Je vous ai déjà parlé de
la mort des bois où l'on fait la connaissance de Elise Andrioli, jeune femme veuve, privée de la parole, de la vue de motricité, mais qui garde l'ouïe et surtout la réflexion. Malgré ses/ces handicaps, et frôlant la mort, elle réussit à élucider l'histoire.
En toute logique j'ai enchainé sur le deuxième tome qui narre les histoires d'Elise. On retrouve donc cette jeune femme désormais valide de la main gauche, pouvant écrire sur un carnet, ayant toujours un stylo accroché autour du cou.
Brigitte utilise la première personne du singulier encore une fois et nous vivons l'histoire au travers des yeux d'Elise, pour qui ils sont clos.
Petit amusement de l'auteure qui s'intègre dans l'histoire, dès les premiers paragraphes, un peu comme Monsieur
Hitchcock qui s'amusait toujours à faire une apparition dans ses films sur une scène, ne serait-ce que quelques secondes. Plus jeune j'épiais ses films pour déceler son apparition.
D.Vore. Qui est ce personnage qui dès le départ annonce ses mauvaises intentions ?
Beaucoup de références dans ce live de la part de l'auteure, notamment lorsque Yvette et Francine jouent à « 6 degrés de séparation », allusion à un livre de Jacques EXPERT La théorie des six dont je vous ai parlé il y a quelques mois.
J'ai été un peu perturbée par la narration de l'auteure, et j'ai compris pourquoi avec les derniers éléments de l'histoire. En effet, l'histoire est racontée un peu comme une pièce de théâtre avec ses didascalies. On retrouve un peu de la grande
Agatha CHRISTIE et ses
Dix petits nègres (je suis désolée mais je n peux pas appeler ce chef d'oeuvre « Ils étaient dix »), ou du Crime de l'Orient Express par moment… A ne plus savoir qui incriminer, sont-ils tous coupables. Parfois l'histoire peut paraitre loufoque… ou pas… on se perd, on revient…
Je salue le côté joueur de l'auteure dans ce volume, subtile ?