quand elle est décidée, c'est une femme de tête et de coeur.

« Alors j'irai à la mer, dit-elle. Si je survis à cette journée. — Je serai à la bataille, annonça-t-il d'un ton pesant. Mais ma charge est celle des morts, Vassia. — Et la mienne celle des
vivants », compléta l'Ours, avant de sourire. « Quelle belle paire nous faisons, mon
jumeau. »

L'auteure Katherine Arden nous démontre bien tout son talent dans sa belle écriture, elle garde toujours bien sa thématique et elle aborde bien les enjeux. On constate bien que l'amitié, la famille et la fraternité ainsi que l'amour des animaux et du monde des esprits sont très présents.

On perçoit bien que l'ambiance est toujours au rendez-vous et on suit toujours les actions et les événements qui se défilent. L'auteure Katherine Arden décrit bien son environnement et elle maintient bien notre attention.



C'est une très belle trilogie jeunesse que nous offre l'auteure Katherine Arden et je recommande vivement. Je suis enchantée de ma lecture et je suis triste aussi de quitter mon héroïne Vassia que je n'oublierai pas.

Je conseille aussi les beaux billets de mes amis, Yendare et Bartzella.

Siabelle
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Une petite pause s'imposer avec la trilogie Winternight après ma lecture du tome deux. Je ne l'avais pas apprécié plus que cela, alors que L'ours et le rossignol avait été une très agréable surprise. L'hiver de la sorcière pouvait donc être autant une déception qu'une fin de saga à la hauteur de mes espérances. Fort heureusement pour moi, ce fut la seconde option qui l'emporta !

Ce que je reprochais à La fille dans la tour était surtout son côté très humain et religieux. J'avais trouvé que l'on perdait beaucoup de la mythologie slave, et bien que confrontait la réalité et l'humanité de Moscou donnait à l'histoire une vue d'ensemble intéressant, je regrettais l'étouffement de la magie en quelque sorte. Avec L'hiver de la sorcière, Katherine Arden trouve un équilibre que j'ai réellement apprécié et qui en plus, sert les aventures de Vassia, car notre jeune héroïne qui a un pied dans les deux mondes va devoir faire des choix. Soit être le pont qui rendra la paix, soit choisir son camp quitte à laisser l'une des parties dans la désolation.

Vassia a d'ailleurs beaucoup mûri depuis les drames qui l'ont frappée dans La fille dans la tour. C'était aussi quelque chose que je lui reprochais. Trop téméraire, ne réfléchissant pas aux conséquences de ses actes. Les leçons sont dures, et clairement, je ne lui aurais pas souhaité toutes les épreuves qu'elle subit, mais cela grandit le personnage. Elle prend ainsi conscience de beaucoup de choses et réfléchit plus, même si son côté sauvage demeure toujours. Je dirais qu'elle a plus conscience de qui elle est également. Sorcière rejetée par les hommes qu'elle veut sauver, jeune femme dont les tchiorti se méfient malgré son désir de les aider. Son combat va bien au-delà de sa personne, et on sent au fur et à mesure du roman qu'elle se bat pour des causes qui sont beaucoup plus grandes que sa propre personne ou ses proches.

Le parcours de notre héroïne est loin d'être facile, rien ne lui est épargné, mais sa résilience et son courage en sont démultipliés. Elle n'est pas sans faille, elle commet des erreurs, encore ici, mais nous n'avons plus en face de nous cette enfant « capricieuse » qui rêve de liberté. Encore une fois, elle a mûri et cela se ressent dans ses actions mais aussi dans ses relations. J'ai adoré la voir évoluer dans cette aventure sans aucun temps mort. J'ai été surprise par ses choix, même s'ils font sens avec le recul. La pleine conscience qu'elle a de son monde lui permet d'avancer et de se faire des alliés durant son long périple. J'aime ce genre d'héroïne qui ne se repose pas sur les autres mais qui sait aussi accepter l'aide qu'on lui donne. Vassia se montre dure et humble, puissante et fragile à la fois.

Bien entendu, j'ai aussi particulièrement aimé sa relation avec Morozko qui continue de se développer dans L'hiver de la sorcière. Ce n'est pas une romance commune et c'est tout ce qui fait son charme. Je pense que l'un comme l'autre fait ressortir le bon comme le mauvais chez l'autre. le retour de l'ours donne aussi une dimension toute particulière à l'histoire. J'ai trouvé que Katherine Arden prenait enfin le temps de nous le montrer dans sa globalité, avec un regard plus neutre sur le personnage. On le voit beaucoup plus interagir avec les autres, et comprendre sa complexité ainsi que le voir autrement que juste le méchant de l'histoire était un très joli cadeau de la part de l'auteur.

