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4,11

sur 974 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et encore un tome du cycle de Fondation dégusté avec beaucoup de gourmandise.
Retour en arrière du point de vue chronologique avec ce sixième tome intitulé « prélude à fondation ». En effet, nous allons retrouver le personnage clef de ce cycle, à savoir Hari Seldon. Fraîchement débarqué sur Trantor, il est encore loin du spécialiste en psychohistoire que nous connaissons, et ses compétences se résument principalement aux mathématiques, même s'il entrevoit d'autres possibilités à exploiter.
Nous allons suivre Hari dans sa découverte des différents arcanes de cette planète géante qu'est Trantor. Je ne peux que saluer l'imagination et la plume d'Isaac Asimov qui a su me transporter avec brio dans ces différents endroits.
J'ai été agréablement surprise de découvrir les liens plus que réels avec le cycle des Robots que je viens de terminer il y a peu de temps. Ce qui me donne qu'une envie, lire très vite la suite, « L'Aube de Fondation » afin de clore ce cycle de Fondation, que j'aime beaucoup, il faut le dire.
Et une fois de plus, une mention spéciale pour le narrateur, Stephane Ronchewski, car j'écoute ce livre sous la forme d'audiolivre, et je ne peux que saluer son talent pour restituer avec un tel brio cette histoire.


Challenge Mauvais Genres 2022
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J'avais lu I, Robots il y a longtemps et, depuis, je me promettais de me lancer dans la série Fondation. Quand j'ai décidé de m'y mettre – enfin ! – j'ai hésité entre commencer par le premier tome écrit ou y aller dans l'ordre chronologique. J'ai opté pour ce dernier et je l'ai regretté un peu… un temps. Parfois, les préquels servent à approfondir, à expliquer des univers qu'on a apprécier mais, séparément, ils ne tiennent pas autant la route.

Pendant ma lecture des premiers chapitres, je n'arrivais pas à visualiser cet univers futuriste que proposait Isaac Asimov. Je comprenais que les protagonistes se trouvaient sur une planète lointaine, coeur d'un empire galactique, peuplé d'une quarantaine de milliards de personne. Mais, et après ? À quoi ressemble la vie à cette époque ? Je suis resté un peu sur ma faim. Heureusement, quand Seldon et Dors voyagent sur Mycogène puis Dahl, l'auteur a un peu corrigé le tir en proposant des civilisations distinctes aux caractéristiques uniques.

Puis, j'ai été intrigué par cette intrigue de psychohistoire, inventée par un obscur scientifique, Hari Seldon. Cette nouvelle discipline servirait à prédire le futur à l'aide de calculs mathématiques. Voilà qui pourrait intéresser l'empereur et ses proches conseillers, qui souhaitent éviter le déclin et la chute de son empire, mais également des personnes mal intentionnées. Avec un protagoniste en danger, ça fait un peu thriller.

Ainsi, Seldon, menacé de tous les côtés, décide de poursuivre ses travaux et des pistes le mènent de planète en planète. J'avais de la difficulté à imaginer cet homme de science se transformer en aventurier. Mais bon, si ça a fonctionné avec Robert Langdon, pourquoi pas avec lui ? Et que dire de Dors, cette historienne qui abandonne tout pour le suivre ? Cet élément de l'intrigue, et quelques autres, je les ai trouvé un peu gros à avaler. Je m'attendais à beaucoup mieux de la part d'un auteur à succès. Mais j'ai continué ma lecture. Heureusement !

Tous ces éléments qui me déplaisaient, la grande finale les a ramassés et les a expliqués. Tout était clair, désormais, et ma confiance en Asimov a été restaurée et je suis décidé à continuer cette série de ce pas. J'ai beaucoup apprécié comment il créait des liens avec la série des robots, jumelant deux univers de manière si fignolée, logique… parfaite ?

Je termine avec cette citation qui m'a fait sourire. «- Réfléchissez un peu : quarante milliards d'individus utilisent une énorme quantité d'énergie et chaque calorie utilisée dégénère en chaleur et doit finalement être évacuée. Cette chaleur résiduelle est canalisée vers les poles […]» (p. 276) C'est incroyable qu'un scientifique comme Asimov y ait pensé il y a une trentaine d'année et que certains de nos politiciens n'y croient toujours pas alors que la Terre montre de pareils signes pour ses sept milliards d'habitants…
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Honnêtement, je crois que cette critique pourrait se résumer à ceci : C'est Asimov, donc c'est génial. On m'accusera peut-être de fanatisme aveugle, mais il faudra reconnaître alors qu'Asimov est un écrivain qui m'a rarement déçu, si ce n'est jamais.

