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3,86

sur 1656 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Rien ne devait manquer pour ce rendez-vous avec l'un des six romans de Jane Austen : l'attrait pour l'époque géorgienne, les personnages toujours si bien ciselés par l'autrice, aussi subtile que fine observatrice des moeurs de ses contemporains, qu'elle décrit avec un humour jamais corrosif et la découverte d'une intrigue qui aurait dû me passionner.


Hélas, l'édition libre de droits pour laquelle j'ai opté pose un énorme problème : la traduction.On y reconnaît des formules idiomatiques anglaises, et on a l'impression de lire en anglais avec des mots français. C'est très étrange, et de ce fait parfois incompréhensible. C'est comme si « as far as I am concerned » était traduit « aussi loin que je suis concernée » .

Il me reste comme ressource, soit de le relire directement en anglais, soit de trouver une autre traduction…
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Mansfield Park est un roman étonnant, tout en crescendo. Au début, on compare Fanny à Cendrillon. Pauvre mais jolie, discrète et un peu utilisée par la famille, Fanny est mise à l'écart à cause de sa condition sociale. L'intrigue met du temps à décoller et ce n'est que vers la page 300 qu'on commence à retrouver les histoires chères à Jane Austen (conflit social, mariage d'argent contre mariage d'amour, etc.) le premier tiers du roman traîne trop en longueur. Les cousins de Fanny et leurs amis souhaitent organiser une représentation théâtrale pour tromper leur ennui. Mais la scène s'étire, on comprend mal où l'autrice veut en venir. Étonnamment, la scène de bal, quelques centaines de pages plus loin est, elle, très rapidement expédiée alors que je me serais bien délectée de quelques descriptions supplémentaires.

Cependant, malgré une intrigue un peu flottante au début, Mansfield Park reste un roman de Jane Austen avec tout ce que l'écriture de la grande romancière anglaise suppose : des analyses sociales et amoureuses, une langue magnifiquement maniée (ou plutôt traduite à merveille, mais une bonne traduction impose un texte de départ d'une grande qualité) et une ironie toute en finesse dont on ne peut se lasser. Les romans de Jane Austen ont bien cette qualité de dénoncer des faits sociaux et la supériorité que certaines gens peuvent ressentir. Mansfield Park, avec cette intrigue fondée sur la différence sociale des Price et des Bertram, n'échappe pas à la règle. L'ironie dont l'autrice fait preuve à l'égard de Mrs Norris est particulièrement délicieuse.

Mansfield Park était l'un de ses romans que Jane Austen voulait le plus abouti possible. Les caractères sont bien décrits et les personnalités ne ressemblent à aucun autre personnage austinien. Il est compliqué de faire des comparaisons avec d'autres romans, alors que certaines sont possibles entre Orgueil et Préjugés et Persuasion, avec la froideur de Darcy et celle de Wentworth. Par ailleurs, en tant que roman le plus abouti, c'est peut-être également le roman de Jane Austen le plus engagé. Il y est (bien que rapidement) question de l'esclavage, alors que l'autrice s'attachait toujours à rester neutre de toute opinion politique.

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J'ai découvert un autre classique de Jane Austen avec Mansfield Park. Ça a été une lecture agréable même si j'ai moins apprécié cette lecture que Emma que j'ai découvert il y a quelques semaines.
On fait la connaissance de Fanny, qui a l'âge de 10 ans vient vivre a Mansfield Park auprès de son oncle, sa tante et ses cousins et cousines. C'est la qu'elle va grandir sans jamais oublier de lui rappeler qu'elle est pauvre. Seul son cousin Edmund se montre gentil et attentionné avec elle. Alors c'est tout naturellement qu'elle tombe amoureuse de lui en grandissant. Mais l'arrivée des Crawford va changer beaucoup de chose.

Il y a au final peu d'action, seul quelques intrigues amoureuses mais peu de rebondissements. L'histoire m'a donc paru un peu longue. Malgré tout, le style de Jane Austen est comme toujours très prenant et on savoure chaque ligne.

J'en ai profité pour regarder son adaptation datant de 2007 qui est très fidèle au roman.

J'ai passé un excellent moment mais je suis moyennement convaincu par la prestation de Billie Piper.

Blake Ritson est par contre lui très bon dans le rôle d'Edmund.
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Roman typique du XIXeme siècle où Jane Austen relate les moeurs de la petite bourgeoisie anglaise.

