Red Queen, tome 1

Dans un monde polarisé entre Rouges, caste d'humains dépourvus de tout et plongés dans la servitude, et Argents, super-humains dont la supériorité provient de leurs pouvoirs, Mare Barrow essaie de survivre tant bien que mal.
Enfin, plus mal que bien puisque, depuis l'accident de son père et la conscription de ses frères à la guerre, sa famille vit dans un dénuement complet, et survit grâce aux larcins dont Mare s'est fait une spécialité. N'ayant pas de travail, sa conscription à la guerre est inévitable, à moins qu'elle ne réussisse à déserter. En tenant de réunir la somme qui le lui permettra, Mare fera le pickpocket de trop… ce qui l'enverra au château de Norta, où par accident, elle découvrira qu'elle est dotée de pouvoir exceptionnels. Est-ce que cela la sauvera ? Pas sûr puisqu'en voulant cacher cette vérité dérangeante, la famille royale la jettera dans un monde politique féroce, au jeu impitoyable dont elle n'a pas les codes.

Voilà le pitch de départ d'un roman que j'ai ouvert avec perplexité, ayant lu des critiques assassines comme très positives. Pour être honnête, je ne viens pas de terminer l'ouvrage de romantasy de l'année — de toute façon il est paru en 2015 —, mais il se laisse quand même lire, grâce au talent de Victoria Aveyard (elle est scénariste et ça se sent) pour maintenir l'intérêt du lecteur… malgré une intrigue cousue de fil blanc, avec un personnage principal parfois (souvent !) irritant par son immaturité et son aveuglement fanatique. J'ai commencé une phrase sympathique qui plonge dans l'aigre, cela sera un bon résumé de mon ressenti mi-figue mi-raisin.

Nous sommes en effet plongés dans un monde construit sur les reliefs d'un monde précédent (pourquoi ? Mystère, mais il s'agit d'un tome 1, alors l'autrice doit poser ici quelques bases), ce qui explique (peut-être mais pas sûr) cette ambiance moyenâgeuse troublée par la mention de technologies très logiquement incompatibles (des caméras, des écrans). Cette incongruité provenant certainement d'une lecture de George R. Martin assumée mais mal digérée m'a empêchée de me projeter pleinement dans le monde natal de Mare, mais comme l'intrigue se déplace rapidement dans le château et sa société royale, ce n'est pas dérangeant longtemps.

Deux salles deux ambiances donc, avec la deuxième partie de l'intrigue qui se déroule dans la société royale où le moindre faux-pas peut se payer par sa vie. Et des maladresses, Mare en commet a peu près 250 par jour, puisqu'elle doit jouer le rôle d'une Argent, l'obligeant à composer avec une étiquette, des non-dits, qu'elle ne comprend pas toujours. Et cette partie-là est intéressante. Qui est-elle vraiment ? Comment va-t-elle s'en sortir, d'autant plus qu'elle décide (tant qu'à faire) d'aider de l'intérieur la résistance rouge décidée à renverser le régime ?

Car voilà, Mare décide d'être utile à sa cause en plein territoire ennemi, trouvant par là un déversoir quelque peu suicidaire à sa colère d'avoir vécu toute sa vie comme une moins que rien. Si ce sentiment légitime peut apporter quelque chose à l'intrigue (malgré de lancinants séances d'auto-apitoiement), il en devient aveuglant pour Mare, qui déjà ne se démarque pas par sa grande maturité. Et puisque j'ai deviné assez vite les déroulements à venir (ce qui n'est pourtant habituellement pas mon super talent), je me suis agacée de certaines de ses erreurs. Certains personnages caricaturaux, ou pas assez développés, viennent finir de ternir un tableau déjà en demi-teinte.