Je ne sais pas par où commencer. L'incroyable profondeur de l'univers qu'il a développé au cours de sa vie est pleinement exploité ici. le plus impressionnant est qu'on ne doute pas de l'immensité de cet univers un seul instant alors que les aventures du protagoniste, Hari Seldon, se concentrent sur une unique planète. Enfin, quelle planète ! Trantor, la seule, l'unique, la capitale de l'Empire. Une Coruscant avant l'heure mais autrement plus intéressante, plus diversifiée.

Parlons en, justement, de ce Hari Seldon. de son statut de quasi-divinité dans les premiers tomes de Fondation (au sens des sorties), il passe ici à celui de mathématicien, génial certes, mais banal quidam de l'Empire, créateur de la farfelue psycho-histoire : une étude des probabilités quasiment divinatoire à l'échelle galactique. Comment ne pas apprécier ce héros malgré lui qui, en inventant un jeu de l'esprit, se retrouve empêtré dans les intrigues politiques d'un Empire en pleine décadence et confie ensuite son avenir à un Hummin, qu'il ne connaît que depuis quelques heures.

Cependant, on ne peut nier le côté assez naïf de Seldon dans sa manière d'affronter l'aventure. Je me suis quelque fois énervé devant ses réactions, que je ne pourrais que qualifier de peu judicieuses. de toutes façons, se dit-il, quel que soit le pétrin dans lequel je me trouve, ce n'est pas grave, Hummin viendra me sauver. Donc, agissons n'importe comment, ce n'est pas grave. L'air de rien, cette manière de penser de Seldon fait que je n'ai jamais vraiment eu peur ni pour lui, tout en sachant bien sûr qu'il devait survivre, ni pour ses compagnons d'aventure, dont la survie n'était pas garantie.

Pour terminer mes griefs à l'encontre de ce tome, je trouve sa construction scénaristique assez similaire au diptyque Fondation foudroyée/ Terre et Fondation. A savoir, on visite un lieu, on en tire quelque chose, au passage on se dispute pour une raison quelconque avec les locaux, on recommence. C'est certes assez caricatural pour correspondre à bon nombre d'aventures, mais avec un auteur et un univers communs, cela m'a beaucoup plus frappé.

Je tiens aussi à signaler que les efforts d'Asimov pour lier deux de ses plus grands cycles, celui de Fondation et celui d'Elijah Baley, semblent tout à fait naturels et tout se fait sans que l'on ait l'impression d'ajouts forcés. On retrouve ainsi dans les légendes du peuple impérial certains lieux et certains personnages du deuxième cycle. On voit ainsi peut-être malheureusement arriver la fin un peu vite, mais rien de dommageable.

Finalement, je dois vous parler de la situation de stagnation de l'Empire. En tant que scientifique, la vision d'une société sclérosée où tout progrès est devenu quasiment impossible est pour le moins terrifiante. J'ose espérer ne jamais connaître cela, mais quand je vois la simplification à l'extrême, non pas des moyens, mais des contenus, de l'échange d''informations et des relations de nos jours, je me dis que nous arriverons peut-être bientôt au niveau de l'Empire galactique d'Asimov.

Bref, un excellent roman et une excellente introduction au cycle de Fondation. Si vous deviez vous lancer dans la lecture de ce cycle, je vous conseillerai néanmoins de le lire dans l'ordre des sorties, plutôt que dans chronologique de l'univers.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.
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Hari Seldon est mathématicien sur Helicon, une des nombreuses planètes de la Galaxie. le jour où il présente son concept de pyschohistoire devant ses pairs lors d'un coloque, sa vie va basculer.
Dans ce tout premier tome de la saga Fondation, nous suivons les aventures d'Hari dans sa quête de la vérité autour des origines de l'humanité et de ses tentatives pour mettre en place la psychohistoire, modèle mathématique qui permettrait, à partir d'hypothèses, de prédire l'avenir.
Après avoir lu le cycle des robots, j'avais hâte de me plonger dans le cycle de Fondation. Pour le moment, je ne suis pas déçue et j'ai hâte d'attaquer la suite. Je suis assez impressionnée par l'écriture d'Asimov qui, au travers d'histoires qui se passent dans un futur très lointain, critique la société actuelle.
Les personnages sont attachants et l'histoire rondement menée, dynamique et parfois drôle.
En bref : à lire !
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Il y a quelques temps j'ai décider de me lancer dans la saga le cycle de fondation . Je ne me suis pas bien renseignée et j'ai commencer par terre et fondation qui au passage est le tome 5 . On me l'a bien heureusement fait remarquer avant que j'entame bien le livre .

