AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,16

sur 190 notes
Je vous ai déjà parlé de la mort des bois où l'on fait la connaissance de Elise Andrioli, jeune femme veuve, privée de la parole, de la vue de motricité, mais qui garde l'ouïe et surtout la réflexion. Malgré ses/ces handicaps, et frôlant la mort, elle réussit à élucider l'histoire.
En toute logique j'ai enchainé sur le deuxième tome qui narre les histoires d'Elise. On retrouve donc cette jeune femme désormais valide de la main gauche, pouvant écrire sur un carnet, ayant toujours un stylo accroché autour du cou.
Brigitte utilise la première personne du singulier encore une fois et nous vivons l'histoire au travers des yeux d'Elise, pour qui ils sont clos.
Petit amusement de l'auteure qui s'intègre dans l'histoire, dès les premiers paragraphes, un peu comme Monsieur Hitchcock qui s'amusait toujours à faire une apparition dans ses films sur une scène, ne serait-ce que quelques secondes. Plus jeune j'épiais ses films pour déceler son apparition.
D.Vore. Qui est ce personnage qui dès le départ annonce ses mauvaises intentions ?
Beaucoup de références dans ce live de la part de l'auteure, notamment lorsque Yvette et Francine jouent à « 6 degrés de séparation », allusion à un livre de Jacques EXPERT La théorie des six dont je vous ai parlé il y a quelques mois.
J'ai été un peu perturbée par la narration de l'auteure, et j'ai compris pourquoi avec les derniers éléments de l'histoire. En effet, l'histoire est racontée un peu comme une pièce de théâtre avec ses didascalies. On retrouve un peu de la grande Agatha CHRISTIE et ses Dix petits nègres (je suis désolée mais je n peux pas appeler ce chef d'oeuvre « Ils étaient dix »), ou du Crime de l'Orient Express par moment… A ne plus savoir qui incriminer, sont-ils tous coupables. Parfois l'histoire peut paraitre loufoque… ou pas… on se perd, on revient…
Je salue le côté joueur de l'auteure dans ce volume, subtile ?
Commenter  J’apprécie          00
Aussi bon que le premier de cette trilogie , cette héroïne tétraplégique est bluffante et en même temps c'est un aimant a ennuis . l'intrigue et enquête est très bien ficelée et on est surpris a chaque rebondissement . Si le troisième tome est aussi bon , ce sera un sans-faute.
Commenter  J’apprécie          00
Flanquée de sa dame de compagnie, la fidèle Yvette, Elise Andrioli arrive à Castaing, station des Alpes du Sud, pour un repos bien mérité après une énième opération chirurgicale. Confortablement installée dans le chalet de son oncle, la détective aveugle, muette et paraplégique compte bien profiter du soleil et de la neige, malgré un mail de menace reçu juste avant son départ. Mais sur place, sa convalescence est troublée par le meurtre odieux d'une jeune femme qui a été torturée et crucifiée. Décidée à se tenir à l'écart du drame, Elise accepte de faire une intervention dans un centre de loisirs pour handicapés à la demande de la directrice, Francine Atchouel. Pourtant, le tueur, de plus en plus menaçant, est décidé à l'impliquer. En danger, Elise et Yvette s'installent au centre où elles seront entourées, donc moins vulnérables. Pendant ce temps, le tueur qui s'est baptisé D-Vore, continue son oeuvre et très vite, les gendarmes sont dépassés par la situation. Avec sa seule main gauche qui lui permet de communiquer et son sens de la déduction, Elise saura-t-elle démasquer D-Vore et mettre fin à sa folie meurtrière ?

Un début prometteur avec une détective des plus originales, une atmosphère anxiogène et le choix de l'autrice de verser dans le gore. Et puis, tout part en vrille. Si Elise, son sens de l'humour et sa capacité à rire d'elle-même et Yvette, protectrice et terre à terre, sont bien campées, les autres personnages frisent la caricature, particulièrement le gendarme chargé de l'enquête qui est peu crédible. Et le dénouement vire au grandguignolesque. A trop vouloir en faire, Brigitte Aubert vire vers le ridicule, accumule les meurtres et ne convainc pas avec les motivations du coupable.
Thriller sanglant ou farce parodique ? Les deux sans doute et le mélange des genres ne fait pas bon ménage. Une déception.
Commenter  J’apprécie          364
La mort des neiges - Brigitte Aubert ❄
@editionspoints

