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3,79

sur 573 notes
J'ai adoré "The handmaid's tale", je ne m'attendais pas être autant déçue par celui-ci. Imagination débordante mais là on s'y perd. Oui c'est bien écrit mais histoire très spéciale dans laquelle je ne suis pas entrée. J'ai abandonné à la moitié et lu en diagonale ensuite sans trouver les réponses à mes questions.
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C'est le premier roman de Margaret Atwood que je lis, une autrice reconnue il me semble. Pour faire simple, j'ai aimé l'ensemble du roman, mais certaines choses m'ont un peu déçu.


J'ai aimé l'univers dystopique et post-apocalyptique, je me suis beaucoup reconnu dans le personnage de Snowman, et énormément de passages m'ont plu (c'est d'ailleurs le livre sur lequel j'ai noté le plus de citations).

L'histoire se déroule dans un monde où l'humain fait énormément de manipulation sur le vivant, les massacres et le porno extrême et dégueulasse sont très facilement accessibles sur Internet aussi. Tout cela sert à poser la question suivante au lecteur : Quand est-ce qu'on va trop loin ?

Et on découvre petit à petit pourquoi la société s'est effondré à travers de nombreux aller retour entre le passé et le présent de Snowman. le texte aborde plein de sujets intéressants et certains passages sont même très dur à lire (faites gaffe si vous êtres très sensible au sujet de la pédophilie).

J'ai aussi beaucoup aimé la scène de fin qui, malgré sa simplicité, en dit beaucoup, et l'univers dépeint par Atwood regorge d'idée que je trouve génial (les porcons, l'Extinctathon...).

Snowman est attachant et on s'en fait pour lui dans ce monde détruit. Mais il est aussi hanté par deux autres personnages importants. On a Crake, le meilleur ami de Snowman qui est un homme très intelligent et qui est entouré de mystère jusqu'à la fin du roman, et Oryx, le "grand amour" de Snowman (je met des guillemets parce que je trouve cette histoire d'amour très bizarre).


Maintenant, je vais dire ce que j'ai moins aimé dans ma lecture. Déjà, à cause de l'absence des guillemets sur de nombreux passages, j'ai souvent confondu les dialogues des personnages au narrateur. C'était pas toujours clair ou agréable à suivre, et j'ai même trouvé des coquilles.

Ensuite, la révélation qui explique pourquoi la société s'est effondré était ni étonnante ni décevante pour moi. Ma réaction était plutôt : « Ah ben d'accord. » Peut-être que j'en attendais trop.

Mais sinon, le seul vrai problème pour moi c'est Oryx. Je n'ai toujours pas compris en quoi ce personnage est important. J'ai l'impression qu'elle ne sert à rien, encore plus maintenant que je connais la fin. Snowman l'aimait, mais je ne suis pas sûr que c'était réciproque tellement elle agissait bizarrement (elle m'a même énervé sur sa façon de gérer sa relation avec Snowman).

Sans en dire plus, elle a vécu une vie horrible, mais quand elle en parle elle dit que c'était pas si mal. Ce qui me mettait extrêmement mal à l'aise, comme Snowman qui l'écoutait d'ailleurs, mais ce dernier est toujours mis en tort par Oryx, comme si Snowman dramatisait quelque chose de pas si grave que ça. Si c'est fait exprès, et je pense que c'est le cas, je dis bravo à Atwood pour m'avoir énervé sur le comportement d'Oryx à ce sujet. le seul mec saint d'esprit est jugé comme un gars immature dans ce futur horrible.

Même Crake dit des trucs que je trouve aberrant (pas tout le temps non plus), mais Snowman n'arrive jamais à avoir l'argumentation nécessaire pour répondre. Cela m'a autant frustré que terrifié.
Du coup, je ne supporte pas Oryx, mais je ne sais pas trop si c'est fait exprès par l'autrice.
Au final, j'ai fermé le bouquin avec beaucoup de questions et j'y pense encore.


Donc je vous conseille quand même grandement ce livre. Je lirai les 2 suites, ça c'est sûr.
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Projection glaçante dans un futur où l'humanité, sauf un, s'est autodétruite à force de trop jouer avec ses limites, ce thriller post-apo se lit d'une traite mais sans surprise et sans enthousiasme.
Très loin du ressenti sur La servante écarlate avec lequel j'avais découvert Atwood, il m'a fait le même effet que sa suite Les testaments: celui d'un roman efficace et facile, sans réelle ambition, formaté comme un produit grand public.
Je ne connais de cette auteure que ces trois romans et à ce stade suis dubitative sur les louanges dont on l'encense : y aurait-il, selon ses oeuvres, d'un côté un écrivain exigeant et de l'autre une romancière à succès?
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Snowman est un homme différent des autres. Il "dirige", conseille les Crakers. Des êtres différents qui ont été préservés d'un virus dévastateur. Ils ont pour créateur Crake et pour représentante de la nature Oryx.

Quel est la vie, les attentes et les espoirs ou désespoirs pour ce dernier homme ? Quelles sont ces créatures génétiquement modifiées qui menacent ceux qui ne connaissent ni violence, ni défense ? Comment en sont-ils arrivés là ?

Margaret Atwood a le don de proposer des dystopies qui m'embarquent à tout les coups. Elle arrive à poser le décor et les personnages, une ambiance et une intrigue en prenant le temps mais sans sentiment de longueur. Amatrice de dystopies, je me suis régalée !
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Très belle découverte, grâce à un prêt, de la plume virtuose de Margaret Atwood : une fois accroché par un récit qui peut sembler au premier abord décousu, vous ne le lâcherez plus !

