AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782913904163
218 pages
La Chambre d’échos (01/01/2000)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
À l'ombre des platanes des Allées, au c?ur d'une ville méridionale revisitée de mémoire, l'auteur propose un voyage dans le temps autour des thèmes majeurs de son identité : le travail, les différentes immigrations, la modernisation et leurs incidences sur la géographie de la ville. Nostalgique et actuel, lyrique et combatif, ce récit intègre une histoire personnelle et une histoire urbaine exemplaire, celle de la ville de B., ville moyenne que l'on dit en déclin. I... >Voir plus
Que lire après Les Corbeaux volent sur le dos: ChantierVoir plus
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Une ville, des villes, ce sont de vrais phénix, Madolaine ! Une ville, des villes, ça meurt et ça renaît, deux fois, trois fois, cinq fois. Notre ville, par exemple, même si elle risque de mourir, ce n’est pas la première fois, il y en a eu d’autres, même des pires et elle s’en est toujours tirée ! Occupée, meurtrie, mais aussitôt relevée elle recommence à vivre. Pour se sauver, elle se fait petite, sacrifie ses bords, redessine son cœur et tout autour dresse un mur. De ville ouverte elle devient ville forte. Jusqu’à ce que le mur s’effondre sous les coups de nouveaux ennemis. Et cette fois, quelle parade ? Elle fait la morte avant que n’entrent ceux qui viennent pour la tuer. Elle est sauvée. Il y a des villes aujourd’hui qui ne trouvent que ça : faire les mortes. C’est très risqué, évidemment
Commenter  J’apprécie          00
Nous nous sommes rencontrées près du théâtre et nous avons tué ensemble les heures qui me séparaient du départ car dans la ville, en ce temps-là, c’était toujours la même chose, je revenais, je ne pouvais m’empêcher de revenir et à peine revenue il fallait que je reparte, c’était le balancier, ici et là, je croyais que j’en avais besoin pour être droite. Je l’ai reconnue si vite que j’ai cru me tromper. J’ai voulu passer mon chemin
mais elle m’a appelée par mon diminutif. En retour, j’ai pris soin de dire son prénom en entier, imaginant qu’à son propos elle était restée chatouilleuse. «Madolaine, criait-elle toujours, pas Madeleine! S’il vous plaît qu’on ne dise pas Mado. Ça serait bien la preuve qu’on confond avec Madeleine.
Madolaine avec o comme Mado et a comme laine.»
Commenter  J’apprécie          00
Au commencement, il ne m’est rien venu. J’ai fait : «oui, oui, hm, hm, oui, non, peut-être…» Après seulement, trop tard, les réponses se sont précipitées, mais au bout de quelques-unes la suivante se retournait, avalait ce qui était avant.
Maintenant tout est parti. Je dois reprendre. Il faut absolument que je réponde. Pourquoi le faut-il? Pour que la phrase que j’ai entendue : «Elle meurt, la ville» puisse s’en aller, céder la place à d’autres phrases. Tant que je ne lui trouve pas de réponse, elle reste ainsi, avec «elle» au début et «la ville» à la fin, avec les deux sujets ou bien plutôt la redondance, la virgule et le verbe coincé au milieu et la phrase entrée, plantée en moi comme un harpon dans les profondeurs où ça mord.
Commenter  J’apprécie          00
Nous nous sommes installées joyeusement sur les balancelles. Les balancelles du café, place de la Révolution. Elles étaient encore dehors. C’était pourtant le mois d’octobre mais l’après-midi était belle.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : récitsVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (1) Voir plus



Quiz Voir plus

Autobiographies de l'enfance

C’est un roman autobiographique publié en 1894 par Jules Renard, qui raconte l'enfance et les déboires d'un garçon roux mal aimé.

Confession d’un enfant du siècle
La mare au diable
Poil de Carotte

12 questions
157 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur ce livre

{* *}