L'hiver de la sorcière clôt donc cette trilogie avec brio. J'ai trouvé cette fin parfaite à bien des niveaux et même si elle reste ouverte, elle ne laisse pas non plus cette sensation d'inachevée. J'ai refermé le livre sereinement, pas avec le sourire car il y a des pertes et beaucoup de violence dans ce dernier tome, mais avec le sentiment que nos héros sont exactement là où ils devraient être. Et c'est au final tout ce que l'on demande à un auteur. Je ne sais pas si Katherine Arden a publié d'autres romans, mais clairement, je la suivrais dans de prochaines aventures avec plaisir.
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J'ai commencé cette série l'année dernière avec L'Ours et le Rossignol que j'avais beaucoup apprécié. Je n'ai découvert que peu après qu'il s'agissait d'une trilogie.
J'entends souvent dire que les tomes peuvent être lus indépendamment. Je ne le conseille pas personnellement car les trois tomes s'enchaînent vraiment à la fin de chacun.
Le Fille dans la Tour, le 2ème opus ne m'avait pas convaincue.
Dans l'Hiver de la Sorcière, récit plus mature, j'ai retrouvé des personnages bien développés et bien contrastés. le folklore russe, bien présent, m'a beaucoup enchantée. J'ai aimé parcourir la route de minuit avec Vassia et tous les autres protagonistes.
Le point fort de ce récit, outre un enchaînement bien maîtrisé des péripéties, est sans conteste la profondeur des personnages. Des raisonnements qui tiennent la route, des protagonistes qui apprennent de leurs erreurs et des nuances qui apparaissent enfin dans la noirceur jusque-là assez ferme des « méchants ».
L'auteure a de bonnes idées portées par des héros peu conventionnels et un scénario qui tient parfaitement la route.
Une belle lecture.
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Bon ce sera donc la trilogie entière qui est un coup de coeur ;)
Ce dernier tome reprend tout de suite après le terrible incendie du tome 2, alors que Vassia est encore secouée. Alors que l'on pense que le pire est passé, on n'est pas préparé à la suite ! Whaou c'est intense et même parfois difficile à lire ( la scène vers le bucher). Mais face à un tel courage, une telle abnégation, on ne peut que suivre avec des yeux presque émerveillés cette jeune héroïne, confrontée à deux mondes qui semblent la repousser. Et j'ai adoré la conclusion dont je ne vais pas trop parler pour éviter de la dévoiler. J'ai apprécié que l'auteure utilise des évènements historiques et des personnages réels, avec son interprétation fantastique. C'est beau, c'est magique ce monde russe et sa trilogie m'a fait rêver et voyager comme il se doit. Une auteure que je vais suivre c'est certain ! Et dire que cette histoire a pris naissance sous des cocotier ^^.
Challenge Mauvais genres 2021
Challenge séries 2021
Auteures sfff 2021
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Ce troisième tome clôt magnifiquement la trilogie « Une nuit d'hiver » de Katherine Arden.
La Russie médiévale prend vie grâce au talent de l'auteure qui a su saisir l'esprit des contes slaves et nous embarquer dans une intrigue au rythme beaucoup plus soutenu que le tome précédent.
*
J'ai lu que ces trois tomes peuvent se lire indépendamment les uns des autres, mais je ne le conseille pas. Il y a vraiment une progression dans l'intrigue.
De plus, le personnage de Vassia évolue dans le temps. D'adolescente irréfléchie et spontanée, elle devient une jeune femme mâture et consciente des enjeux qui la dépassent.
« J'ai cueilli des perce-neige à la mi-hiver, j'ai choisi de mourir et j'ai pleuré pour un rossignol. Alors, j'ai épuisé ma prophétie. »
*
Le début du troisième roman reprend directement à partir de la fin du second tome.
Le lecteur entre ainsi directement dans l'action, sans aucun temps mort.


Le centre de l'intrigue repose sur plusieurs dualités : l'opposition entre les Russes et les Tatars, celle entre les chrétiens orthodoxes et les tchiorti, ces anciennes croyances païennes peuplées de créatures fantastiques, ainsi que celle opposant les désirs de Vassia et ses obligations vis à vis de sa famille et de son peuple.
*
C'est dans un décor hivernal que nous suivons les aventures de Vassia, la fille d'un seigneur rural.
Cette jeune femme a bien mûri depuis le premier tome. Singulière et intrépide, cette héroïne est étonnante, remplie de contradictions, animée par la passion, la colère, la peur, « aussi sauvage que la mer... Et, tout comme la mer, pleine de mystères. »

