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EAN : 9782356541000
128 pages
Ypsilon éditeur (19/02/2021)
4.33/5   3 notes
Résumé :
C’est l’après-guerre, dans l’arrière-pays sicilien. Une femme défie le patriarcat. Plus tard, elle demandera à une camarade de prendre la plume pour que cela reste écrit noir sur blanc… Poétique, tumultueuse et chorale, l’histoire de la lutte interminable pour la création de la section féminine du PCI (Parti communiste italien) de Caltagirone se déroule comme un drame populaire, bien qu’il s’agisse d’événements réels. Concetta La Ferla — leader du peuple et proto-fé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Réjouissante lecture que celle de 'Concetta et ses femmes' récit autobiographique de Concetta fondatrice de la première section féminine du PC italien sous la plume de Maria Attanasio. Concetta nait en Sicile, où le patriarcat se porte bien ! Et la misère aussi dans l'après-guerre. Communiste convaincue (engagement qui lui vient de son père dont elle est très proche) elle se lasse vite des 'fesses moles' comme elle appelle les militants du parti qui se consacrent aux palabres plutôt qu'à la lutte. Elle entrainera ses voisines dans des luttes concrètes contre la mairie du village avant de les inciter à 'penser politique'. A la fin de sa vie elle reprend contacte avec Maria Attanasio avec qui elle milité au sein du parti pour raconter sa vie militante et ses luttes. Maria Attanasio est pour sa part philosophe, restée elle aussi toute sa vie dans sa Sicile natale et fidèle à ses convictions communistes. 'Concetta et ses femmes' est pour l'instant le seul livre traduit de cette autrice et cela me semble regrettable.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Au mois de juillet 1993 j’ai été malade, et très gravement, une hypertension nerveuse créée par le chagrin. J’étais à l’hôpital, dans la solitude, et mes camarades, le parti, la vie passée et présente de la section circulaient dans ma tête et, quand j’ai vu la mort de mes yeux, j’ai compris que tout ça ne devait pas descendre dans la tombe avec moi, comme si rien ne s’était passé : je devais le rappeler aux nouvelles générations. Et j’ai pensé à Maria.
Du temps de la section féminine, elle écrivait les procès- verbaux ; elle savait aussi faire des discours révolutionnaires, mais moi dans les luttes j’étais comme une flamme, suivie par des quantités de femmes.
Quand je suis sortie de l’hôpital, j’étais décidée et je lui ai téléphoné.
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