Vous l'aurez compris si vous êtes venu à bout de cette longue critique, « Red Queen », mélange de Games of thrones pour l'ambiance et de Hunter Games pour l'héroïne, sans être un gros ratage, n'est pas non plus un roman réussi. Il aurait pu l'être cependant, ce n'est pas passé loin, et comme le delta avec sa version aboutie est perceptible à la lecture, c'est d'autant plus rageant. Mais je ne doute pas qu'il trouvera un autre succès avec une adaptation télévisuelle, que l'autrice semble appeler de tous ses voeux, ayant certainement conçu sa série de romans pour cela.

J'ai bien aimé ma lecture dans l'ensemble mais il y avait quelques longueurs qui m'ont fait me demander si je n'allais pas le dnf. Je me suis accrochée car c'est une fantasy assez connue et je voulais le finir pour voir et le plot twist de fin m'as laissé béante. Je ne m'y attendais pas dutout. Dans un sens cela me va car j'avais une préférence pour un des frères. du coup grâce à la dynamique de la fin, je vais continuer la saga en espérant que maintenant que l'histoire est lancée, il n'y ait plus de moment mou.

Tout d'abord, merci aux éditions le Masque et à Babelio pour cette découverte "Masse Critique".

Un constat : ce livre se lit très facilement et très vite. Je l'ai bien apprécié, mais sans plus, et je vais expliquer pourquoi. J'avais choisi ce livre car le pitch me plaisait, même si assez classique. J'avoue n'avoir pas regardé à quel public il s'adressait, et je le regrette un peu, je serai plus attentive la prochaine fois.

J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, comme dans pas mal de ces livres pour jeunes écrits en "je", je dois être trop vieille... (lol). Très franchement, j'ai trouvé le début long et lent, avec des explications redondantes, et j'ai bien senti que je tenais là un livre pour lecteur jeune et pas tellement habitué à la SF, la fantasy et la dystopie. Jusqu'à la page 216 exactement, je me suis un brin ennuyée. le plus c'est que c'est de la lecture facile, comme je l'ai dit, donc j'ai avancé vite malgré mon ennui.
J'ai relevé quelques incongruités de traduction, comme "le roi me toisait avec ardeur", qui m'a arraché une grimace, et puis un rire. le verbe "toiser" contient tout son sens et n'a besoin d'aucun adverbe ni précision, quelle que soit la tournure anglaise traduite... de plus, s'il en avait fallu un, ç'aurait été plutôt "avec intensité" qu' "avec ardeur", qui sonne vraiment très mal ici.

Puis, à la page 216, il se passe un truc assez incroyable, qui relève l'intérêt de l'ensemble. du coup, la suite devient plus prenante. Malheureusement, je me suis douté du fond de l'histoire très rapidement, car il se passe des choses trop grosses et trop invraisemblables pour être honnêtes.
Les ficelles dans ce livre sont vraiment énormes, et je pense qu'un lecteur aguerri ne peut qu'être déçu que l'ensemble se révèle comme il l'avait prévu.
Pas de surprise donc, pas de retournement de situation (à part pour les naïfs/ves), mais de l'attendu, de l'attendu et encore de l'attendu, et même la soit-disant surprise de la fin n'en fut pas une pour moi.

Les atermoiements de l'héroïne m'ont par moments agacée, ils sont superficiels et ne sonnent pas vraiment juste, les personnages sont brossés "d'une pièce", on sent bien que c'est de la littérature "young adult", voire ado, à mon sens. Tout ça manque un peu trop de profondeur à mon goût.
La "bataille" de la fin est assez bien tournée et prenante. C'est pas mal écrit, et ça se laisse lire. Mais, pour moi, c'est un peu léger, et je ne lirai sans doute pas la suite...

Mare Barrows est une Rouge. C'est-à-dire qu'elle fait partie de la classe inférieure, contrairement aux Argents qui en plus d'avoir le pouvoir et l'argent, ont des dons spéciaux (manipulation de l'eau, du métal, de la terre, force surhumaine, télékinésie etc.)
Le monde créé par l'auteur n'est pas facilement définissable, on ne sait pas trop s'il a lieu avant notre ère ou après, car il y a des codes deux mondes, ce qui plonge vraiment le lecteur dans un univers unique. Il y a dans ce monde un système monarchique, avec plusieurs familles très puissantes qui se partagent le pouvoir, ils ont mis en place un système de type féodal avec les Rouges qui les servent.
Mais il y aussi de la technologie, avec des émissions télé, des caméras, des motos etc.