On y trouve Fanny , jeune fille timide, effacée, amoureuse de son cousin mais bien sur rien n'est simple ... Elle fera preuve tout de même de lucidité et de volonté en refusant la main d'un ami de la famille, doutant de sa constance et sa moralité.

Jane Austen dépeint toujours très bien, les moeurs de cette bourgeoisie. le matérialisme et la superficialité des jeunes femmes, les mariages plus ou moins arrangés où il est toujours question de rang et de dot, et les sentiments libertins qui commencent à émerger et qui conduit au déshonneur des jeunes filles.

Ce livre est plus en profondeur que les autres que j'ai pu lire, mettant vraiment l'accent sur ces mentalités aristocratiques du XIXème.
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Mansfield Park, c'est l'histoire de Fanny Price, petite fille d'une famille un peu désargentée recueillie fort heureusement par sa parentèle d'un standing bien supérieur et résidant à Mansfield Park. D'une timidité maladive et toujours prompt à penser qu'elle doit passer après tout autre - ce qui n'est pas sans rappeler ce que lui martèle l'industrieuse tante Norris - Fanny se retrouve esseulée mais bientôt revigorée par la présence d'un cousin attentionné, Edmond Bertram. Grandissant, s'épanouissant, la venue d'une fratrie, les Crawford, vient mettre en péril son bonheur quotidien.

Non sans talent, Jane Austen nous dépeint cette société, n'hésitant pas à caricaturer à l'extrême certains de ces personnages. J'apprécie vivement cette narration toute en dérision qui est présente dès que l'on aborde l'ignoble Tante Norris à qui on donnerait bien des claques! On secouerait un peu Fanny, aussi. Mais en cela, l'auteure suit son caractère. Toutes les personnalités sont travaillées. le schéma reste le même : une héroïne, des scandales avec des amours bien compromettants, un happy end pour les méritants. le ton de l'humour est présent. La plume est magnifique. Je remercie Josette Salesse-Lavergne pour la qualité de sa traduction.

Pourtant si Jane Austen est sans conteste l'une de mes auteures préférés, ce roman ne parvient pas à atteindre les 5 étoiles à mes yeux. Premièrement, je le trouve un peu long. Les derniers chapitres, ceux à Portsmouth, lorsque Fanny retrouve sa famille un brin tapageuse et ne vit que de lettres, est le passage qui me plaît le plus. le personnage de Fanny, parangon de vertu, est un personnage auquel j'ai dû mal à m'attacher. Et surtout cette histoire d'amour Edmond / Fanny est loin de me transporter, surtout le final. Grand romantique dans le fond, on est loin du couple Darcy/ Elizabeth. Mais ces détails relèvent plus de mon goût personnel et n'enlève rien au talent de romancière de Jane Austen.

Challenge Coeur d'artichaut
Challenge Féminin
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Fanny, 10 ans quitte les siens pour aller vivre chez la soeur de sa mère afin de ne plus être une charge pour ses parents. A Mansfield Park, son oncle, sa tante, ses cousines, toute la famille méprisante lui fera comprendre qu'elle n'est pas de son rang. Fanny enfant de la charité, victime désignée, petite fille puis jeune femme passive et résignée, va observer ce théâtre des vanités qu'est la bonne société anglaise au début du XIXe siècle. Fanny est la vertu faite femme, par sa droiture et sa force morale elle viendra à bout de tous les pièges et de toutes les humiliations et trouvera enfin sa place.

On ne présente plus Jane Austen, disparue en 1817 à 41ans, elle a laissé au moins trois romans majeurs : « Orgueil et préjugés » « Raison et sentiment » et « Mansfield Park » que Folio à la bonne idée de rééditer juste avant l'été.

Ses romans tout en portant un regard amusé sur la littérature sentimentale du XVIIIe siècle destiné à la bonne éducation de la Gentry, critiquent de manière assez habile l'hypocrisie cette société patriarcale. Plutôt moderne dans la description des rapports homme, femme, les fans de Jane Austen (il y en a beaucoup) la considèrent comme la pionnière du roman féministe.

