Orgueil et préjugés

Orgeuil et Préjugés est le genre de lecture que je redoute. Non seulement parce qu'il fait partie des titres si connus que ça donne l'impression qu'il existe une injonction à aimer ce texte, mais aussi parce que j'ai vu plusieurs adaptations cinématographiques. Et dans le cas de ce roman, il faut ajouter que j'avais déjà essayé de le lire deux ou trois fois, et qu'aucune de ces tentatives n'avait été couronnée de succès.

Alors, avec du recul, un contexte et une préparation différente, j'ai davantage apprécié la plume de Jane Austen que lors de mes précédentes tentatives. Ce qui m'a aussi beaucoup marqué c'est son humour (y compris envers ces personnages principaux comme Lizzie Bennet) et ses observations minutieuses et pleine de délicatesse sur les us et coutumes de son époque. le tout en étant une femme à une époque où celles-ci sont souvent cantonnées à la sphère privée et où les femmes de lettres ne disposent pas de tous les réseaux et les "privilèges dont leurs confrères masculins disposent.
Les qualités littéraires sont belles et bien là, les portraits des personnages sont certes parfois un peu manichéens mais sans être trop superficiels, et l'intrigue est bien ficelée. Les personnages les moins sympathiques comme Wickham et Collins qui incarnent à eux seuls toute l'hypocrisie et les faux -semblants de cette société aisée sont agaçants au possible et deviennent rapidement le genre de personnage qu'on adore détester - même si c'est un peu facile.
J'ai aimé aussi la façon dont Jane Austen fait grandir ses personnages et les confrontent à leurs limites (ces fameux préjugés).
Donc d'un point de vue littéraire ou social, on ne peut nier l'intérêt de ce livre.

Mais, car il y a un mais : les intrigues secondaires qui servent pourtant à donner de l'épaisseur au récit m'ont arraché plus d'un soupir... Il est vrai aussi que la romance est aussi loin d'être mon genre de prédilection. Toutefois réduire ce roman à une romance serait une erreur, mais c'est si prégnant et ça prend tellement de place que c'est tout ce qu'un lecteur non averti "qui ne veut pas se prendre la tête lira". Et voilà, en ce qui me concerne j'en attends plus d'un roman.

Mon Dieu qu'ils m'ont ennuyée ces mémères en dentelles, ces messieurs corsetés et ces babils de midinettes autour d'une tasse de thé...

Pour une première expérience avec Jane Austen, on ne peut pas dire que ce soit une réussite! Il faut dire que le peu d'expérience que j'ai de la littérature victorienne m'a déjà fâchée avec la figure de la jeune héroïne pure, vive, droite, intelligente et courageuse et gnagnagna : que c'est convenu et figé tout ça!

Je me suis arrêtée à mi-parcours pour cette fois mais me suis néanmoins promis de récidiver et de parvenir au bout de cet emblématique "Orgueil et Préjugés", ne serait-ce que pour la culture générale. Qui sait, peut-être que le déclic est encore à venir...

Je suis mitigée. Je l'ai lu l'année dernière, et il ne m'en reste pas grand chose à part cette austérité du style et finalement, une sorte d'ennui.
Je l'ai fini, mais sans plaisir.
J'ai acheté Emma pour un dernier "test" concernant Austen. J'espère que ce sera une lecture moins fastidieuse !

J'ai été véritablement consternée en lisant ce roman. Choquée, horrifiée. Si le titre "orgueil et préjugés" résume parfaitement bien les sentiments des deux protagonistes principaux, en particulier l'un envers l'autre, "vanité et inutilité" aurait mieux résumé leurs vies respectives.

Ces gens ne font rien... Rien du tout. La belle société de l'époque, les dames en particulier, passaient leurs vies à ragoter, s'émouvoir d'un rien, se faire mousser à propos des livres de rentes des uns et des autres , porter d'élégantes toilettes, et surtout, SURTOUT, à s'interroger sur qui vais-je donc bien pouvoir épouser.

C'est terrible, dramatique de VIDE... J'ai pourtant tenu bon le roman entier: "M'aime-t-il? Quel homme odieux. Oh, il est pourtant si riche..." et j'en suis sortie véritablement déprimée à l'idée de la condition de ces femmes dont l'unique préoccupation, l'unique tâche pratiquement, était d'être assez jolie pour attirer un mari assez honorable et riche.

Bref, j'ai détesté ce roman et je suis pleine de gratitude d'appartenir à mon époque.
Mais à côté de ça, je l'ai trouvé plutôt bien écrit, un peu prévisible mais un très bon reflet d'une société et une assez bonne étude de caractères. Et puisqu'une corvée littéraire vient rârement seule en ce qui me concerne, je suis bien curieuse de voir le film, du coup. ;-)

Je suis très mitigé sur ce roman. J'étais pourtant enthousiaste sur la première partie du roman, mais à la deuxième partie, un grand nombre de personnages supplémentaires vient se greffer à ceux déjà existant, et tout cela devient un peu confus. Puis, tant bien que mal, je parviens à m'y retrouver quand même, mais c'est pour découvrir une fin décevante où finalement, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Les femmes aiment les hommes parce qu'ils sont riches, les hommes aiment les femmes parce qu'elles sont riches et belles encore en plus. Toutes les filles arrivent finalement à se marier, sauf "la moche", mais ça tombe bien puisque sinon, la mère se serait retrouvée seule : comme ça, ça lui fait un animal de compagnie. Bon, après, c'est sûr que c'est bien écrit, mais l'histoire m'a tellement laissé sur le bord de la route que je ne sais quoi en penser. J'ai l'impression que l'histoire pouvait toucher des personnes au temps où le roman a été écrit, mais qu'il est maintenant tellement daté, que tout y est obsolète. Pour conclure, je dirais donc que c'est un roman qui mise tout sur la forme, et pas grand chose sur le fond.