J'ai donc du commencer par le tome 1 qui est celui-ci .

Au début de l'histoire je ne comprenais pas trop ce qui se passait , ce qu'était la psycohistoire et je trouvais l'histoire un peu lente , j'aurais aimer qu'il y ait plus d'action et ...

Mais vers la page 150 j'ai enfin commencer à prendre gout à ce livre , j'ai compris ce qu'était la psychohistoire et il commençait à ce passer des choses . Il y a cependant d'autres moments qui par après seront encore ennuyeux .

Mais ce qui me fera lire la suite ( car oui , avec un début de livre comme celui-ci , je ne pensait pas continuer la saga ) c'est la FIN !

Cette fin est juste incroyable , j'ai eu une grosse claque dans la figure , je m'attendais à tout sauf ça ! Les révélations qu'il y a eu sont juste dingue .

Je recommande ce livre à ceux qui aiment la SF , ce livre est presque fait de 100% de SF et certaines choses sont assez complexe , il faut bien s'accrocher à l'histoire pour espérer comprendre .
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La psychohistoire a été inventée par Hari Seldon. Celui-ci n'est apparu vivant que dans la toute première nouvelle de Fondation, Les psychohistoriens. Pourtant il est le personnage central de tout le cycle, tant il est marquant et son invention atemporelle. On peut donc imaginer sans peine qu'Isaac ASIMOV n'a pas eu trop de mal à trouver le sujet des deux derniers romans qu'il a consacré à Fondation.
Dans Prélude à Fondation, Hari Seldon a 32 ans et communique publiquement les axiomes de la psychohistoire. Il en conclut que si une projection probabiliste de l'avenir des sociétés humaines de l'Empire est théoriquement possible, sa réalisation effective est irréalisable tant les paramètres à modéliser sont innombrables. Néanmoins sa communication n'est pas passée inaperçue, et la psychohistoire a des conséquences politiques avant même sa naissance…
Dans L'aube de Fondation, on suit Hari Seldon de la quarantaine à sa mort, à 81 ans, période durant laquelle il est avant tout chercheur, mais également Premier Ministre de l'Empire. Durant ces quarante ans il développe discrètement la psychohistoire et seules quelques personnes haut placées en connaissent les potentialités. Là encore les implications politiques de cette science sont précoces…
Avec ces deux romans, ASIMOV relie donc parfaitement les prémices de la psychohistoire aux Fondations dont l'histoire nous est contée dans les deux séries initiales. Les ingrédients y sont d'ailleurs similaires : une rigueur exceptionnelle, quasiment scientifique, alliée à des intrigues pleines de suspens, le tout sous une plume d'une fluidité rarement égalée.
Bien sûr Prélude à Fondation et L'aube de Fondation n'ont pas la force des précédents volumes, en particulier celle de la première trilogie. En effet, ses nombreux lecteurs en connaissent déjà les tenants et les aboutissants, ce qui limite quelque peu l'intérêt de leurs intrigues. Néanmoins, ils ont aussi le plaisir d'en savoir un peu plus sur ce personnage éminemment charismatique qu'est Hari Seldon, ainsi que sur les événements qui ont présidé à la naissance des deux Fondations. Quant aux lecteurs qui découvriraient le cycle dans l'ordre chronologique de son intrigue, ils auraient avec ces deux romans une excellente introduction.
Que l'on soit dans l'un ou l'autre cas, il serait donc dommage de se priver de ces lectures.
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Il y a quelques mois, j'ai découvert la 1ère saison de la série Fondation sur Apple TV, d'après l'oeuvre de Isaac Asimov. J'ai été totalement bluffée par l'excellente qualité de cette série et cela m'a donné envie de découvrir les romans du cycle Fondation en attendant la 2ème saison. Ce Cycle comprenait à la base 5 romans écrits dans les années 50 pour les 3 premiers et dans les années 80 pour les 2 derniers. Puis Isaac Asimov a écrit 2 prequels : Prélude à Fondation en 1988 et L'Aube de Fondation en 1993.

Au même titre que son cycle des Robots, le cycle de Fondation est un classique incontournable de la SF et j'ai décidé de m'y plonger dans l'ordre chronologique de l'histoire et non dans l'ordre de parution. J'ai donc commencé par Prélude à Fondation dans cette superbe édition poche de chez Pocket.