« La vague est belle, dans la tempête,
Le ciel prodigieux, privé de ses bleus ;
Mais sachez-le, sur son rocher, la fille
Éclipse l'onde, la tourmente et les cieux. »
Alexandre POUCHKINE
*
Mais ce qui m'a le plus fasciné dans cette série, c'est le monde de l'invisible et de la magie que l'auteure a habilement tissé au contexte historique qui a précédé la bataille de Kulikovo en 1380.
L'auteure a particulièrement bien réussi à nous plonger dans cet univers, à la fois magique et cruel.
Le lecteur découvre la richesse de la culture et des traditions russes, de la mythologie slave, avec toutes ces créatures nées du folklore russe.
J'ai particulièrement aimé Soloveï, le fabuleux cheval de Vassia, le roi de l'hiver si ambigu dans ses sentiments, ou l'ours Medved son frère jumeau, impétueux et belliqueux.
De nouveaux esprits comme Ded Grib, l'esprit des champignons ou le bagiennik, le démon du lac, apparaissent.
« Il n'y a ni monstres ni saints, dans ce monde. Seulement une infinité de teintes tissées dans la même tapisserie, claires ou sombres. le monstre haï de l'un est l'être aimé de l'autre. »
*
Ce qui est également extrêmement bien réussi c'est la façon dont l'auteure traite de la religion.
C'est par le biais du prêtre Konstantin Nikonovitch que Katherine Arden illustre comment la religion peut faire partie intégrante de la vie pour certains, apportant bien-être, réconfort et apaisement, alors qu'elle peut être, pour d'autres, un tremplin pour asseoir son pouvoir et dominer les gens simples et superstitieux, en semant la peur et la haine dans leur coeur.
Fasciné par Vassia, le prêtre Konstantin est incapable de l'oublier. L'âme tourmentée, rongé par le désir et le dégoût de lui-même, aveuglé par l'ambition, il s'acharne à la détruire. Et pour cela, il a un don : celui de soulever les foules et manipuler les hommes crédules.
*
Bref, j'ai adoré le premier tome qui se différenciait de mes lectures habituelles par son univers fantastique inspiré des contes russes. Après un second tome un peu en dessous selon moi dû à une intrigue trop longue à se mettre en place, ce troisième et dernier tome est une stupéfiante chevauchée dans le monde de la magie et du rêve.
Malgré quelques petites imperfections, je ne peux que vous conseiller très fortement cette belle trilogie, surtout si vous aimez les contes, les légendes et l'univers du fantastique.
*
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TOME 3

Il est tellement agréable de commencer une série puis d'éprouver un plaisir continu d'un tome à l'autre. le lecteur y trouve assurément son compte car peu importe que l'on soit dans le premier, le deuxième ou le troisième livre, jamais, en aucun cas, le récit ne s'essoufle. Dans "L'Hiver de la sorcière", nous sommes toujours aussi scotchés et c'est tant mieux.

La magie est plus présente ici car le pouvoir de Vassia prend plus de force; elle apprend de mieux en mieux à gérer ses capacités. Tout cela en restant dans l'univers russe hivernal, les chevaux, les créatures, les éléments, le temps qui passe, limité ou infini. Un roman - et une trilogie - dans laquelle on vit dehors, en symbiose avec la nature, avec ses cieux étoilés, ses forêts et ses rivières gorgées de vies, c'est tellement rafraîchissant ! Il me semble que l'on peut presque respirer l'air pur et frais qui nous entoure.

Nous rencontrons quelques nouveaux personnages mais Vassia est maintenant prise entre deux feux; Morozko (le démon du gel) et son frère Medved (L'Ours), ennemis et complètement opposés. Elle a toutefois besoin des deux pour accomplir sa mission et l'aventure est délicieuse.

En outre, j'ai été fort ébahie en lisant la note de l'autrice que certains personnages (ceux qui en portent le nom) ont existé pour de vrai dans L Histoire. Peut-être un des aspects qui fait que l'on apprécie autant ces livres est que même si c'est du genre fantastique, nous ne sommes jamais bien loin du monde réel également. Les lieux, les villes, les combats, les armées, les conflits entre principautés, tous cela est bien concret. Aussi, le personnage de Vassia est attrayant. Ce n'est pas parce qu'elle possède certains dons particuliers qu'elle n'est jamais blessée, souffrante, sale ou couverte de sang. On est en plein monde médiéval où la vie est dure. C'est enivrant !

"L'Ours et le rossignol" est une très belle série à découvrir dans son ensemble ! Même quelqu'un qui n'aime pas le genre fantastique pourrait être surpris, je pense. Encore merci à Yendare, qui m'a donné envie de plonger dedans, c'était du gâteau.
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Comme entre le premier et le deuxième, l'action de ce 3e tome démarre sur des chapeaux de roue, immédiate suite du tome précédent. Une trilogie coup de coeur!