Les brefs chapitres s'enchaînent de manière rythmée et nous décrivent, par petites touches, remontant par flash-back dans la mémoire de Snowman, le personnage principal, un monde post-apocalyptique, visiblement dévasté par un effondrement de la « civilisation » dont on devine qu'il a été provoqué notamment par le dérèglement climatique et la folie humaine.

Snowman, qui s'appelait Jimmy dans le monde d'avant, pense être le dernier être humain. Il est l'anti-héros par excellence, amoureux d'Oryx, fillette qu'il voit pour la première fois sur une plateforme pornographique, avant de la retrouver - et finalement la rencontrer tardivement - devenue femme. Oryx a été recrutée pour aider à l'éducation d'une nouvelle espèce d'humanoïdes, les Enfants de Crake, du nom scientifique mégalomane, créés dans l'un des complexes dans laquelle les élites se sont regroupées, protégées du monde extérieur devenu hostile et de la plèbe.

Mais l'effondrement global aura eu raison même de ces complexes de haute technologie, l'humanité a visiblement été décimée et voilà Snowman en train de tenter de survivre en trouvant à se nourrir lui, et les Enfants de Crake dont il se sent responsable, en essayant d'échapper aux nouvelles espèces d'animaux hybrides échappés des laboratoires.

Au fil des flash-back, Atwood dépeint le monde d'avant, qui n'est pas sans rappeler à de multiples égards notre monde actuel, de manière particulièrement acerbe au point d'amener le lecteur à se demander si, finalement, il n'est pas préférable que cette « civilisation » là ait été décimée.

Un style vif, incisif, beaucoup d'humour, souvent caustique, et une capacité à créer des images qui restent imprimées comme si l'on les avait vu au cinéma, en font une lecture mémorable.

Premier tome d'une trilogie, ce ne sera pas mon dernier Atwood.

Lu en anglais.
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Que voici une drôle d'histoire. Margaret Atwood serait aujourd'hui taxée de complotiste si son roman n'était paru en 2005, bien avant le covid.
Elle nous raconte l'histoire de Snowman, ou plutôt Jimmy nous raconte son histoire, avant que l'humanité toute entière ne succombe à un virus, et qu'il se retrouve a veiller sur des créatures génétiquement modifiées.

J'ai aimé naviguer de l'horrible présent de ce personnage à son passé tout aussi déplorable, dans un monde futur qui ne fait pas rêver. Un roman qui illustre l'avenir tel qu'on n'en a pas envie mais qui pourrait bien être celui qui nous guette.
Un bon livre, pas marrant du tout.
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Un peut compliqué de rentrer dans l'histoire, mais une fois la temporalité et le vocabulaire assimilé, il ce laisse vite dévorer. Certains passage sont pas facile à digérer mais ça apporte beaucoup à la sensation sale et à la remise en question sur la société décrite.
Je me languis de plonger dans le tome 2
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Premier tome d'une dystopie, qui est plus le miroir de nos peurs que le reflet de notre futur (du moins je l'espère), ce roman nous dépeint un monde dévasté par les pandémies et les dérives de la manipulation génétique.
La narration alterne présent et flashbacks, ce qui personnellement ne m'a pas gênée même si je comprends que ça peut perdre certains lecteurs.
Pour ma part je trouve que ce genre littéraire est particulièrement intéressant car à travers un possible futur il jette un regard critique sur notre société et pousse à la réflexion. J'attends de lire la suite avec curiosité.
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Jamais 2 sans 3... J'abandonne ma lecture de ce roman de Margaret Atwood. Cette fois ci, ce n'est pas à cause de l'écriture de l'auteur qui est très agréable, mais plutôt à cause de l'histoire. Je ne comprends pas le contexte, je n'arrive pas à me plonger dans l'histoire...
J'étais partie pour lire les 3 tomes de cette histoire... Cela vide ma PAL plus vite que prévu !!!!
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Margaret Atwood nous plonge dans un monde contaminé par des virus créés artificiellement par des scientifique fous, un monde où les manipulations génétiques sont devenues une source de revenu mondiale qui régulièrement dépasse toutes les limites de la moralité…
Les virus sont ainsi utilisés dans l'alimentation, pour maigrir, pour grossir, être plus beau, plus intelligent, partout où cela peut rapporter de l'argent. Et, en parallèle, les scientifiques stockent bien précieusement les antidotes qu'ils utiliseront, en cas de défaillance, avec parcimonie afin de pouvoir faire monter les prix.

Bienvenue dans ce qui pourrait devenir notre futur…

J'avoue, malgré la profondeur globale qui se dégage du récit, avoir eu du mal à entrer dedans et à en percevoir toutes les subtilités.
Peut-être parce que “Le Dernier Homme” est un roman qui évolue dans un futur trop proche du notre et qui pourrait finalement devenir notre présent ?

La science propose un monde au confort moderne, plus de pénuries alimentaires (la viande et les légumes sont créés en labo.), les villes sont découpées en quartiers riches, les Compounds et en bidonvilles les Plebezones, et gare à ceux qui cherchent à traverser les frontières sans autorisations, car la police qui est devenue privée veille sur ses bons citoyens.

Mais tout ne se passera pas comme prévu… À force de vouloir se prendre pour Dieu, la science va créer une catastrophe mondiale.

Un récit trop long à démarrer, trop de descriptions n'ayant aucun rapport avec la trame principale, des allusions au sexe beaucoup trop fréquentes pour ce genre de récit, qui pour moi n'amènent rien, pédophilie, pornographie, etc. Pourquoi ? C'est long, ça manque de rythme. Margaret Atwood m'avait habitué à bien mieux !

Premier tome d'une trilogie, “Le dernier homme”, malgré certains passage vraiment très intéressant, ne m'a pas convaincu…
Dommage.
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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