Sur Trantor, nous rencontrons Hari Seldon alors qu'il vient à peine d'inventer la psychohistoire, en n'y voyant qu'une pure théorie, sans applications pratiques... Mais dès qu'il en fait la communication, il doit s'enfuir en compagnie de Dors Venabili, une historienne, face aux politiques prêts à tout pour utiliser et détourner la psychohistoire à leur avantage.

Qu'il est difficile d'émettre un avis sur un tel classique, écrit par l'un des pères de la science-fiction ! Je vous dirai juste que j'ai adoré plonger dans ce roman ! J'ai fait cette lecture majoritairement en audio dont j'ai beaucoup apprécié le lecteur. Je vous avoue que lors de me lecture / écoute, il a fallu m'obliger à me détacher de la série TV puisqu'elle a bénéficié de pas mal de modifications et d'actualisations. Par exemple, la saga originale ayant été écrite dans les années 50, les personnages principaux sont quasiment tous des hommes, et certains ont été féminisés dans la série TV.

La plume est hyper addictive bien que parfois assez sexiste mais il faut aussi replacer dans le contexte de la période d'écriture. Mais je vous avoue que Hari Seldon m'a parfois agacée pour cette raison !

Je continuerai ma lecture de cette saga avec grand plaisir !
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Depuis longtemps je repoussais la lecture de la saga fondation car cela fait pas mal de livres et donc prend un certain temps. Ce livre, antérieur au cycle Fondation, a été écrit après. Il nous raconte la vie de Hary Seldon et notamment comment il a été amené à développer sa théorie de la psychohistoire ainsi que sa mise en application. Il y a de nombreux personnages qui gravitent autour de Seldon et ils sont tous très intéressants. On fait plusieurs découvertes surprenantes au fil de l'histoire, celle-ci est rondement menée et cela nous tient en haleine pendant tout le livre qui se lit très facilement. J'ai littéralement adoré le lien avec le cycle des robots. Avec ce livre on se prend à rêver au futur de l'humanité, à se demander comment notre mode de vie va évoluer, bref de la très bonne science-fiction.

J'ai pour ma part beaucoup plus apprécié ce prélude et le suivant que le cycle en lui-même mais l'ensemble est un incontournable à lire au moins une fois dans sa vie.
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Ça y est, l'Empire galactique est instauré, et dirigé par la maison impériale de Trantor. Les 20 millions de mondes sont réunis sous la même bannière, que cela leur plaise ou non. Seulement, il semblerait que ce système s'effondre peu à peu... et voilà qu'apparaissent ce mathématicien et sa théorie qui permettrait, grâces aux calculs, de savoir quelles seront les meilleures décisions à prendre pour la survie de l'Empire. Non, pour la survie de l'Humanité.

Nous suivons donc les aventures du mathématicien Hari Seldon, dans ses pérégrinations autour de Trantor, tentant bon gré mal gré de rendre sa théorie applicable. Mais comment y parvenir ?

Comment réduire un système aussi complexe que celui de tout l'Empire galactique, à de simples équations ? Il faudrait un temps infini pour réunir toutes les informations nécessaires à la compréhension de chaque monde habité, leurs interactions et leurs conséquences, et les traduire en langage mathématique...

Mais Chetter Hummin, un homme mystérieux qui se bat pour la sauvegarde de l'Humanité, est convaincu que la psychohistoire est la solution, et il est prêt à aider Hari Seldon à n'importe quel prix. Les pouvoirs en place s'intéressent aussi à la psychohistoire, mais peut-être pas pour des raisons aussi vertueuses...

Voici le début du cycle "Fondation", qui donne le ton et la direction que prend la suite des aventures de l'Homme depuis sa migration dans l'espace.

J'ai eu un peu de mal à me plonger dedans, il fallait un peu de temps pour que les enjeux apparaissent vraiment. de plus, le personnage de Seldon a un peu tendance à me saouler...

Mais c'est finalement une très belle surprise, une superbe invitation à poursuivre le cycle et savoir ce qu'il va se passer !

Mention spéciale pour le twist de fin que j'aurais aimé voir plus tôt ! et aussi pour les nombreux clins d'oeil à tout ce qui a pu se passer dans les cycles précédents.

Un livre que je conseille, assurément !

Ma note : 18/20

Bonne lecture !
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Quelle surprise ! C'est mon 1er roman d'I.A. et je m'attendais un peu à un roman de science plus que de fiction, un peu aride avec description un peu vintage du future. Alors qu'en réalité, il s'agit d'un roman d'aventure très prenant avec rebondissements. Bien sûr on est dans le futur et c'est parfaitement intégré à l'histoire. Les personnages sont crédibles, avec chacun à son importance (le personnage féminin n'est pas une potiche). Vivement que je lise la suite !
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