Peut-être est-ce le fait d'avoir déjà vu bien avant de l'avoir lu deux adaptations différentes de ce livre.

Peut-être est-ce le fait de l'avoir lu en anglais.

Ou peut-être est-ce juste car je ne suis ni une grande adepte de ce type de livre, ni de la plume de l'auteur.

Toujours est il que je me suis ennuyée comme un rat mort en lisant ce livre, que j'ai trouvé plutôt quelconque, sans réussir à comprendre pourquoi l'histoire l'a retenu comme une telle "perle" que l'on lit et fait lire des générations plus tard.

Très belle peinture des moeurs de l'Angleterre à l'époque Victorienne, ce roman reste désespérément contemplatif, heureusement que le livre III arrive pour mettre un peu d'action dans l'histoire. le style est très agréable et se lit avec une grande fluidité ce qui permet de très bien ressentir l'atmosphère de cette époque.
Je n'ai malheureusement pas accroché à la vie oisive de ces dames et messieurs qui n'ont comme soucis que les papotages, les mariages, les réceptions, les chasses etc...

Je suis pas romantique mais alors pas du tout...je suis pas né avec, pourtant j'adore les histoires d'amour.Il n'y a qu'à regarder ma bibliothèque pour comprendre qu'il y a un truc qui tourne pas rond chez moi...

Bref j'ai pas aimé ce bouquin, disons que je me suis ennuyé, avec tout ce que j'avais lu ou entendu, je m'attendais à un truc de ouf, une histoire à la "Roméo et Juliette".

J'entends déjà les gens crier au scandale en pointant mes penchants littéraires douteux comme "Lévy ou Musso" ...J'ai pas envie de débattre, je n'arriverais pas à convaincre les plus septiques, et on finirait pas se battre, s'arracher les yeux, chacun restera sur ses positions, ça ne servirait à rien d'expliquer le pourquoi du comment...

Je ne remet pas en cause la qualité littéraire du 18 ème siècle, seulement l'intérêt de l'histoire à laquelle je n'ai pas accroché du tout...

Je suis entièrement d'accord avec la critique postée en 2010 sur Babelio par louisemiches. Moi aussi, j'ai pensé qu'il était temps pour moi de lire enfin ce grand "classique" de la littérature et je m'y suis plongé, sans orgueil et sans préjugé. Au début j'ai accepté le jeu romanesque mais, assez rapidement, j'ai compris que ce n'était pas ma tasse de thé. J'ai persisté, malgré ma difficulté à m'intéresser vraiment à cette longue histoire qui, c'est vrai, peut se résumer en trois phrases.
Dans la famille Bennet, il n'y a pas moins de cinq filles à marier: certaines (par exemple Elisabeth) sont un peu attachantes, d'autres moins. Et, en face, l'auteur met en scène plusieurs mâles: un parfait gentleman (Mr Bingley), un beau ténébreux un peu goujat (Mr Darcy) et un militaire trop charmant (Mr Wickham). Et c'est parti pour le quadrille ! Rencontres mondaines, conversations insipides, bals, intrigues… le dénouement du roman ne me surprendra pas. L'amour erre dans ce monde provincial et assez étriqué; cependant les arrière-pensées concernant la fortune des prétendants sont constamment présentes. J'attendais quelques envolées et j'ai surtout trouvé une certaine médiocrité. On est bien loin des grandes héroïnes de Tolstoï, par exemple. A dire la vérité, quelques-uns des personnages secondaires, notamment le père (Mr Bennet), m'ont semblé mieux campés.
Je suis donc très critique. Mais ma déception est un peu tempérée par deux considérations que voici. Premièrement, l'ancienneté de "Orgueil et préjugés", puisque sa première version remonte à la fin du XVIIIème siècle et sa publication finale date de 1813: Jane Austen a été une pionnière dans le roman - même si Madame de Lafayette l'a précédée d'un bon siècle. Deuxièmement, le succès que le livre a connu dès sa parution semble indiquer que l'écrivaine a fait une peinture vraiment réaliste de la société bourgeoise en l'Angleterre aux alentours de l'année 1800; malgré sa prolixité et ses rebondissements, le roman peut donc être utile en nous renseignant sur les moeurs de cette époque.

C'est le genre de Classique que je n'aime pas, je n'accroche pas à l'écriture, à l'intrigue et aux personnages. Je reconnais que pour l'époque ce devait être culotté, je le lis en 2020 et je n'arrive pas à me remettre dans le contexte de l'époque.
La lecture en anglais n'aidant pas à lire vite, j'ai vraiment passé un très long moment d'ennui. Je comprends le message, l'orgueil d'Elizabeth pousse son soupirant à lui faire voir au-delà des préjugés qu'elle a sur lui. Au final elle n'a pas le choix, sa carrière se résumera au mariage et à devenir une femme au foyer et à faire des réceptions, c'est ça qui me frustre.