Pain amer

Pain amer est un livre de Marie Odile Ascher sur le sort des réfugiés russes à qui on a promis une bonne situation si ils rentraient en URSS.
Marina est une adolescente née en France dans une famille russe expatriée qui a fui le régime communiste. Lorsque Staline leur promet le pardon et une bonne situation s'ils reviennent, la jeune fille doit suivre contre son gré sa famille dans ce pays dont elle ne connaît ni la culture ni la langue. Elle doit abandonner temporairement, au départ,son pays, la France et sa culture, son amoureux et ses études . Dés le train, ils commencent à s'apercevoir du piège dans lequel ils se sont embarqués. En URSS, entre les bas salaires et le coût exorbitant de la nourriture, leur vie s'empire petit à petit…
Je n'ai pas franchement adoré ce livre, mais il ne m'a pas vraiment déplu: l'auteure a rendu la lecture plus facile et compréhensible en utilisant un vocabulaire simple et bien choisi. L'histoire est intéressante d'un point de vue historique, mais très sombre. Il y a très peu d'espoir et la fin, que j'aurais voulu très heureuse et idéalisée ne me convient pas vraiment, puisque qu'elle est très réaliste. Mis à part Marina, j'ai beaucoup de mal à apprécier les personnages, notamment les parents, qui ont inconsciemment ruiné l'avenir de leurs enfants. La mère m'a particulièrement déplu: après avoir choisi avec son mari de repartir en URSS, elle s'effondre et fait une dépression, alors que cette situation a été causée en partie de sa faute. Elle aurait dû tenir et soutenir sa famille.
J'ai un avis mitigé sur ce roman, donc je ne le recommanderais pas, sauf pour l'aspect historique.L'histoire st beaucoup trop mélancolique pour moi, on ressent la nostalgie de l'enfance de Marina en France durant tout le livre.

Un livre humainement bouleversant et qui m'a énormément appris sur la vie quotidienne en URSS à l'époque de Staline.Je l'aurais lu d'une seule traite, si j'avais pu, car le style de l'auteur m'a enchantée. Elle sait nous emporter ailleurs. J'ai vibré, espéré, et surtout pleuré avec Marina.Jusqu'à la dernière ligne, j'ai espéré la voir s'échapper de l'enfer de la dictature stalinienne. Marina est une jeune et brillante étudiante qui vit dans le sud de France aux lendemains de la seconde guerre mondiale. Toutes les promesses du futur lui sont offertes. Or, son destin bascule le jour où sa famille d'origine russe décide de rentrer au "pays", en Russie, à l'invitation de Staline. Ils sont des retournants, à l'exemple de 10 à 12 000 de leurs compatriotes d'origine russe qui, vivant en France ont fait ce même choix en 1946 et 47. le voyage du retour ne sera qu'une interminable descente vers l'enfer.
Ce livre m'a interrogée: une simple décision peut nous priver de toute liberté et maiîrise de notre destin, sans possibilité de retour en arrière.

Un gros pavé mais vraiment bouleversant. Drame de la fille d'émigrés russes qui décident, en 1946, de céder aux promesse de Staline. La fille "Marina" à 18 ans en 1946, vit en France à Vence, doit partir en Russie suivre ses parents et amoureuse de Marc, son fiancée qu'elle doit le quitter. Marina dit qu'elle les accompagne et reviendra en France, une fois qu'ils se sont bien installées. le jour de départ est arrivé, destination vers l'Allemagne en zone occupée soviétique, voyage dans un train de marchandises, froid, glacial, et pas de sanitaires. Marina a souvent une alerte mauvais signe (lampe rouge). Nourriture insuffisante.... Arriver à destination, une maison d'une seule pièce avec un poêle sans eau et pas de sanitaires, et c'est l'hiver. La famille s'adapte à cette vie, les enfants sont malade. Marina entreprend des études de langues.
Ecriture fluide, alerte de grand moments de poésie. Bon, il y a un long passage dans le train. Et Marina s'en sort toujours dans l'histoire....