S'il n'a pas l'humour et la fausse légèreté des deux autres illustres romans, ce «
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Fanny Price a une dizaine d'années quand elle est confiée à son oncle et sa tante Bertram, qui vivent dans la luxueuse villa de Mansfield Park. Brutalement arrachée de tout ce qu'elle a connu jusqu'à présent, elle va doucement grandir entre ses cousines Maria et Julia qui n'hésitent pas à lui montrer leur supériorité, et son cousin Edmond qui la comprend et la défend toute son adolescence. L'arrivée à l'âge adulte et à l'âge de se marier des jeunes gens ne va pas être de tout repos, surtout qu'arrivent dans le voisinage la famille Crawford, frère et soeur, qui vont mettre le feu aux poudres …

C'est mon second Jane Austen, après le classique Orgueil et Préjugés dont j'avais auparavant visionné les belles prestations de Keira Knightley, Matthew MacFadyen et la série TV avec Colin Firth. Un ouvrage phare dans ma carrière de lectrice. Cependant, je n'avais pas osé repiocher dans la courte bibliographie de Jane Austen, jusqu'à ce qu'une très bonne amie m'offre Mansfield Park pour mon anniversaire en juillet dernier. Mieux vaut tard que jamais, j'ai profité d'une lecture commune avec George et Lili pour l'attaquer enfin.

Autant le dire tout de suite, j'ai mis plus de deux semaines à le lire (avec des interruptions certes), et je n'ai finalement apprécié le roman tout entier qu'à la lumière de la fin. En effet, je me suis trouvée dans la position du lecteur niais qui tombe dans le piège tendu par l'auteur … Fort heureusement, Lili m'a permis de sauver la face en me remettant sur le droit chemin, 100 pages avant la fin …

En effet, j'avoue que je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce long roman, qui aurait pu selon moi être quelque peu réduit. Les jardins bien rangés, les longues discussions inutiles, les interminables conciliabules hypocrites entre chaque personnage, m'ont très vite lassés. J'aime le style du 19e, même quand il ne raconte pas grand chose. Par exemple, j'adore Proust pour son analyse psychologique fine de la société. Ici Jane Austen nous propose cette analyse mais de la société mondaine, une société embourgeoisée, hyper traditionaliste et conventionnelle, pleine de bons sentiments, de moralité mais qui ne sont que de façade; et cela m'a moins passionné.

Ma lassitude vient aussi du personnage principal, Fanny, qui est désespérément timide, manque de confiance en elle tout le long du roman et m'a agacé à force de vouloir se rendre insignifiante. Certes, elle n'a jamais été à sa place dans la maison de ses oncle et tante, et elle a subi des brimades (Tante Norris : “La stupidité et la déraison de ceux qui s'écartent du rang qui est le leur et essayent de paraître plus qu'ils ne sont, me fait penser qu'il est juste de vous prévenir, Fanny [...]; et je vous implore et vous supplie de ne pas vous mettre en avant, de ne pas parler et donner votre avis comme si vous étiez l'une de vos cousines”). Mais son faible caractère est parfois désespérant. Elle ne devient vraiment intéressante, pour moi, que dans la deuxième partie du roman où elle commence à avoir des opinions propres et à écouter ses sentiments. Mais sa pruderie et sa moralité un peu bornée m'ont énervé. J'avais envie de la secouer. Bon d'accord, c'était sûrement les moeurs de la société de cette fin du XIXe, et quand on voit l'autre face de cette société, à travers la famille de Fanny qui vit dans une misère relative, on se dit que finalement c'était pas si mal …

Fort heureusement il y avait Edmond, le cousin parfait qui est tendre, beau, grand et saura ouvrir les yeux au bon moment … :)

Malgré ma difficulté relative à la lecture de ce texte, je ne peux nier que Jane Austen a un style vraiment remarquable, dans ces romans touffus, et m'a bien plu par son humour décalé et l'ironie qu'elle peut parfois montrer envers ses personnages même. de plus, elle dénonce avec force l'hypocrisie que j'ai souligné plus haut ainsi que la dépendance des femmes à l'égard du mariage, mariages arrangés et sans amour (Mademoiselle Crawford : “Je n'aime pas voir que l'on se marie avec quelqu'un d'indigne de soi; mais tout le monde devrait se marier dès qu'un beau parti se présente”), ce à quoi se refuse Fanny, montrant ainsi qu'elle a été élevée dans un monde différent …

En bref, un roman riche, sur lequel j'ai revu mon opinion après coup, et qui me motive pour ouvrir un autre Jane Austen prochainement … Emma sûrement, qui est un vrai chef d'oeuvre parait-il.
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La jeune Fanny Price a été élevée par ses oncle et tante à Mansfield Park. En grandissant, elle tombe amoureuse de son cousin Edmund. Mais celui-ci aime Mary Crawford, la séduisante belle-soeur du pasteur.