Résumé :
Après avoir résolu l'énigme des meurtres d'enfants à Boissy-les-Colombes et vendu son histoire dont on a fait un livre intitulé La Mort des Bois, Élise Andrioli, qui a subi une nouvelle opération, décide d'aller se reposer à la neige. Elle s'apprête à partir lorsque Brigitte Aubert lui transmet un courrier dans lequel un certain D. Vore déclare que, certes, Élise est un ange, mais que justement : dès qu'il voit un ange, il sent tous ses démons se réveiller et que le plus impérieux de tous, Désir, saura le mener à elle. Vaguement inquiète, Élise rejoint la station de Castaing, où Francine Atchouel, la directrice d'un centre de loisirs pour handicapés, l'invite à parler de ses exploits : l'exemple d'Élise devrait aider ses pensionnaires à mieux supporter leur difficile existence. Élise accepte.
Elle apprend alors qu'un meurtre horrible vient de se produire dans les environs et - coïncidence ? – est abordée par un inconnu qui lui remet un bien étrange cadeau.

Ce second tome des aventures d'Elise est complètement barré! J'ai adoré les retrouver elle et Yvette. Cette fois, leur enquête prend place à la montagne où elles vont sympathiser avec les résidents d'un pensionnat pour handicapés. L'humour est une nouvelle fois au rendez-vous, c'est d'ailleurs le point fort du roman. J'adore la façon de faire et de parler d'Yvette (c'est ma chouchoute 😊).
On se prend toujours autant au jeu de l'enquête, on avance en échafaudant hypothèse sur hypothèse mais bien perspicace qui aura trouvé la fin!
Cette fin je n'arrive toujours pas à savoir si je l'aime ou la déteste lol.
Mais peu importe, j'ai pris un immense plaisir à lire ce livre.
Commenter  J’apprécie          10
Elise est muette, aveugle et handicapée. Rendue célèbre pour avoir éclairci l'énigme de la Mort des bois, elle part à Castaing à la montagne, invitée par son oncle, se refaire une santé avec Yvette, sa dame de compagnie. Cependant un mystérieux personnage qui signe ses messages "D. Vore" semble suivre Elise pas à pas. On dirait que la notoriété d'Elise joue plus en sa défaveur d'autant que les messages sont transmis par une certaine "B*A*", initiales de l'auteure. A Castaing, Elise et Yvette font la connaissance de Francine Achtouel qui dirige un centre de loisirs pour handicapés de toutes sortes depuis le trisomique jusqu'au génie qui a perdu le langage. Or dans cette paisible station, des meurtres particulièrement atroces se déroulent et Elise est sans cesse menacée par Vore. Francine Atchouel héberge donc les deux dames mais ce n'est que le début d''une longue saison en enfer pour Elise dont le cerveau et l'imagination fonctionnent à plein régime.
Bien sûr les différents handicaps du personnage principal sont l'originalité de ce roman, deuxième tome des aventures de Elise Andrioli, personnage positif malgré tout, elle s'accroche à ce qui lui reste de sensations et à sa vie avec un humour décapant qu'on retrouve chez l'auteure elle-même qui n'hésite pas à se mettre en scène et à s'auto-parodier :

"Je ne suis que le scribe de la folie des hommes! Lui a renvoyé B*A* avec ce ton patelin qui caractérise les auteurs de polars."(290)

