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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre s'appuie sur la destinée d'une île partagée entre ses origines grecques attestées par son amphithéâtre et la nécessité de vendre son poisson, destinée vue à travers les yeux d'Eliot, revenu des États Unis pour pleurer sa fille décédée dans les gradins du monument, et ceux de Maraki qui vit difficilement de la pêche.
Les deux protagonistes se rencontrent grâce au fils de Maraki, Yannis, un enfant autiste.
L'auteur mêle des histoires de villages, des faits historiques (les pouvoirs successifs gouvernant le pays), des éléments politiques (la difficulté de garder la tête haute face au mépris de l'Europe), aux tribulations uniques d'un enfant qui se sert des chiffres pour accéder au monde et aux autres : autour de Yannis, paradoxalement, des liens se tissent, des réactions influent des décisions majeures. Tout en évoquant le marasme grec, cette fable nous initie aussi aux beautés de l'architecture.
Le style est sobre, l'histoire est riche de personnages que l'on découvre au fil de chapitres efficaces. Ce roman rapproche le pêcheur du ministre, mêle passé et arcanes de l'actualité, et raconte le parcours d'un enfant extra-ordinaire : dans cette île au centre du monde, Yannis trouve peu à peu sa place grâce au courage et à l'inventivité d'Eliot, qui s'ajoutent à l'obstination de Maraki.

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L'enfant qui mesurait le monde nous entraîne sur l'île de Kalamaki, en Grèce, à la rencontre de Maraki, une mère dévouée à son fils Yannis qui semble souffrir d'une forme d'autisme, et d'Eliott, un père en deuil venu enterrer sa fille.
Alors que cette galerie de personnages laisse croire à un roman peu guilleret, il en est tout le contraire. Metin Arditi, turque d'origine, mais fin amoureux des terres grecques, nous peint un portrait à la fois doux et critique de cette île mystérieuse.
Les courts chapitres, qui filent comme le meltem que l'on sent sur ses joues dès la lecture des premiers chapitres, nous font immédiatement rentrer dans le récit.
Au coeur de l'histoire : un débat classique : faut-il construire un Palace qui défigure l'île ou mais qui en relèvera l'économie, ou bien une école qui enseigne la philosophie grecque classique ? Faut-il privilégier l'économie ou la culture ? Faut-il d'abord penser à son indépendance ou à sa légitimité ? le roman évoque également les questions relatives à la santé économique de la Grèce et sa place au sein de l'Europe, sans pour autant que l'on ait l'impression d'assister à un cours de géopolitique : Metin Ariditi nous instruit sans que l'on s'en rende compte et c'est ce qui fait la magie de son roman.
Si à ce stade, le roman paraît peu amusant, avec ses personnages touchant et une réelle poésie dans la plume de l'auteur, on se prend vite au jeux et vibrons aux côtés des personnages, au café Stamboulidis ou dans le vieil amphithéâtre en ruines.

Fin défenseur de l'ordre du monde, Metin Arditi propose dans son roman une véritable ode à l'amour et à la beauté du monde ( beauté tout autant chiffrée que sensible), qui, pour peu que l'on soit un tantinet sensible à la culture grecque classique et aux nombres, restera en mémoire de ses lecteurs pour un bon moment.
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Soyons franc dès le départ, L'enfant qui mesurait le monde ne fera pas partie de ces romans inoubliables qui forgent le rang des grands classiques. Cependant, il restera dans un petit coin de la mémoire pour son décor et son ambiance si caractéristiques de la Grèce que je connais et que j'aime tant. À travers l'histoire de Kalamaki et de ses habitants, Metin Arditi raconte l'Histoire de la Grèce, l'exil contraint de ses habitants, mais également les relations difficiles avec la Turquie dont la communauté grecque a été chassée… et cette crise qui n'en finit plus, qui fait que la Grèce se vend au plus offrant en perdant sa dignité et son histoire pourtant si riche. Mais L'enfant qui mesurait le monde prend le parti de l'espoir ; la flamme grecque n'est pas éteinte, comme le laisse entendre la devise de ce pays que j'admire : la liberté ou la mort. Entre les retraites et les salaires rabotés, les touristes frileux ou concentrés dans les mêmes zones, les Grecs tentent de survivre. Et l'île de Kalamaki n'échappe pas à la règle. Car si la Grèce de ces dernières années sert de décor à L'enfant qui mesurait le monde, le roman n'en oublie pas, pour autant, son pilier : la relation entre Eliot et Yannis, ce petit garçon autiste amoureux des chiffres et de l'ordre, autour duquel toute l'île gravite et qui fait ressortir le meilleur en chacun de ses habitants (ou presque). Metin Arditi signe là un roman profondément humain et lumineux, plein d'espoir. Alors voilà. L'enfant qui mesurait le monde ne bouleversera pas votre vision de la littérature, mais vous passerez entre ses pages un très beau moment, et, pour ceux qui ne connaissent pas encore la Grèce, je ne doute pas que cela devrait vous stimuler à faire vos valises pour la découvrir. Avec une écriture musicale, Metin Arditi rend un bel hommage à la Grèce et à ses habitants, à notre capacité à limiter le désordre du monde, et il serait dommage de passer à côté.
Lien : http://www.carozine.fr/cultu..
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Voici l'une des belles découvertes offertes par le Prix du Roman Points, surtout que Metin Arditi faisait partie des auteurs que j'avais envie de lire depuis un moment. Un roman solaire, l'histoire d'une belle rencontre entre un homme mur qui a presque tout perdu et un enfant autiste qui cherche à rétablir l'ordre du monde, dans une Grèce empêtrée dans la crise. La Grèce, symbole de la beauté et de la culture soudain confrontée au désordre et au désastre d'un monde devenu fou.