Pour en revenir à Mare, notre héroïne, sans trop vouloir en dire, elle va découvrir qu'elle est assez spéciale, et elle va se retrouver entourée de gens qu'elle n'aurait jamais crû côtoyer, et dans un monde qu'elle ne pensait jamais vraiment connaître un jour.
Je n'ai pas trop envie d'en dire trop, car il y a des choses qu'il faut découvrir au cours de la lecture pour garder les surprises.

Les personnages sont assez bien travaillés, et bien qu'ils soient assez nombreux, le lecteur n'est pas perdu. On les découvre petit à petit en fait, et on apprend à les connaître vraiment au fil des chapitres. Quand on croyait savoir beaucoup de choses sur un personnage, on arrive quand même à être surpris.
L'auteur sait en effet nous réserver des surprises, plus ou moins bonnes, mais qui servent toutes l'histoire et la progression de Mare.
J'ai eu un peu de mal avec Mare parfois, bien que je sache bien qu'elle ne soit qu'une adolescente, j'avais du mal à suivre ses réactions et je dois dire que ça n'est pas l'héroïne la plus sympathique et attachante qui soit dans ce genre de livres.
Mais ça ne m'a pas empêché de lire l'histoire en entier et de l'apprécier malgré tout.

Il y a des rebondissements bien amenés, d'autres un peu moins, notamment vers la fin du livre, j'avais un peu vues venir certaines choses. J'ai tout de même envie de lire la suite, car il peut vraiment y avoir des choses intéressantes qui vont avoir lieu, du moins je l'espère !

Je suis toujours contente de commencer une nouvelle série dystopique ou fantastique.
Celle-ci mêle à la fois le genre dystopique, fantasy et post-apocalyptique. Cela donne un monde où technologie et pouvoirs se côtoient dans une société partagée par deux "peuples" (les Argents qui ont des pouvoirs et dominent et exploitent les Rouges qui, eux, n'ont pas de pouvoirs et sont donc au service des premiers).
J'avoue que j'aurai aimé en savoir plus sur l'apparition de cette société mais j'espère que les tomes prochains nous en apprendront plus.

En ce qui concerne l'intrigue, après avoir refermé le livre, j'en ai vu toutes les faiblesses (coïncidences cousues de fil blanc, clichés, rebondissements à la "deus ex machina") mais tant que je lisais, j'ai marché à fond.
C'est là que je me dis que je suis "bon public" car si on décortique le roman rationnellement, il n'a rien que je n'ai lu ailleurs ou que je n'ai deviné (un truc gros comme une maison notamment que l'héroïne, évidemment, n'a pas pressenti) mais je l'ai lu avec plaisir, certainement avec l'indulgence de la découverte.

Côté romance, je dois dire qu'aucun des trois prétendants de Mare (quel drôle de prénom : "jument" en anglais!) ne m'a emballée, ni aucune des romances possibles.
Les trois protagonistes masculins ont tous trois des aspects assez déplaisants dans leur personnalité et dans leur comportement vis à vis de l'héroïne.
En fait, il y a bien eu un personnage masculin que j'ai bien aimé mais il est secondaire et sort de la série :il s'agit de Lucas, le garde du corps assigné à Mare.
Cette dernière est au début plutôt intéressante, même si elle est irréfléchie et impulsive mais lorsqu'elle arrive au palais, elle ne fait plus que subir en croyant maîtriser la situation (malgré les mises en garde de ceux qui l'apprécient). J'espère qu'elle va s'améliorer.

Au final, je suis surprise d'avoir lue d'une traite et avec plaisir un roman dont les éléments pris à part me paraissent bancals.
Un moment de faiblesse ou juste le savoir-faire de l'auteure qui arrive à réussir un bon cocktail avec des ingrédients banaux?

