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3,84

sur 2304 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Comment ai-je pu passer à côté d'un chef d'oeuvre pareil durant si longtemps ?
J'étais très surprise au début puis tout s'est très vite enchaîné.
Je ne veux pas faire de résumé, je n'en fais presque jamais, mais là c'est impossible tant j'ai peur de casser l'histoire en morceaux, elle se déguste entière.
J'espère seulement avoir compris l'essentiel.
Très rapidement j'ai l'impression que l'on quitte la réalité pour s'engouffrer dans l'esprit du narrateur.
Il se cherche à travers ces trois récits imbriqués comme un casse tête chinois et je pense que c'est Paul Auster qui se cherche. C'est dense, très bien écrit, l'humour est subtil, le tragique partout présent. J'ai parfois rêvé de pouvoir intervenir pour porter secours à ces divers descentes en enfer.
Les ( ou le ) personnages se diluent dans New-York qui agit là comme un miroir des âmes.
Mais peut-être se diluent-t-ils ainsi pour se recentrer sur la question essentielle : qui sommes nous ?
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J'ai voulu retourner dans l'ambiance de new york après un séjour dans cette géante " cité de verre" et de béton. Une littérature qui m'a emporté dans un dédale de parcours humains.Tout est prétexte pour approcher une solitude tellement contrastante avec le nombre d'individus;l'individu qui va au bout de lui même et qui finalement rencontre l'humanité dans toute sa nudité.Cette oeuvre remue dans le sens où elle suscite des reflexions multiples à propos de la transmission,la possession...J'ai retraversé ce sentiment de cosmopolitisme qui m'a tellement halluciné la bas.Auster me remet sur la piste des écrivains new yorkais décidément tellement créatifs et humanistes.
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De toutes les qualités qui ont justifié le succès de la Trilogie new-yorkaise, l'art de la narration est sans doute la plus déterminante. C'est qu'il suffit de s'embarquer dans la première phrase d'un de ces trois romans pour être emporté dans les péripéties de l'action et étourdi jusqu'au vertige par les tribulations des personnages.

Très vite pourtant, le thriller prend une allure de quête métaphysique et la ville, illimitée, insaisissable, devient un gigantesque échiquier où Auster dispose ses pions pour mieux nous parler de dépossession.

Ce livre qui l'a rendu célèbre se compose de 3 récits articulés autour du thème de la dépossession et d'une quête métaphysique obsédante jusqu'à l'aliénation. Filatures, enquêtes, errances dans New-york, véritable labyrinthe plein d'imprévus.

