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Citations sur Le tueur aveugle (78)

Il y a des fois où ce qu'on ne sait pas peut faire très mal...
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Il y a des gens qui ne peuvent pas dire où ça fait mal. Ils ne peuvent pas se calmer. Ils ne peuvent jamais arrêter de brailler.
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Je dois avouer que je rêve d'une chose à ton sujet.
Un soir, on frappera à la porte et ce sera toi. Tu seras habillée en noir, tu trimballeras un de ces petits sacs à dos que tout le monde arbore aujourd'hui en guise de sac à main. Il pleuvra, comme ce soir...
Tu frapperas. Je t'entendrai, je descendrai le couloir en traînant les pieds, j'ouvrirai la porte. Mon coeur fera des bonds, palpitera ; je te regarderai attentivement, puis je te reconnaîtrai, toi, mon dernier souhait chéri...
Je te ferai asseoir à ma table...Puis je te raconterai une histoire. Je te raconterai cette histoire...
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- Ce doit être terrible, dis-je, que de ne pas savoir qui on est vraiment.
- C'est ce que je pensais avant, fit Alex. Puis je me suis dit que qui je suis vraiment est quelqu'un qui n'a pas besoin de savoir qui il est, au sens classique de l'expression. De toute façon, qu'est-ce que ça veut dire - milieu familial et ainsi de suite ? En général, les gens s'en servent comme d'un prétexte pour leur snobisme, ou sinon leurs défauts. Moi, je suis libre de cette tentation, c'est tout. Je n'ai pas de fil à la patte. Rien ne me ligote.
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Quand on est jeune, on croit que tout ce qu'on fait est jetable. On va de maintenant en maintenant, en froissant le temps qu'on a en main, en s'en débarrassant. On est son propre bolide. On croit qu'on peut se défaire des choses et des gens aussi - les laisser. On ne sait pas encore qu'ils ont la manie de revenir.
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On ne peut pas acheter l'inconscience à si bas prix.
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L'orchestre du collège s'est mis à jouer avec force grincements et fausses notes et nous avons entonné ô Canada! dont je ne retiens jamais les paroles parce qu'ils n'arrêtent pas de les changer. Aujourd'hui, on en donne un bout en français, ce qui aurait été impensable autrefois. Nous avons repris notre siège après avoir affirmé notre fierté collective en quelque chose que nous sommes infichus de prononcer.
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Elle n'a qu'une seule photographie de lui, un tirage en noir et blanc. Elle la garde soigneusement, parce que c'est pratiquement tout ce qu'il lui reste de lui.... C'est une photo d'eux ensemble, elle et cet homme, en train de pique-niquer. À moitié tournée vers lui, elle sourit comme elle ne se souvient pas d'avoir jamais souri à quiconque depuis. Il sourit aussi, mais il lève la main devant l'appareil, comme pour le repousser. Comme pour la repousser, afin qu'à l'avenir elle ne se retourne pas sur leur histoire. Comme pour la protéger. La photo a été coupée ; un tiers du cliché a été enlevé. Dans le coin inférieur gauche, il y a une main, sectionnée au poignet, en appui sur l'herbe. C'est la main de l'autre, celle qui est toujours sur la photo, qu'on la voie ou pas. La main qui va coucher les choses sur le papier. Comment ai-je pu être aussi ignorante ? se demande-t-elle. Aussi stupide, aussi aveugle, aussi portée à l'insouciance. Mais sans cette ignorance, sans cette insouciance, comment pourrions-nous vivre ? Si on savait ce qu'il va se passer, si on savait tout ce qu'il va se passer ensuite - si on connaissait d'avance les conséquences de ses actes -, on serait condamné. On ne mangerait ni ne boirait ni ne rirait ni ne sortirait jamais de son lit le matin. On n'aimerait jamais personne, on n'aimerait jamais une seconde fois. On n'oserait jamais. Tout ce qu'il lui reste, à présent, c'est la photo. Et l'histoire de la photo. La photo est une photo de bonheur, pas l'histoire. Le bonheur est un jardin enfermé derrière des murs en verre : il n'y a pas moyen d'y entrer ni d'en sortir. C'est la perte, le regret, le malheur et le désir qui font avancer l'histoire au gré de son cheminement tortueux. " Elles sont sœurs. Elles aiment le même homme. 1945. Dix jours après la fin de la guerre, Laura se jette d'un pont au volant d'une voiture. Elle laisse à sa sœur aînée, Iris, un roman posthume au parfum de soufre, Le Tueur aveugle. Cinquante ans plus tard, Iris raconte leur histoire... Filles de la Première Guerre mondiale, Iris et Laura deviennent femmes quand débute la Seconde. Avec en toile de fond la saga de notre siècle, le destin bouleversant de deux sœurs liées par des secrets de famille et des mensonges assassins.
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