AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,36

sur 229 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Alexis Kandilis est un chef orchestre, considéré comme le meilleur. Il triomphe, dans toutes les salles où il dirige différents orchestres. Il cotoie les grands du monde avec lesquels il joue au poker. Mais ces derniers vont rapidement le considérer comme quantité négligeable car trop imbu de lui-même
Or, à la suite d'un différend avec un membre de l'orchestre, un incident se produit , un décalage de quelques secondes entre musiciens.
Alexis, homme très orgueilleux, ne supporte pas les critiques de la presse.
 la suite de cet incident, le chef d'orchestre va vivre une véritable descente aux enfers; il est atteint d'une véritable manie de la persécution qui va le condpuire en clinique psychiatrique . Il refuse d'avouer les raisons de sa souffrance qui remontent à son enfance.
Avec l'aide de deux amies, il sort de clinique et se met à la composition, ce qui était son rêve. Toutefois, ce ne sera qu'une trève dans sa démence.
Je dois avouer que je n'ai pas trouvé dans ce livre les qualités "du Turquetto."
Et pourtant, le style rapide permet une lecture rapide et aisée.
Commenter  J’apprécie          61
A l'inverse des éloges et des commentaires dithyrambiques sur ce court roman qui se lit en très peu de temps, compte tenu de sa structure et tout petits chapitres, (ce qui perso m'agace toujours un peu...) ... je n'ai pas du tout aimé « Prince d'orchestre ». le personnage est plat, l'intrigue est facile, les effets prévisibles. le lecteur reste malheureusement sur sa faim par rapport à toutes les questions qu'il se pose sur le héros, son histoire, son passé, ses secrets, son décor, rien de tout çà n'étant creusé. Les personnages secondaires sont bâclés, inachevés ou inexistants. Tout est facile et convenu dans cet personnage, fort antipathique d'ailleurs, que rien n'attache au lecteur, et dans tout ce qui lui arrive, depuis le malheureux incident jusqu'à la chute trop programmée et les tentatives de retour... Aucune imagination, aucune inventivité, aucune surprise – bon certes un auteur n'est pas obligé de faire dans le suspense et dans l'imprévu, loin de là...
Quant au clin d'oeil aux autres productions du même auteur, elles n'apportent rien et il y a même là me semble-t-il un coté un peu prétentieux.
Je ne fais pas dans l'indulgence, mais la facilité ne passe pas.
Commenter  J’apprécie          40
Un chef d'orchestre adulé de tous qui avait tout pour être heureux et qui finit par disjoncter, voilà ce que raconte ce roman. L'histoire est longue et sans grand intérêt, le personnage odieux, l'ambiance glauque et la fin sans queue ni tête. Quelle déception...!
Commenter  J’apprécie          00
Le prince d'orchestre ou Grandeur et décadence De César… mais c'est une autre histoire !
Il suffit quelquefois de peu pour que tout s'effondre. L'animal social que nous sommes peut à tout moment prononcer un mot, avoir un geste malheureux pour que tout ce qu'on a construit, récolté s'effondre et soit anéanti.
« Ce roman est l'histoire de quelqu'un qui avait tout et pour finir n'a rien » nous dit l'auteur. Comment peut-on en arriver là ?
C'est pour répondre à cette question qu'il a écrit l'histoire d'Alexis Kandilis, grand chef d'orchestre au sommet absolu de sa gloire, un homme qui possédait tout, beauté, gloire et génie. Sa route est jalonnée de compliments, d'éloges, on le déifie quasiment. Puis un jour tout s'écroule. Comment en est-il arrivé à mettre cette réussite en péril ? Peut-être à trop vouloir se voiler la face, cacher aux autres les blessures profondes qui ne cicatrisent pas. Les blessures d'enfance perdurent, tapies au fond de soi, elles ressurgissent au moment où l'on croyait les avoir effacées. Pas un jour que Gustav Mahler avec ses Chants des enfants morts ne revienne le hanter, il s'efforçait de chasser ses souvenirs, mais en vain. La vie lui avait tout donné mais elle l'avait aussi blessé irréméfdiablement. La musique n'a pas réussi à le sauver des griffes du destin. Un des éléments déclencheurs de sa chute c'est qu'au fond, il n' était pas dans une véritable relation fusionnelle avec la musique, une relation d'amour. Il s'est mis en quête d'autre chose, attendant toujours la reconnaissance suprême pour calmer son angoisse. le hasard va le mettre sur la route de personnages immensément riches qui se regroupent en cercle pour jouer au poker. Il va se joindre fièrement à eux et miser des sommes folles. Peu à peu il ressent vis-à-vis de son métier une sorte de mépris, un mépris envers son travail et le monde de la musique. Il se permet des insolences, lance des remarques acerbes aux musiciens de l'orchestre. Tous vont alors faire bloc contre lui, solidaires. Il va récolter au centuple ce qu'il a semé. C'est le début de la déchéance. Toute sa vie s'effondre, que ce soit sur le plan professionnel, financier, sentimental et social. On l'évite, on le critique, il a perdu son aura, sa santé mentale s'effrite. C'est alors que l'amour lui tend la main avec 2 femmes exceptionnelles, elles lui donneront cette tendresse dont il a tellement manquée. Lui donneront-elles aussi la force de combattre ses démons ou est-ce trop tard ?

C'est à cette longue descente aux enfers à laquelle Metin Arditi nous invite. Son héros tragédien devient peu à peu le jouet du destin qu'il s'est créé lui-même, inconsciemment, dans cette fuite en avant pour oublier l'essentiel, les blessures de l'enfance qui reviennent toujours insidieusement à la surface.
Metin Arditi a composé la partition d'un homme aux prises avec son passé qui était au fond la seule fausse note de sa vie !

Lien : http://Dominique84.over-blog..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (409) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1085 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}