Bref, la suite me le dira.

A partir de 14 ans

Une dystopie sympathique, qui me fait légèrement penser à « La sélection » de Kiera Cass, (le principe de télé-réalité en moins et les pouvoirs en plus)
Il y a d'un côté les argents et leurs pouvoirs, qui gouvernent le monde, et de l'autre les rouges, le bas peuple, qui ne sont là que pour les servir.
J'ai bien aimé l'histoire principale, même si ça suit un schéma déjà vu et revu, et que les personnages principaux ne m'étaient pas très sympathiques.
Mare, se voit du jour au lendemain arrachée à sa famille (à laquelle elle tient énormément), pour aller vers le palais où elle va devenir servante. Ce sera sans compter sur la découverte fortuite de ses pouvoirs, chose extraordinaire et inédite. Elle se verra alors promise au jeune prince pour étouffer cette étrangeté.
En marge de cette histoire principale, une rébellion s'installe pour faire tomber la royauté.
Un jeu de mensonge, de trahison et de manipulation va se mettre en marche.
Un peu d'action, une touche de romance légère et pas sincère, en mode triangle amoureux, et des complots qui explosent dans tous les sens et qui nous font nous poser de nombreuses questions.
Une fin sur les chapeau de roues qui entraîne notre lecture et donne un peu de peps à l'histoire.
Dans le même style il y a des séries beaucoup plus intéressant, mais je vais lire la suite pour connaître l'avenir de tout ce petit monde.

Tiens, tu lis bien beaucoup du jeunesse toi en ce moment.

Mais ne me demandez pas pourquoi cela m'arrive. Comment vous dire ? Peut être le printemps qui bourgeonne, je suis moins attentive à ce que je choisis et paf, du jeunesse. Et pourtant, depuis sa sortie VO il me tente ce bouquin et quand les filles de lecture communes m'ont dit qu'il fallait choisir un titre, et bien je l'ai proposé de suite. Mais qu'est ce que j'ai pas fait là ! Non seulement, j'ai bouffé la lecture et croyez moi qu'à la fin, j'ai lu en vitesse pour éviter de pourrir tout le monde. Mais en prime les filles aussi se sont énervées contre l'héroïne, l'histoire, tout quoi.

Mais pourquoi je ne me suis pas écoutée ?Pourquoi je me suis dit que si d'autres copines avaient bien aimé, forcément moi aussi (désolée ma Jess). Je le sais pourtant que lorsque c'est jeunesse, mes goûts ne se calquent pas aux autres. O rage, ô désespoir, mon esprit est trop versatile pour aimer tout le temps le même schéma : la petite pauvrette qui suite à un évènement fortement improbable, se retrouve à devenir une princesse et deux fois plus forte que tout le monde.


Oui, donc ceux qui ont aimé la Sélection de Kiera Cass, allez y.

Et là je vais me prendre toute une flopée de pierres aiguisées qui vont s'écrier qu'on ne peut pas comparer les deux sagas parce que tatatatatatata. Ouai, mais en gros, vous mentez pas. Si on enlève cette histoire de couleur de sang et de pouvoir, on rentre relativement dans les critères de la Sélection tout de même ! Je dirai même plus dans le critère du livre jeunesse actuelle (et cela me gonfle. Mes amis auteurs mais surprenez moi bordel !)

Bref, du coup, pas besoin de vous décrire l'intrigue, les persos, tout le bataclan (au moins je gagne du temps) ça va vite à comprendre. Une seule chose, par les aléas de l'histoire, mon cerveau s'est un peu connecté au bouquin pour la fin de celui ci. Et du coup, je me demande si je ne lirai pas quand même le tome 2 quand il sortira; Je ne peux même pas vous dire que je ne l'ai pas aimé. Il m'a laissé totalement indifférent. Et je sens que l'histoire ne m'aura pas plus marquée que cela. En fait, je boude un peu parce que je suis déçue. J'en attendais trop pour du jeunesse.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..

