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EAN : 9782379503658
206 pages
Vega Dupuis (19/01/2024)
4.18/5   22 notes
Résumé :
Cicatrices raconte une histoire d'amour entre deux collégiens, Kyonosuke et Akira, dans une petite ville de la campagne japonaise. Kyonosuke est un jeune garçon dont une partie du visage a subi une greffe de peau, et se voit traversée d'une importante cicatrice. Akira est une jeune fille trans de la même école. Kyonosuke fait face aux brimades de ses camarades tandis qu'Akira subit les coups de son père qui ne reconnaît pas son identité sexuelle. Leur rencontre et l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un premier tome très poignant et marquant !

Japon. La vie de Kyonosuke Watanabe, jeune garçon de 15 ans, bascule quand son père lui annonce qu'il doit retourner au lycée, sa famille n'ayant plus les moyens de lui payer de cours particuliers. À son arrivée, Kyonosuke, dont le visage est traversé par une impressionnante cicatrice qui parcourt la moitié de son visage, est immédiatement rejeté par les autres lycéens. En plus des moqueries qui fusent à son passage, il subit les insultes ainsi que le racket financier et alimentaire commis par Kenta, un élève très violent qui cache un terrible secret. Prenant sur lui, Kyonosuke choisit de ne rien dire à ses parents. Quelque temps plus tard, il fait la connaissance d'Akira, une secrète jeune fille de son lycée, qui prend sa défense face à Kenta. Progressivement, Kyonosuke et Akira se rapprochent malgré les railleries de leurs camarades. Leur relation amoureuse n'étant pas acceptée par leurs parents respectifs, ils décident alors de s'enfuir…

Cicatrices est la première série du jeune mangaka chilien Brandon Arias, né en 1997. Dans ce premier tome très poignant en six chapitres, il aborde avec sensibilité des thématiques d'actualité : le harcèlement scolaire en présentiel et sur les réseaux sociaux, le choix de son orientation sexuelle, la maltraitance familiale, la transphobie de l'environnement familial et social… le titre au pluriel prend tout son sens puisque trois des personnages endurent de profondes souffrances physiques, émotionnelles et psychologiques dévoilées progressivement : Kenta, le gros dur, est maltraité par son père oisif qui le force à voler pour ramener de l'argent ; Akira, battue également par son père, est en fait un garçon qui se considère comme fille ; Kyonosuke a le visage scindé en deux par une impressionnante cicatrice (y a-t-il un rapport avec le cauchemar qu'il fait sur la mort accidentelle de son amie Kaori ?). En alternant des scènes douces de courte durée (quand Kyonosuke et Akira mangent des glaces ou lorsque Kyonosuke prend en photo un chat) avec des scènes de maltraitance qui s'étendent sur plusieurs pages, le mangaka montre les tensions générées par les cicatrices visibles et invisibles des trois protagonistes. Minimaliste dans les décors, le trait nerveux de Brandon Arias retranscrit avec justesse les émotions des personnages : la honte du père représenté la tête baissée, l'effroi de Kyonosuke à l'idée de retourner au lycée, la haine dans les yeux du père de Kenta, etc. le découpage des planches met quant à lui en relief la violence à travers les traces de coups sur les corps meurtris. Les onomatopées très présentes dans le dessin – « bla bla bla » « bam ! » « hahaha » – soulignent la méchanceté gratuite des adolescents à l'égard de Kyonosuke et du couple qu'il forme avec Akira. Mention spéciale au soin apporté à la jaquette en papier irisé ainsi qu'à la première de couverture épurée et magnifique.

À la fin du manga, l'auteur insère en bonus les recherches graphiques des personnages et livre quelques confidences, notamment sur le mangaka Inio Asano qu'il admire.
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📚Depuis un terrible accident, Kyonosuke a le visage traversé par une imposante cicatrice. Jusque là scolarisé à domicile, ses parents, à court de moyens, décident de l'envoyer au lycée. Malheureusement, il ne faut pas longtemps au jeune garçon pour subir les brimades de Kenta, le voyou de l'établissement.Heureusement, il trouve le soutien d'Akira, une jeune fille dont il tombe sous le charme. Akira, rejetée aussi par les autres élèves, prend la défense de Kyonosuke, tout en lui cachant ses propres soucis. Une cicatrice physique pour 3 cicatrices morales.

🖊Cicatrices est le premier manga d'un auteur chilien, Brandon Arias.Et pour une première, c'est assez convaincant. S'emparant de la thématique ô combien actuelle de la violence scolaire, il décrit les mécanismes insidieux débouchant sur le harcèlement. Mais l'auteur n'en reste pas là et invoque la responsabilité des parents, les mettant face à leurs propres violences et préjugés. Ainsi, le mangaka, à travers de multiples thématiques, développe des personnages complexes, attachants et / ou détestables, même si, par moment, il frôle la caricature. Cependant, le sujet reste nécessaire et est traité avec sérieux. Vivement la suite !

🧔chronique complète : https://www.mtebc.fr/cicatrices-arias/

Lien : https://www.mtebc.fr/cicatri..
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Extrait :
Nouvelle série chez Vega dupuis, avec Cicatrices, un titre qui porte assez bien son nom. Son protagoniste, Kyonosuke a une cicatrice apparente sur le visage, qui lui vaut évidemment des remarques de la part des autres. Jusqu'alors scolarisé chez lui, il va devoir retourner à l'école et affronter des camarades assez peu compréhensif. L'auteur aborde au travers de cette série des sujets forts, comme le harcèlement, la transidentité et l'amour incompris.