Une vraie chasse à la sorcière commence, lancée par la voix venimeuse de Konstantin et donc la victime désignée n'est autre que Vassia.

Véritable page turner, on suit les dernières aventures de cette héroïne avec plaisir. Plus que dans les autres, Vassia évolue, acceptant toute sa personnalité et évitant de nous faire tomber dans du manichéisme un peu niais.
Une véritable symétrie est toujours à l'oeuvre : l'Ours et Morozco / l'hiver et l'été / la mort et la vie / le christianisme et le paganisme. Au milieu de ces dualités, on retrouve Vassia. Vassia et sa destinée. Vassia et ses origines. Vassia et ses sentiments.

Plus encore que dans les autres tomes, on retrouve l'aspect folklorique russe qui m'a tant séduite. Une bonne part du récit y est consacrée et je m'en suis délectée. L'Histoire n'est pour autant pas oubliée avec la bataille de Koulikovo. Au milieu de cela, incendie, ténèbres, épidémie et guerre. Un tome qui laisse place à une certaine noirceur et à la passion.
L'émotion est là. L'attente et la crainte aussi. La crainte qu'après une telle trilogie, la fin ne soit pas à la hauteur. Pour autant, elle l'est, remplit toutes les promesses données à son lecteur. Katherine Arden finit par remercier son lectorat de l'avoir suivie. Moi, je tiens à la remercier, elle et tous les auteurs qui, par leur plume et leur imagination, nous font vivre de tels moments.

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J'attendais avec impatience que l'on termine la lecture de cette trilogie, tant je voulais connaître la suite des mésaventures de la jeune Vassia.

Dans le tome deux, nous l'avions laissée en fâcheuse position. le suspense était présent et il est toujours préférable de ne pas traîner dans la lecture des trilogies dont l'histoire se suit.

Je ne ferai pas durer le suspense plus longtemps : je n'ai pas été déçue de ma lecture, ni du final gigantesque que nous a offert l'autrice.

J'avais apprécié le folklore Rus', ses légendes, ses contes, ses tchiorti, ses démons et regretté qu'ils soient moins présents dans le deuxième tome. Chouette, ils étaient de retour, en force, dans le dernier tome, qui se trouve être aussi le plus mature, le plus sombre.

Vassia n'est plus la petite fille que nous avons rencontrée dans le premier tome, ni la jeune fille rebelle du deuxième, qui était encore un peu capricieuse, un peu gamine, qui manquait de maturité. Ici, elle a grandi dans sa tête, elle sait ce qu'elle veut, elle sait ce qu'il faut faire, sera moins téméraire, réfléchira un peu plus aux conséquences de ses actes, même si elle aura de nombreux doutes et se demandera si la voie qu'elle est en train de suivre ne causera pas sa perte.

L'autrice a bien mené sa barque, en tout cas, le niveau n'a pas baissé au fil des tomes, que du contraire, les personnages ont grandi, pris de l'ampleur, ont changé, nous ont montré une facette inattendue de leur personnalité profonde. Deux personnages surtout m'ont surpris là où je ne les attendais pas.

J'avoue avoir eu peur à un moment donné, quand Vassia affrontera l'Ours une nouvelle fois, car cela se terminait un peu trop vite à mon goût. Femme de peu de foi, que j'étais (chat souvent échaudé craint l'eau froide, en même temps) : le final sera vraiment à la hauteur de toute la trilogie !

En plus d'être addictif, de posséder des personnages intéressants, ni tout à fait blancs, ni tout à fait noirs (pour certains, ont hésitera jusqu'au bout), de parler de religion sans rien oublier de tout ce qu'elle peut impliquer (apaisement, haine, domination, pouvoir, superstitions), le récit se base aussi sur des le folklore Rus' et sur des faits historiques. La bataille qui a lieu est véridique.

Certains des personnages évoluant dans ce récit ont existé. Voilà de quoi ajouter de la valeur à cette trilogie qui n'en manquait pas.

Une trilogie fantastique qui met bien en valeur le folklore de la Rus', ses démons, ses croyances, la nouvelle foi qui progresse rapidement et qui relègue les anciennes croyances, celles du monde de l'invisible, aux rangs des fadaises à ne plus pratiquer. le récit n'est jamais ennuyant, toujours intéressant et les personnages prendront de l'épaisseur en évoluant dans l'histoire.

Avec un final plus que réussi, qui amène les personnages là où ils le souhaitaient (et qui est leur place légitime), on peut classer cette saga dans les réussies et dans celles que je ne regrette pas d'avoir lues. Je suis même un peu triste de laisser les personnages poursuivre leur vie sans moi.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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