"Il fut un temps où nous offrions au monde des temples, des stades et des amphithéâtres. Aujourd'hui, nous défigurons un site merveilleux pour y construire le Périclès Palace, symbole de nos rendez-vous répétés avec le ridicule et la honte. Appauvri et hagard, notre pays sombre chaque jour davantage dans l'indignité et le malheur."

Lorsque le maire de Kalamaki, une île de la mer Egée au large du Péloponèse présente aux habitants le projet de construction d'un complexe de luxe dans l'une des plus jolies criques de l'île, la plupart des habitants y voient une solution à leurs difficultés financières. Et tant pis pour le charme bucolique et le respect de la nature. Seuls Eliot, un américain, ancien architecte installé sur l'île depuis une douzaine d'années et Maraki, la mère du petit Yannis s'en émeuvent. Cette dernière s'inquiète de l'impact d'un tel projet sur l'équilibre de son fils, autiste qui bénéficie de l'entourage bienveillant de tout le village. le patron du bistrot parviendra-t-il encore à imposer l'immobilité à ses clients chaque soir à 20h pour permettre à Yannis de les compter ? de toute façon, le projet semble déjà perturber le garçon qui l'assimile à une pieuvre tentant de prendre possession de l'île. Il trouve auprès d'Eliot, l'attention et la tendresse d'un père inconsolable depuis le décès accidentel de sa fille, douze ans auparavant alors qu'elle étudiait les amphithéâtres et les temples de la région et dont il a repris les travaux. Lorsqu'il retrouve un projet de sa fille portant sur l'implantation d'une université d'un genre nouveau, il décide de le présenter comme contre-projet aux autorités chargées d'octroyer les financements.

"Tu sais, je me demande si on n'apprend pas plus de la vie en jouant une pièce d'Eschyle ou de Sophocle qu'en lisant Platon. Mais il faut pour cela vivre la pièce en acteur, se mettre dans la peau du personnage, assumer ses sacrifices et ses cruautés... du coup, on prend conscience de la place qu'occupent les passions dans la vie... On commence à saisir la fragilité de la condition humaine... Faire du théâtre, ça grave ton âme, tu ne crois pas ?"

Beauté et culture contre tourisme de masse synonyme d'argent. Tout le dilemme est résumé ici. La sensibilité de Yannis, les calculs qu'il effectue pour mesurer les déséquilibres du monde et les corriger chaque jour à sa manière rejoignent la façon dont Eliot appréhende le monde en étudiant le pouvoir du Nombre d'Or que les anciens utilisaient dans leurs constructions. La perfection, l'équilibre magique qui explique la sensation de beauté inouïe qui saisit celui qui observe un tel monument.