Ainsi, Kyonosuke doit remettre les pieds à l'école, évidemment dès son arrivée il se fait remarqué et prendre en grippe à cause de son visage. Ne souhaitant pas blesser ses parents, il leur cache alors ses déboires (ce qui augmente l'impact d'une autre scène, qui arrive bien plus tard, et où il se confie à ses parents qui se mettent alors à l'engueuler, en mode "pense un peu à nous"). Jusqu'à présent, son monde était surtout centré autour de ses parents, les seules personnes qui l'acceptent tel qu'il est. Puis il finit par faire la rencontre d'Akira, et son monde commence alors à s'agrandir, il découvre aussi l'amour. Celui-ci est partagé, mais malheureusement, Akira aussi a un secret et des parents pitoyables. Tous deux à bout à leurs égards, et ne pouvant plus se passer l'un de l'autre, ils décident alors de fuguer... Mais il est difficile de se cacher, lorsque l'on a le visage aussi marqué par la vie.

Comme indiqué, le titre parle de plusieurs thèmes assez difficiles, et d'une certaine manière cela pose un peu problème. Pas pour leur présence, mais plutôt pour le rythme avec lequel ils sont ajoutés à l'intrigue. Tout fini par s'enchaîner assez rapidement, si bien que j'ai l'impression que leur impact est diminué. Par exemple, pour le camarade de classe de Kyonosuke et Akira, et qui a tendance à les maltraiter, voire harceler pour Kyonosuke. Son petit moment de développement arrive de manière assez proche avec d'autres événements tout aussi marquants, si bien que je trouve son impact, bien moins impressionnant que s'il avait eu lieu à un autre moment. D'ailleurs, l'évolution de ce même personnage fait quand même assez plaisir à voir. Sans oublier que leur relation évolue tellement vite, que j'ai l'impression qu'ils ont fugués deux jours à peine après leur rencontre. Prendre le temps de poser et faire évoluer leur relation n'aurait pourtant fait qu'augmenter l'impact de leur décision. J'ai aussi l'impression qu'il manque certaines scènes pour développer les personnages, et que d'autres arrivent bien trop tôt.

[...]
Lien : https://sunread26.wordpress...
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Une histoire touchante, prenant à témoin le lecteur dans une vie adolescente bien difficile. Kyonosuke a cette cicatrice immense sur le visage. Raison pour laquelle, jusque-là, il a toujours été avec des professeurs particuliers, de peur de rencontrer ses congénères. À raison, car son retour au collège signe le début des brimades. Frank. Pour Frankenstein... directement, il devient la cible d'un petit voyou de la classe. Jusqu'au jour où Akira le défend.

Brandon Arias dépeint des relations qui croisent et s'entremêlent, reliant les marginaux souvent entre eux. Si la cicatrice de Kyonosuke est flagrante, celles des autres personnages principaux se découvrent petit à petit. Chacun a ses raisons de les cacher. La fierté, la honte, la peur... ce qui rend le scénario d'autant plus fort. C'est dans doute la première fois qu'un mangaka non japonais parvient à garder les codes verbaux du genre, amenant avec pudeur et délicatesse la tragédie de chacun.

Le graphisme, et même le choix du papier, n'est pas en reste. Tout en finesse et légèreté pour un sujet difficile. Des visages expressifs, un trait rappelant les anciens mangas qui ont fait le succès de ces lectures, et des décors précis, détaillés. Un premier tome qui envoie d'ores et déjà du potentiel pour cette série où il est question de s'affirmer en tant que personne, face à la société, face à ses proches, ...

Brandon Arias parvient à rendre des émotions fortes qui font réfléchir, qui émeuvent le lecteur face à des cas pas si rares dans notre société dite civilisée. le harcèlement scolaire, la violence tant à l'école que chez soi, l'incompréhension à coup de poings des parents... de quoi prendre aux tripes et vouloir le meilleur pour ces gamins complètement paumés au point de fuguer. Puis d'espérer que les jours prochains seront plus radieux...

Une série qui se veut plus intimiste que “Une touche de bleu” déjà fort appréciable et moins torturée que “Les fleurs du mal” où les jeunes du manga étaient complètement détruits psychologiquement. Ici, Kyonosuke, Akira... et même Kenta, le caïd, semblent sains d'esprit dans ce monde qui devient fou. Alors, en un mot comme en cent : Vivement la suite !
Lien : https://sambabd.net/2024/04/..
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J'ai un avis assez mitigé sur ce manga.
Je trouve le dessin très dynamique, très lisible mais un peu brouillon aussi.
Certaines scènes de violence (parentale notamment, ou de harcèlement) sont très trash.
Beaucoup de thèmes sont abordés : le harcèlement, la transsexualité (et l'intolérance qui va avec), l'amour, l'amitié, la volonté d'autonomie et d'indépendance, le harcèlement via les réseaux...
Donc un manga au final très dense, avec quelques moments touchants.
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critiques presse (1)
MangaNews
09 février 2024
Il semble difficile de rester insensible à la lecture de ce premier volume coup de poing où, via des jeunes personnages dont la douceur des sentiments se confronte de plein fouet à la brutalité du monde qui les entoure, Brandon Arias brasse déjà avec impact nombre de sujets qu'on attendra avec crainte et intérêt de voir se développer.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
On s’en va. La violence, les parents… C’est fini… Désormais, c’est juste toi et moi… Loin de cet enfer…
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- Je suis navré mon grand. On n'a plus les moyens de te payer de cours particulier. Il va falloir que tu retournes au lycée.
- J'ai peur...
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Te rends-tu compte de ce que tu fais subir à ton père ? Dis-lui que c’est fini. 
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