Une spirale onirique qui nous emmène loin du rationnel de notre quotidien. On lit ce livre à en perdre la tête, enivré par les mots et leur musicalité lancinante. le Premier livre de Paul Auster; qui m'ai été possible de lireet ce fut une véritable Révélation.
L' envie de lire tous ses autres romans. Chapeau bas, Mr Auster!
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Cité de verre, Revenants et La chambre dérobée, ce sont ces trois romans de Paul Auster qui constituent La trilogie new-yorkaise. J'ai hésité longtemps avant de m'aventurer dans un ouvrage de cet auteur et je ne sais pourquoi. Puis, un jour, un ami m'en parla tel un auteur que je devrais apprécier, un auteur qui joue sur l'ambiguïté de son propre rôle dans son roman. J'y ai découvert des quêtes d'identité, des parcours entrecroisés, des fables urbaines, des miroirs déformants, des énigmes à tiroirs et un univers trouble. J'ai été séduit par l'atmosphère et ses personnages tortueux. Je me promets bien d'y revenir un jour.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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Pour découvrir Auster mieux vaut passer par cette trilogie qui présente toutes les thématiques chéres a cet auteur inclassable . Je ne suis pas pour dévoiler l'intrigue des livres , je trouve que cela gache la lecture . Alors je dirais que cette trilogie représente peut étre le plus bel excercice romanesque de cet auteur qu'il faut prendre le temps de découvrir . Auster c'est un auteur qui se mérite , il faut aller chercher ces livres , il faut faire un effort . Mais une fois cet effort fait le délice est supréme , car son oeuvre est tout simplement extraordinaire . Alors si le voyage vous tente allez y .
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Très difficile de commenter cette lecture. Ce qui est certain, c'est que Paul Auster est un grand écrivain, qu'il maîtrise l'art de la narration, qu'il maîtrise l'art d'inventer et de faire vivre des personnages, qu'il maîtrise l'art d'amener le lecteur là où il a envie de l'amener.
Je retiens aussi des 3 nouvelles qui composent le roman, la réflexion sur la liberté et la fragilité : l'individu est-il libre ? Est-il manipulé ? Est-il spectateur ? Est-il observé ?
Comment un homme serein, tranquille, peut-il il être entraîné vers la perte de lui-même ?
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Un roman passionnant pour ceux qui veulent comprendre ce qu'est l'écrivain Paul Auster et le lien qu'il tisse avec ses personnages. Mais ce n'est qu'une des lectures possibles... L'auteur se met dans la peau de ses personnages, se perd jusqu'à se fondre en eux ; inversement, ces derniers se nourrissent comme des vampires du sang du narrateur et, au moment où ils semblent prendre leur autonomie, ils engendrent de nouvelles figures puis se diluent et disparaissent. C'est une quête incessante pour savoir qui est qui ; qui se cache derrière une identité qui fluctue au fil des pages. Un jeu de miroir en trompe l'oeil : on se croit dans le monde des apparences et on se retrouve dans un autre univers en deçà du langage. Un voyage vertigineux où la question de Don Quichotte, créateur de fiction, est au centre ; où le lecteur va lui aussi se perdre en se trouvant face à toutes sortes de questions existentielles et anthropologiques (le bien et le mal, la soif de savoir, l'origine du langage) qui attendent une réponse. Un vrai labyrinthe avec des parois de verre où l'on peut devine en transparence ce qui se profile. C'est en même temps la métaphore qui s'applique à New York, un no man's land peuplé de fantômes, un ailleurs qui recèle une foule de repères mystérieux et de lieux symboliques.
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Du génie! Une oeuvre qui vous retourne le cerveau. Je n'avais jamais lu quelque chose de pareil, et le style m'a tout de suite accroché dès le premier tome jusqu'à cette monumentale "Chambre dérobée". Auster explore avec brio les frontières floues entre auteur, narrateur et personnage. L'écriture est presque millimétrée, en allant dans les détails sans jamais lasser pour autant. Une belle trouvaille pour moi!
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Se perdre dans le récit comme les personnages s'y perdent.
Ressentir le vertige d'être dépossédé de son destin.
Entrer en soi même comme en s'y recroquevillant.
Etre en osmose avec la ville et la laisser tout prendre.
Tout consacrer à un détail et y découvrir un univers entier.

Auster nous conduit dans ces dédales de l'âme avec une maîtrise si impeccable de la narration que tout cela paraîtrait presque naturel... et inévitable.
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Cité de verre
Une histoire de disparition, mais raconté d'une manière énigmatique. Entre réalité et fiction Auster développe sa version sur la tour de Babel, sur la découverte du nouveau monde par Colon. Il explique pourquoi l'histoire se passe à New York car d'après lui, cette ville est le lieu le plus désespéré et abandonné de tous les lieux, le plus abject. Tout y est cassé et le désarroi est universel. J'ai beaucoup aimé les réflexions sur le langage et la tour de Babel.
Le revenant
Au fur et à mesure de la lecture de cette partie on dirait qu'il s'agit de la même histoire précédemment lue dans cité de verre, mais la particularité de cette partie est que presque tous les personnages ont un nom d'une couleur. On a M. bleu et M noir, l'allusion aux couleurs est très vive. Un moment donné on lit une liste de références bleues et puis en relation avec le noir et ainsi de suite. On arrive à la fin avec l'impression d'avoir lu une autre version de l'histoire dans cité de verre.
La chambre dérobée
L'histoire déroutante de Fanshawe raconté apparemment par un ami. Plus on lit plus cette histoire devient intéressante. On découvre avec le narrateur des informations qui nous poussent à emmètre des hypothèses pour démêler l'intrigant disparition de Fanshawe. Et puis on arrive vers la fin pour apprendre qu'en fait les 3 histoires sont en relation. Auster nous explique les deux premières parties et on comprend qu'il s'agit d'un ensemble plus au moins cohérent, plein de suspense. D'ailleurs, cet ouvrage est considéré par plusieurs en tant qu'un polar.
Ce que je dirais de manière générale, c'est que la maitrise de différentes figures de style fait de ce ivre une lecture qui nous permette de nous poser des questions sur nous-mêmes. Sans doute. Un ouvrage à lire.
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