Cet "Elise chez les fous" rend compte aussi de la folie elle-même et établit nettement le constat qu'il peut y avoir entre l'innocent et la folie meurtrière au nom de l'art ou de la science dans laquelle les déments possèdent une logique qui fait froid dans le dos. C'est ainsi que le roman est bâti aussi, sur cette évolution des personnages qui permet une fois encore de s'interroger sur ce qu'est la "normalité". On s'interroge alors avec distance sur la construction d'un roman policier, et l'intervention de l'auteure n'est en ce sens pas innocente car ce sont bien les personnages eux-mêmes qui "agissent" sous l'impulsion d'un auteur qui leur donne cette "vie de papier". Elise a bien conscience de n'être qu'un personnage de papier, ballotté au gré de la structure littéraire comme une marionnette et le fait remarquer à plusieurs reprises. Seules ses pensées, ses réflexions semblent dignes d'intérêt et ses notes griffonnées dans l'urgence ressemblent autant aux notes que peuvent prendre les auteurs lorsqu'une idée leur vient. Gamberge et écriture seraient les deux thèmes que je retiendrais de ce polar qui, je l'avoue, m'a bien donné le frisson. Il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti ce léger malaise à la fin d'un polar, avec cette idée fixe qui fait son chemin dans l'esprit : "Et si c'était vrai?" ou "Est-ce que ça pourrait arriver?"; questions dues à mon penchant pour le "vraisemblable" sans doute. En tout cas Brigitte Aubert sait faire peur et c'est bien ce qu'on attend d'elle. Peut-être faut-il conseiller de commencer par la Mort des bois au lieu de lire à l'envers comme je l'ai fait.
Commenter  J’apprécie          20
Le 1er mot qui m'est venu à l'esprit après quelques pages de lecture fut "pffff..." 😏
Quelle déception après avoir plutôt bien apprécié le tome précédent !
Là, je n'ai pas réussi à entrer dans l'intrigue et j'ai abandonné le livre au bout de 80 pages laborieuses !
Après un 1er tome plutôt bien ficelé, qui n'était pas sans rappeler le style d'Agatha Christie (beaucoup de personnages dans un environnement restreint, tous potentiellement aussi suspects les uns que les autres), l'auteure a voulu opérer un virage dans le roman policier humoristique en tentant une sorte d' "Agatha Raisin" qui ne prend pas.
Les situations étaient caricaturales et surtout non crédibles, les personnages n'en parlons pas !
Certaines scènes en étaient même totalement ridicules ! Je ne reviendrai pas sur ce moment où un inconnu à la voix perverse dépose un paquet cadeau sur les genoux d'Elise (qui, je le rappelle, est tétraplégique, aveugle et muette). Dans le paquet, il y a, selon sa dame de compagnie, ce qui ressemble à un gros steak cru !!??!! Et elles décident de le manger le midi même !!??!! Euh, oui... Bien-sûr !!!! C'est tout à fait normal et totalement crédible 😅
Moi qui avais beaucoup apprécié le personnage d'Elise dans le tome précédent, je dois avouer qu'elle n'avait franchement plus la même saveur dans cet opus !

➡️ Une lecture décevante qui s'est rapidement soldée par un abandon !
Commenter  J’apprécie          10
J'ai beaucoup apprécié la mise en abîme de l'histoire dans laquelle Brigitte Aubert ose même s'inclure sous le pseudo B. A.. Malheureusement, l'idée de base s'essouffle vite et part dans tous les sens alors qu'elle aurait pu être très intéressante malgré un schème assez similaire à La mort des bois dans les différentes révélations.
Lien : http://rizdeuxzzz.canalblog...
Commenter  J’apprécie          00
J'ai été un peu déçue par ce livre, il ressemble trop à "la mort des bois" en moins bien, sans effet de surprise.
Commenter  J’apprécie          00
Très "british" comme ambiance dès le départ. Un huis clos, des meurtres en série et la frustration continuelle d'une héroïne aveugle, muette et paralysée...

La galerie de portraits est délicieuse, d'autant qu'on se trouve dans un centre pour handicapés. Les fausses pistes sont nombreuses, des rebondissements, des révélations savamment dosées maintiennent en haleine jusqu'au final.

Ce final... réellement inattendu et d'une férocité surprenante!

C'est un livre vraiment à part dans le monde des polars ou thrillers, vous apprécierez son ton décalé, où les pires des horreurs peuvent être racontées avec flegme .
Commenter  J’apprécie          40
J'ai été bien moins emballé par cette suite. Les personnages déjà connus sont toujours autant attachants mais je n'ai pas eu le même frisson de savoir qui pouvait être le coupable.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (470) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Le couturier de la mort" de Brigitte Aubert.

Quel chien a la petite vieille de la ruelle au début du roman ?

un teckel
un caniche
un yorshire

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Le couturier de la mort de Brigitte AubertCréer un quiz sur ce livre

{* *}