Sorti victorieux de la Seconde Guerre mondiale, Staline décide de faire revenir les Russes blancs ayant fui le pays lors de la guerre civile en 1920. Parmi ces familles, il y a celle de Marina, qui vit aujourd'hui à Nice, sur la Cote d'Azur. Nostalgiques de leur pays, ses parents ne vont pas hésiter à rentrer au pays. C'est ce voyage que nous compte Marina, des années plus tard...
Dans le résumé, j'ai vu « Staline », « Russes blancs » et « retour au pays » et j'ai pas résisté à le prendre. J'ai eu un véritable coup de coeur pour ce roman difficile mais plein d'espoir. Je suis tombée sous le charme de l'histoire, de l'écriture mais aussi de l'ambiance du livre. Je vais vous dire pourquoi.
Tout d'abord l'histoire en elle-même m'a passionné de bout en bout. J'ai aimé suivre Marina et sa famille de Nice à la mer Noire, voir leurs espoirs et leurs craintes, leurs épreuves et leurs joies. Je dois avouer qu'au début, l'image « idyllique » de l'URSS offert aux Russes expatriés m'a doucement fait rigoler et en y réfléchissant, on se rends compte qu'ils y ont tous cru. Comme des fous. Parce qu'ils voulaient retrouver leur pays. Je peux comprendre cette nostalgie de son pays natal mais tomber aussi facilement dans le piège de Staline, ça m'a fait halluciner. A un certain moment, Marina commence à avoir des doutes, des appréhensions. J'ai adoré suivre le cheminement de sa pensée, ses espoirs et surtout ses déceptions. Passer la frontière pour ne plus jamais revenir. On découvre l'envers du décor, la réalité rejoint la fiction et on est plongé en plein coeur de la famine de 1946-1947 qui ravagea la Russie. Même si le fait que Marine ne regarde pas la réalité en face peut énerver, on est vite emporter par cette histoire de survie familiale. J'avais envie de savoir la suite, de savoir comment ils allaient s'en sortir, s'ils allaient tous s'en sortir. On est pris au tripes, on ne veut pas lâcher avant de savoir s'ils vont survivre à ce premier hiver russe.
Marie-Odile Ascher a réussi le tour de force de compter l'histoire de toute une famille en utilisent un point de vue interne, celui de Marina. On est plongés au coeur de ses pensées et surtout de ces souvenirs. J'ai aimé cette façon de raconter, comme si c'était Marina qui nous contait à l'oreille son histoire. C'est très inattendu et j'ai aimé car cela offre une autre perspective au livre. Lorsqu'elle raconte, Marina connait déjà le fin mot de l'histoire et cela se ressent dans certaines pages, certaines expressions. C'est aussi bien tourné contrairement à certains livres, car elle ne spoile pas les événements futurs. Elle parsème le livres d'indices mais elle ne raconte pas de but en blanc ce qui va se passer après. Un bon point à mon avis. L'ambiance est délectable, elle aussi, car elle nous emmène et nous fait découvrir le froid polaire, les terribles températures de la Sibérie. J'ai souvent eu froid avec Marina et sa famille alors que j'étais bien au chaud, collée à mon radiateur.

Un très bon livre sur un fait assez méconnu du XXe siècle. Sans chichis, ni pathos, Marie-Odile Ascher nous livre un beau livre sur l'espoir.
Lien : http://leslecturesdeollie.bl..

Roman relativement instructif mais je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire de cette malheureuse famille.

Super lecture !!!!!!!

c'est un livre formidable et qui marque .....

Roman, basé sur des faits historiques très instructifs. le style est vraiment agréable, entraînant par l'histoire et la qualité d'écriture. On ne peut l'oublier. A recommander.

Quel beau livre et quelle dureté....

Livre qui nous coupe le souffle et qui nous montre l'importance de vivre dans un pays libre !