Red Queen est une déception pour moi. Les rebondissements sont seulement vers la fin du livre alors quand les chapitres sont longs, ça devient lassant.
Je me suis forcée a le finir et je n'ai pas regretté puisque la fin est vraiment bien mais je ne continueras pas cette saga.

Au royaume de Norta comme partout ailleurs, le monde est divisé en deux castes en fonction de la couleur du sang: les Argents et les Rouges.
Les Argents possèdent tout : richesse, pouvoir et privilèges. Pourquoi me direz-vous? Tout simplement parce que leur sang argent est synonyme de pouvoirs de toutes sortes : télékinésie, télépathie, maîtres du fer, du feu, de l'eau, ...
Evidemment, les Rouges de leur côtés sont relégués au rang de presque esclaves.

Mare Barrow, une jeune femme de 17 ans, découvre qu'elle est une anomalie: elle est Rouge mais possède des pouvoirs.
Là voilà plongée dans le monde des Argents bien malgré elle. Mare tente aidée de quelques alliés de renverser le pouvoir en place tout en essayant de faire confiance aux bonnes personnes ...

Bon ce roman a de bons côtés mais aussi de plus mauvais.

J'ai aimé le monde qu'esquisse l'auteure mais on se rend compte vers la fin qu'on a à peine eu quelques éléments sur le contexte historique, les différentes familles de pouvoirs, ...
L'action est présente et a fait en sorte que je ne m'ennuie pas. Mare se retrouvant en pleine conspiration avec la Garde écarlate.

Il était intéressant de passer du petit village de Pilotis aux énormes demeures royales.

Les éléments plus négatifs concernent certains personnages un peu trop clichés ou trop crédules ou pas assez approfondis.
Bon j'avoue que je n'ai pas tout de suite compris les motivations de chaque personnage ce qui m'a laissé un certain suspense.
Pour commencer Mare fait rapidement confiance, se sent rapidement puissante, imagine rapidement avoir plusieurs prétendants, ...
On a parfois envie de la secouer un peu!
Cal, lui, est assez insipide. L'auteure ne l'a pas assez développé. C'est un prince guerrier et puis ... voilà!
Maven est plus intéressant mais j'avoue que j'espérais une autre évolution de son personnage.

Ce monde où autant de pouvoirs puissants se rencontrent semble plutôt calme. On se demande pourquoi les coups d'état ne se succèdent pas?

Bilan assez mitigé ... Je vais peut-être lire le second tome en espérant que les personnages et le cadre seront plus fournis.

Une énième dystopie qui a aussi eu son petit succès, ce premier tome de la série Red Queen est une lecture agréable mais avec une trop forte impression de déjà-vu.

L'univers dans lequel évoluent les personnages est pourtant très intéressant. On fait bien entendu à nouveau face à deux classes : les Argents, qui, comme leur nom l'indique, possèdent un sang de couleur argent qui leur octroit des pouvoirs et qui possèdent donc tous les privilèges ; et les Rouges, qui sont inférieurs car ils ne possèdent pas de pouvoirs, et vivent pour servir. Et on va suivre Mare, une jeune fille qui n'appartient à aucune classe car elle est Rouge mais possède des pouvoirs, sa différence va l'amener à révolutionner son monde, procédé déjà vu dans la série Divergente par exemple. Mais ce qui m'a plu c'est toute la culture qu'a créé l'auteur, l'architecture étincelante, la modernité qui côtoie des aspects médiévaux dues au gouvernement dynastique. J'ai adoré découvrir son univers, suivre Mare du milieu désolant des Rouges à son ascension au milieu opulent et riche des Argents.

Et même si le récit est captivant, avec de nombreux rebondissements, qu'il y a une sensation de huis clos intéressante, des relations pas si niaises ; beaucoup de choses m'ont contrarié. Tout du long, la Garde écarlate, cette armée révolutionnaire que l'héroïne a décidé d'aider, fait preuve d'une bêtise et d'une inconscience franchement ridicule. