L'inconnu de la poste

Un crime et une disparition non élucidés...

Florence Aubenas, journaliste au Monde, essaie de relater les circonstances tragiques du meurtre de la postière dans un petit village, Montréal-la-Cluse, en 2007...

Qui a tué Catherine Burgot, en plein jour, de 28 coups de couteau... pour un vol de 2 600 euros... ?
Personne n'a rien vu, ni entendu... L'enquête piétine...

Les soupçons se portent vers des marginaux, dont Thomassin, un acteur cesarise, qui vivote entre alcool et drogue...
Il nie, mais est détenu en préventive pendant 2 ans (de 2013 à 2015)...
Libéré dans l'attente de son procès, il disparaît en 2019...


Malgré les sept années d'enquête de la journaliste, vous n'en saurez pas plus...

Des portraits sans concession de tous les intervenants, un style trop sec, on reste totalement sur sa faim avec ce bouquin...
Bien sûr, il y a la vie de la France "profonde", mais décrite sans âme et sans émotion, insipide... On dirait une caricature dessinée par une journaliste parisienne !

On se croirait dans le magazines "Détective" !


Quel est l'intérêt de publier cela ?

Ain, 2008. La postière d'un village est assassinée. Les soupçons se portent rapidement sur un marginal, connu pour être un acteur césarisé.

On est dans le true crime, l'autrice explore le contexte et l'enquête suite à un meurtre commis dans un village et dont un acteur relativement connu avait été accusé.

Le sujet était intéressant, mais la façon dont c'est écrit et raconté ne m'a pas convenu. L'autrice se concentre sur les personnes impliquées mais finalement assez peu sur l'enquête. D'autre part, j'ai eu l'impression (peut-être erronée, mais tenace) qu'elle considérait son sujet de façon un peu hautaine, par moments on aurait dit qu'elle méprisait les personnes dont elle parlait (les habitants d'un petit village et les marginaux des environs), alors qu'elle (grande reporter parisienne) semblait éprouver de l'empathie pour l'accusé (un acteur reconnu pour son art).

D'autre part, elle se met régulièrement dans la tête des protagonistes de l'affaire, expliquant ce qu'ils ressentaient. On n'est pas dans un roman, à moins que la personne témoigne de ce qu'elle a ressenti, personne ne peut faire d'affirmation à ce sujet.

Pour moi, ce genre de livres se doit d'être irréprochable au niveau de l'objectivité pour être crédible, ce n'est pas ce que j'ai trouvé ici. Lecture décevante.
Lien : https://bienvenueducotedeche..

Assez déçue par ce livre dont les critiques promettaient une chronique sociale. Certes la vie de Gérald Thomassin est hors du commun, enfant de la Ddass devenu jeune premier, mais j'ai trouvé que cette enquête ne creusait pas suffisamment la vie des autres protagonistes. Je n'ai donc pas plongé dans un univers. Je me suis pas mal ennuyée, peut-être aussi que la lecture récente de Laetitia, d'Ivan Jablonka, qui est bien plus creusé, n'a pas aidé.

Si ce livre n'avait pas été écrit par Florence Aubenas, il aurait eut moins de succès, car c'est vraiment très plat, l'auteur raconte simplement les faits sans plus avec un parti pris pour G Thomassin.
Habitué du genre littéraire par les récits de Philippe Jaenada, je ne peut qu'être déçu par ce livre.
Dommage, l'affaire aurait mérité meilleur livre.

En 2008, Catherine Burgod, postière du petit village de Montréal-la-Cluse, est sauvagement assassinée d'une trentaine de coups de couteaux. L'acteur G. Thomassin, par son comportement étrange et son mode de vie marginal, a été longtemps considéré comme son meurtrier. Florence Aubenas mène l'enquête et retrace les différentes pistes, évoque les différents témoins pour faire surgir la vérité. Mais y-a-t-il une seule vérité ?

Quand j'ai acheté ce livre, je n'avais pas lu les différentes critiques et je croyais, en me fiant au titre « L'inconnu de la poste », que Florence Aubenas, comme elle l'avait fait pour « le Quai de Ouistreham », avait mené l'enquête, infiltrée dans cette administration complexe qu'est la Poste. Je me suis vite rendue compte de mon erreur 😊 mais le sujet ne m'a pas déçue, car je me souvenais avoir beaucoup aimé « le Petit criminel » dans lequel G. Thomassin donnait la réplique à un Richard Anconina, lui aussi extraordinaire. J'ai donc suivi avec intérêt l'enquête menée par une journaliste qui s'efface devant les faits et qui présente un regard impartial et objectif. Mais une fois le livre fini, je suis restée un peu perplexe. Cela reste un fait divers (méritait-il une telle enquête et la publication d'un livre ?) et cela me gêne que beaucoup de critiques (car depuis, j'ai lu les différents avis publiés) saluent le livre en louant ses descriptions, sa peinture d'une société, car pour moi un journaliste d'investigation n'est pas un romancier, il est là pour enquêter et faire éclater la vérité avant tout. Or ici, il n'y a pas de conclusion, puisque l'acteur a mystérieusement disparu et parler de « fin ouverte » comme j'ai pu le lire, comme si G. Thomassin n'était qu'un personnage et non un vrai homme, continue à me mettre mal à l'aise.

Je viens de refermer ce livre sans l'avoir achevé. Ce n'est pas respectueux pour l'autrice me dira-t on! Peut-être ! Je reconnais à Florence Aubenas son talent de reporter, d'analyse des personnes plus que personnages décrits dans ce récit avec une minutie de sociologue. Sauf que vu les critiques dithyrambiques,je m'attendais à un polar haletant ! Comme l'a "édicté " Daniel Pennac dans "les dix commandements du lecteur", je me suis octroyé le droit d'arrêter la lecture d'un livre qui a fini par m'ennuyer. Ce récit n'apporte à mon sens pas grand-chose de plus que ce que la presse avait pu en dire à l'époque des faits.

Une visite à la petite bibliothèque de la petite ville à côté de mon nouveau chez moi.
De vagues souvenirs de critiques plutôt bonnes sur le dernier livre de Florence Aubenas.
Une journée de canicule où il ne fait pas bon mettre un pied dehors.
D'après la note de l'éditeur, un "portrait d'une France que l'on aurait tort de dire ordinaire" ..
Pour moi, juste le récit romancé d'un simple fait divers.
Quel est l'intérêt de cette publication ?
Une histoire familiale disséquée pour nous étaler des détails sur les relations familiales, maritales, d'une femme victime d'un meurtrier inconnu …
Pourquoi l'écrire ?
Nous avons droit à des portraits très fouillés des différents intervenants …
Des portraits que l'on croirait découvrir dans la presse à scandale !
Une lecture facile mais qui n'apporte rien !

Une postière est assassinée par 28 coups de couteau dans une bourgade où chacun connaît chacune.
Thomassin, un acteur à la dérive, marginal et drogué, est arrivé depuis peu et devient vite le suspect numéro 1. Quatre ou cinq ans après, les études d'ADN permettent d'identifier le vrai coupable. Mais les dégâts sont faits et bien fait chez Thomassin, qui d'ailleurs disparaît avec ses mystères, ans laisser de piste ou d'adresse.

Un fois de plus un fait divers, une histoire à la Chabrol...
J'ai l'impression que le livre a été couvert d'éloges. C'est sans doute en partie lié au nom de Florence Aubenas, et au fait que sa description de la vie de cette petite ville provincial doit paraître exotique au plus haut point à bien des parisiens. Mais il aurait fallu un peu plus de mise en respective, de réflexion et d'analyse, alors que Florence Aubenas se contente de nous offrir un récit très documenté, plutôt bien écrit mais un peu vain.