Comme toujours avec Jane Austen, le roman tourne autour des sentiments amoureux et des perspectives de mariage d'une jeune fille de bonne famille. Je crois que Fanny est loin d'être celle des héroïnes de l'autrice qui remporte le plus de suffrages en général et je comprends qu'elle puisse sembler fade en comparaison d'une Lizzie Bennett ou d'une Emma Woodhouse, mais je trouve malgré tout le personnage attachant. Ses défauts ont des excuses: elle a après tout été « enlevée » à sa famille alors qu'elle n'était qu'une enfant, ses angoisses et sa timidité ne sont pas incompréhensibles. Et elle n'est pas dénuée de qualités. J'apprécie en particulier sa détermination à ne pas se laisser convaincre par des arguments extérieurs ou par la coercition pour ne se fier qu'à son propre jugement s'agissant de choisir son avenir.

J'avoue que je comprends moins son intérêt envers son cousin qui, s'il lui a montré de la gentillesse et de l'affection, est probablement le héros d'Austen le plus coincé et le moins sympathique. Il agit régulièrement en contradiction avec ce qu'il affirme être ses principes et ne se prive pas de juger les autres de façon assez mesquine, alors que par ailleurs il se destine à la chaire. Il partage d'ailleurs ce trait de caractère peu attirant avec Fanny, qui ne se prive pas non plus de dire du mal des gens derrière leur dos (un couple bien assorti, en somme 😆 ). Comme la plupart des personnages qui font les frais de cette habitude sont régulièrement tournés en ridicule par l'autrice, c'est un peu doubler la peine, selon moi ^^

L'histoire en elle-même est tout aussi prenante que les autres romans de Jane Austen, grâce à cette plume très addictive qui fait tout le charme de ses livres, mais aussi pour l'évolution des personnages et les péripéties parfois improbables qui parsèment le récit. Tout le monde se conduit plus ou moins stupidement, mais c'est toujours présenté avec humour et ce qui m'agacerait chez un autre auteur passe toujours tout seul avec Austen.

Ce roman comporte quelques longueurs, mais reste malgré tout toujours plaisant à lire, bien que quelques-unes des péripéties qui choquent les personnages prêtent vraiment à sourire aujourd'hui. Je pense notamment à un passage avec une pièce de théâtre qui m'a personnellement beaucoup amusée à cause de la façon dont les personnages y réagissent.

Comme toujours avec l'autrice, j'ai passé un excellent moment de relecture et j'ai hâte d'ouvrir à nouveau un autre de ses romans
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Et voilà, un autre Austen de lu... mine de rien, je crois qu'il ne me reste qu'une seule de ces oeuvres à lire. Plutôt dommage, parce qu'elle n'est plus, nous ne pourrons donc pas se délecter davantage de sa plume... Parce que la plume, c'est bien ce qu'elle a de mieux Austen. Une plume fluide, un brin irrévérencieuse, provocatrice et qui dépeint à merveille l'époque dans laquelle elle plante ses histoires. C'est (presque) toujours drôle, frais, touchant... Cette fois, pas d'exception. Elle nous présente des personnages bien construits, une histoire sympathique, des situations quelques fois cocasses, mais toujours sensibles. Une belle lecture !
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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai replongé dans l'atmosphère chic et un brin surannée de l'époque Victorienne. J'ai adoré retrouver les belles demeures, les élégantes toilettes, la vie oisive, le temps qui s'écoule au gré des promenades, des travaux d'aiguilles, des échanges épistolaires, des visites à l'heure du thé ou du dîner, des bals. Une oisiveté langoureuse, des belles manières et un art de la conversation qui ravissent.
Mais nous savons bien que chez Jane Austen il faut se méfier des apparences trop lisses. Sa plume acérée et son irrésistible talent à croquer ces milieux bourgeois nous réservent bien des surprises. Ses héroïnes sont toujours étonnantes, complexes, en avance sur leur époque, exigeantes. Et bien sûr, c'est surtout cela que j'aime!

Dans Mansfield park c'est Fanny Price qui est à l'honneur. Jeune fille fragile et très réservée, pleine de principes elle est accueillie dès ses 14 ans par son oncle Sir Thomas Bertram qui règne sur le domaine de Mansfield park dans le comté de Northamptonshire. Son intégration n'est pas facile, les bons sentiments n'étant pas toujours l'apanage de certains membres de cette histoire.

Je vous laisse découvrir cette belle galerie de personnages, les amours heureuses et malheureuses, les quiproquos, les scandales, les retournements de situation et l'évolution de notre jeune Fanny. Je vous envie d'avoir à tout découvrir, moi j'avoue que j'ai, pour l'instant, un peu de mal à commencer un autre livre...
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