Metin Arditi livre ici un magnifique roman, par l'intermédiaire de deux êtres qui ressentent le monde. Il propose une réflexion passionnante sur la nécessité de trouver le bon équilibre, de continuer à apprendre des anciens pour avancer avec mesure. L'amour, la tendresse, l'amitié et l'attention aux autres y ont la part belle, ce qui ne gâche rien.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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J'ai encore et toujours le même problème avec Métin Arditi : le livre est agréable à lire, aborde un sujet important, mais à la fin j'ai la sensation qu'il y manque quelque chose, que l'auteur n'a pas été au bout de sa démarche.
Le propos de "l'enfant qui mesurait le monde" est de démontrer que la solution à la plupart des problématiques est que partisans du progrès le plus agressif et ceux de la tradition la plus pure se retrouvent dans un consensus large prenant le meilleur de chacun pour le bien de tous.
Parfait mais encore ?
Les personnages sont attachants, mais peu originaux. Eliot le père âgé "veuf" de sa fille ; Makari, la mère seule, débordée et dépassée ; Yannis l'autiste génial, forcément génial ; les élus corrompus, forcément corrompus ; les promoteurs et financiers corrupteurs, forcément corrupteurs, La Grèce ruinée et cramponnée à son passé, paradis au milieu d'un monde infernal...
Encore une semi déception avec cet auteur !
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Une petite île en Grèce, Kalamaki ; c'est là que se passe ce très beau roman, c'est là que vit Yannis le fils autiste de Maraki et c'est là que l'architecte new yorkais Eliot Peters d'origine grecque, vient penser à sa fille, Dickie, décédée accidentellement dans l'amphithéâtre qu'elle étudiait. La mort de Dickie a eu lieu au moment de la naissance de Yannis, aussi quand les parents de l'enfant divorceront, que son père le délaissera, Eliot petit à petit s'occupera du garçon ; un enfant différent, aimé de tous les habitants de l'île, mais difficile. Sa tête est très occupée par des chiffres - il y a les gentils et les méchants nombres - et surtout, compter l'aide à maintenir "l'ordre du monde"...
Quand Eliot avait regardé dans l'ordinateur de sa fille après sa mort, il y avait trouvé des photos du théâtre antique de Kalamaki ainsi qu'un fichier nommé "Nombre d'Or ?" Il décida alors de venir vivre en Grèce et de poursuivre le travail de sa Dickie, ce qu'il fit pendant douze ans. Quand le livre commence Yannis a donc douze ans ; il parle peu, n'aime pas les contacts et hurle quand il est envahi d' angoisses. Mais c'est aussi un enfant très attachant qu'Eliot comprend et aide à communiquer puis à apprendre à lire et à écrire.
Dans cette Grèce qui connaît une situation économique plus que compliquée, l'auteur imagine que deux projets différents se présentent pour l'île : un hôtel et une école. Tout en dénonçant la responsabilité des grecs dans les graves problèmes actuels, il pense à des solutions compatibles avec un sauvetage financier et une conservation du patrimoine naturel. Les kalamakiotes devront décider ce qu'ils veulent pour eux-mêmes et Yannis aidera Eliot à trouver ce que cherchait sa fille.

Un livre très émouvant mais sans pathos inutile, d'une belle humanité, ancré dans la réalité actuelle mais également d'une grande poésie.

Dernières phrases : " Je crois que c'est ça, l'ordre du monde, tu sais, Yannis. C'est quand tu ne peux pas savoir à l'avance comment les oiseaux vont crier, ou comment le meltème va souffler entre les pierres, ni quand la mer va s'écraser contre le parapet. Mais tu es heureux d'écouter ces bruits comme ils viennent à toi. L'ordre du monde, c'est quand tu es heureux. Même si les choses changent. Quand elles changent petit à petit, fit Yannis.
... Il tendit la main au garçon : On rentre, maintenant. On rentre, dit Yannis. L'enfant lui prit la main et ils descendirent vers la mer."
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Un livre que j'ai lu un peu comme un conte, une fable où trois personnes avec des fêlures vont s'entraider pour mieux sauvegarder ce qu'ils aiment.

Un livre plein d'amitié et d'amour malgré les embûches.J'ai préféré la première partie où l'auteur parle plus des relations humaines, à la deuxième partie qui est plus centrée sur les promoteurs, la journaliste, les corruptions.

Une belle lecture cependant.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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L'histoire se déroule de nos jours sur une île grecque imaginaire.

Eliot, architecte à New York, apprend que sa fille, étudiante qui menait des recherches sur les théâtres antiques à Kalamaki, une île grecque, vient d'être retrouvée morte à la suite d'un accident. Il décide de tout abandonner, de fermer son cabinet et de rester sur cette île pour y faire des recherches sur le Nombre d'Or.

Nous le retrouvons 12 ans plus tard alors qu'il propose de s'occuper de Yannis un jeune garçon né le jour où sa fille mourait. Yannis est autiste, sa mère Maraki pratique la pêche ancestrale à la palangre la nuit et a besoin de quelqu'un pour surveiller son fils pendant son travail. C'est une femme prématurément usée par l'état de son fils, par son divorce et par son métier particulièrement éprouvant.