Je suis hyper mitigée sur ce livre.
Il s'agit d'une succession de faits résultant d'une enquête fouillée. le travail journalistique de Florence Aubenas est conséquent. J'ai lu ce livre avec engouement et plaisir.
Mais.
Mais pourquoi ? Pourquoi écrire sur cette histoire familiale, personnelle, intime, actuelle ?
A aucun moment, j'ai ressenti que justice a été faite. Je pense à cette jeune femme, aux siens, je pense à son père…
Cette enquête se termine sur « rien »… Pourquoi l'écrire ? Pourquoi la partager ?
Alors oui, il y a un certain reflet de la société française. Intéressant.
Il me reste malgré tout un goût amer.
Beaucoup considère ce livre comme très bon, mais il n'est pas pour moi.
Lien : https://metstoisurpause.jimd..

Où je l'ai acheté ?
Dans un supermarché, carrefour Mérignac je crois, la tentation pour une auteure que je voulais lire depuis longtemps

Résumé
Gerald Thomassin est un acteur repéré dans la rue à l'adolescence et qui a reçu tout de suite un césar pour son premier film. Depuis, d'année en année il a tourné un film par an mais a du mal à vivre avec une polyaddition et « quelque chose » de profondément cassé en lui qui le maintien dans la marginalité. Il finit un jour par s'installer dans un petit village des alpes, las, quelques semaines après son arrivée, la postière du village est sauvagement assassinée. le profil étrange en Thomassin en fait naturellement le coupable idéal.

Oui…
Ce livre parle de la France dont on ne parle jamais, de ces gens, enfants éternels poly addictifs et dangereux, disloqués. Il parle aussi de ces petits villages, effroyablement tranquilles, où rien ne bouge vraiment et où les destins sont tracés quasiment à la naissance et ne bougent plus entre travail, famille et plastique. La rencontre des deux a forcément quelque chose de saisissant comme les pôles opposés d'un aimants : ils vivent tous dans le même pays mais pas sur la même planète.
Ce livre parle aussi du « cercle de feu » des artistes. du danger dans lequel vous met le succès, le monde artistique, parce qu'il déclenche autour de vous, tout prés de vous surtout, un cocktail explosif d'admiration puis très vite de jalousie et au final de haine. Je parle de « cercle de feu » parce que cela enflamme uniquement vos proches quand vous êtes artistes : le grand public passe au large et n'éprouve que peu de sentiment alors que les proches vont recuire dans ces sentiments mêlés et peuvent assez souvent devenir violents (directement ou indirectement ; physiquement ou symboliquement).

Non…
J'avais très envie de lire du Florence Aubenas et je n'avais jamais eu le temps jusque-là. J'apprécie ce qu'elle dégage en interview, son point de vue, son attitude quand elle a été au centre de l'attention du monde et les sujets qu'elle choisit. J'étais donc plus que prêt à la lire.
Pourtant très honnêtement j'ai été assez déçu par le style qui en fait trop dans le détail « qui fait vrai » et qui au bout tue la littérature. Ainsi pendant les trois quart du texte j'ai eu l'impression de lire de la très mauvaise presse qui croient qu'en faisant comprendre à longueur de ligne qu'on a été sur place, on apporte quelque chose ; alors qu'en fait on entend surtout l'auteur se gargariser de son travail, ce qui est pour le moins la pire des erreurs, surtout dans un sujet comme ça.
De plus, travaillant dans le social depuis trop longtemps, personnellement « cette France-là », la même que celle de « Eddy Bellegueule », ne m'intéresse pas car je la connais déjà par coeur… Je connais les paumés et leurs errances, les bourgeois et leurs vues étroites ; tout ceci est donc d'une banalité affligeante, rien de neuf sous le soleil… Bref ce livre pour le moins ne m'a pas dépaysé… Mais je reconnais aussi que là-dessus, l'auteur n'y est pour rien.

Au final…
Ben au final bof. Un sujet bancal qui fuie par tous les bouts et fini en queue de poisson ; une auteure qui en fait des caisses pour nous prouver qu'elle a travaillé sans réel soucis de la narration, sans voir qu'elle étouffe les situations et les écrase au sol… Bref non pas un grand emballement, hormis le destin stellaire et erratique de Thomassin… mais qui au fond mériterait bien mieux.