AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Orgueil et préjugés (910)

C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier, et, si peu que l'on sache de son sentiment à cet égard, lorsqu'il arrive dans une nouvelle résidence, cette idée est si bien fixée dans l'esprit de ses voisins qu'ils le considèrent sur-le-champ comme la propriété légitimede l'une ou l'autre de leurs filles.
Commenter  J’apprécie          1090

Ne songez au passé que quand vos souvenirs sont agréables.
Commenter  J’apprécie          1052
Jamais encore elle n'avait senti qu'elle aurait pu l'aimer comme en cet instant où l'aimer devenait désormais chose vaine.
Commenter  J’apprécie          786
Après un silence de plusieurs minutes, il s’avança vers elle et, d’un air agité, débuta ainsi :

– En vain ai-je lutté. Rien n’y fait. Je ne puis réprimer mes sentiments. Laissez-moi vous dire l’ardeur avec laquelle je vous admire et je vous aime.

Elizabeth stupéfaite le regarda, rougit, se demanda si elle avait bien entendu et garda le silence. Mr. Darcy crut y voir un encouragement et il s’engagea aussitôt dans l’aveu de l’inclination passionnée que depuis longtemps il ressentait pour elle.
Il parlait bien, mais il avait en dehors de son amour d’autres sentiments à exprimer et, sur ce chapitre, il ne se montra pas moins éloquent que sur celui de sa passion. La conviction de commettre une mésalliance, les obstacles de famille que son jugement avait toujours opposés à son inclination, tout cela fut détaillé avec une chaleur bien naturelle, si l’on songeait au sacrifice que faisait sa fierté, mais certainement peu propre à plaider sa cause.

En dépit de sa profonde antipathie, Elizabeth ne pouvait rester insensible à l’hommage que représentait l’amour d’un homme tel que Mr. Darcy. Sans que sa résolution en fût ébranlée un instant, elle commença par se sentir peinée du chagrin qu’elle allait lui causer, mais, irritée par la suite de son discours, sa colère supprima toute compassion, et elle essaya seulement de se dominer pour pouvoir lui répondre avec calme lorsqu’il aurait terminé. Il conclut en lui représentant la force d’un sentiment que tous ses efforts n’avaient pas réussi à vaincre et en exprimant l’espoir qu’elle voudrait bien y répondre en lui accordant sa main. Tandis qu’il prononçait ces paroles, il était facile de voir qu’il ne doutait pas de recevoir une réponse favorable. Il parlait bien de crainte, d’anxiété, mais sa contenance exprimait la sécurité. Rien n’était plus fait pour exaspérer Elizabeth, et, dès qu’il eut terminé, elle lui répondit, les joues en feu :

– En des circonstances comme celle-ci, je crois qu’il est d’usage d’exprimer de la reconnaissance pour les sentiments dont on vient d’entendre l’aveu. C’est chose naturelle, et si je pouvais éprouver de la gratitude, je vous remercierais. Mais je ne le puis pas. Je n’ai jamais recherché votre affection, et c’est certes très à contrecœur que vous me la donnez. Je regrette d’avoir pu causer de la peine à quelqu’un, mais je l’ai fait sans le vouloir, et cette peine, je l’espère, sera de courte durée. Les sentiments qui, me dites-vous, ont retardé jusqu’ici l’aveu de votre inclination, n’auront pas de peine à en triompher après cette explication.
Commenter  J’apprécie          782
– En vain ai-je lutté. Rien n’y fait. Je ne puis réprimer mes sentiments. Laissez-moi vous dire l’ardeur avec laquelle je vous admire et je vous aime.
Commenter  J’apprécie          710
La distance n'est rien si on a un but.
Commenter  J’apprécie          710
L'imagination des femmes court vite et saute en un clin d'oeil de l'admiration à l'amour et de l'amour au mariage.
Commenter  J’apprécie          690
Ceux qui ne changent jamais d'opinion doivent naturellement veiller à juger du premier coup sans se tromper.
Commenter  J’apprécie          642
La vanité et l'orgueil sont choses différentes, bien qu'on emploie souvent ces deux mots l'un pour l'autre ; on peut être orgueilleux sans être vaniteux. L'orgueil se rapporte plus à l'opinion que nous avons de nous-mêmes, la vanité à celle que nous voudrions que les autres aient de nous.
Commenter  J’apprécie          610
Extrait du dialogue d'ouverture entre Mrs et Mr Bennet au sujet de l'arrivée d'un riche célibataire dans le voisinage :


-Oh ! Mr. Bennet, parler ainsi de ses propres filles !... Mais vous prenez toujours plaisir à me vexer ; vous n'avez aucune pitié pour mes pauvres nerfs !
- Vous vous trompez, ma chère ! J'ai pour vos nerfs le plus grand respect. Ce sont de vieux amis : voilà plus de vingt ans que je vous entends parler d'eux avec considération.
Commenter  J’apprécie          610






    Lecteurs (52139) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Mr Darcy fan club quiz

    Elizabeth Bennet est immédiatement conquise par le charme et l'intelligence de Mr Darcy.

    Vrai
    Faux

    10 questions
    2428 lecteurs ont répondu
    Thème : Orgueil et préjugés de Jane AustenCréer un quiz sur ce livre

    {* *}