Yannis ne parle presque pas et ne regarde pas les gens dans les yeux. Il aime l'ordre, la précision, les rituels, il ne supporte aucun changement dans ses habitudes. Très doué pour manier les chiffres, il passe son temps à noter l'ordre d'arrivée des bateaux de pêche, à compter la quantité de poissons pêchés par chaque pêcheur et à dénombrer les clients au café. Tous ces décomptes lui servent à mesurer l'ordre du monde et selon les résultats qu'il trouve, il se lance dans des pliages pour compenser ce qu'il ressent comme un désordre et pour restaurer l'ordre de son monde.

Sur cette petite île où tout le monde se connaît tous les habitants entourent Yanis du mieux qu'ils le peuvent.

Mais nous sommes en Grèce, un pays qui sombre suite à la crise. Pour relancer l'économie de l'île il est question d'un projet de construction d'un palace. le débat s'engage sur ce projet qui risque de défigurer le paysage et d'être un vrai désastre écologique. Et pourquoi ne pas reprendre le projet d'école de théâtre et de philosophie imaginé par la fille d'Eliot, projet moins rentable économiquement mais qui défendrait le patrimoine culturel du pays? La presse et les politiciens s'en mêlent... L'harmonie entre les habitants va-t-elle disparaître?

Metin Arditi a eu la belle idée d'associer une histoire humaine très forte avec des personnages très attachants, des relations très fortes entre eux (Eliot et sa fille, Eliot et Yannis) à une intrigue en lien avec un sujet d'actualité particulièrement fort également : la crise en Grèce. Constitué de petits chapitres très clairs, ce roman qui tient un peu de la fable nous plonge dans le quotidien des Kalamakiotes au coeur d'une île dont on visualise toute la beauté. L'âme grecque et l'amour d'un père d'adoption sont des thèmes qui traversent ce roman.

Je garde de cette lecture les très beaux passages où Eliot échange avec sa fille morte par le biais de son ordinateur où elle notait ses recherches sur les théâtres antiques et les passages où Eliot tente d'apprivoiser Yannis avec des dessins.

Un beau roman sensible et lumineux sur la poésie de l'art antique et les ravages de la crise grecque.



Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Voilà un nouveau roman qui me réconcilie avec Metin Arditi !
Après mon avis assez mesuré sur La confrérie des moines volants, j'avais boudé Juliette dans son bain ...

Ici, retour en Grèce, à Kalamaki, petite île proche d'Athènes à notre époque , la crise est passée par là et n'a pas épargné les habitants de l'île .

Eliot Peters , architecte américain s'y est installé depuis une douzaine d'années au moment de la mort accidentelle de sa fille venue en Grèce étudier les théâtres antiques et le mystère de leur construction et retrouver également ses racines familiales .

Maraki, sa voisine, pêche la nuit à la palangre et pendant ce temps , Eliot veille sur son fils, Yannis , un jeune garçon autiste .
Pour Yannis, rien ne doit perturber l'ordre et l'harmonie du monde, à commencer par le sien : l'ordre de l'arrivée des bateaux de pêche, le poids des poissons ou le nombre des clients du bar : tout est comptabilisé et fait l'objet de savants tableaux qu'il garde dans sa tête .
Eliot lui raconte en les illustrant les légendes grecques avec leurs personnages mythologiques tout en poursuivant les travaux de sa fille .

Cet équilibre si précaire de l'île va être totalement perturbé par un grandiose projet immobilier dans le plus beau coin de Karamaki.
Cela attise la convoitise de chacun, les ambitions personnelles, l'appât du gain et les magouilles bien sûr sous le regard horrifié de certains amoureux de la beauté sauvage de la baie dont fait partie Eliot.

Metin Arditi nous offre une vision réaliste de la crise grecque, son retentissement sur la vie de gens humbles en même temps qu'un portrait émouvant d'un garçon pas comme les autres , entouré par la communauté de son village soudée jusqu'à l'annonce de gains, et comme souvent on ne peut que constater que l'appât de l'argent dévoile les cotés sombres de l'âme humaine .

Reste à savoir comment tout cela va finir car ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler la fin ...
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Voici un roman court roman séduisant et sortant des sentiers battus.
Les points forts du livre :
* sa construction en chapitres courts centrés sur un sujet précis.
* son écriture limpide et délicate.
* la confrontation du global (la bataille pour ou contre l'hôtel) et du particulier (la vie intérieure et affective des trois personnages principaux : Yannis, Maraki et Elliot ).
* sa manière chaleureuse de raconter les sentiments entre les personnages.
* La mise en scène sans complaisance d'un pays en pleine crise économique.
* Les pages qui sont des digressions à caractère réflexif.
* La plongée dans la mythologie grecque.
Par contre, j'émets des réserves sur certains personnages secondaires manquant de finesse (le ministre, le père de Yannis) et un certain manichéisme au sujet de la lutte politique.
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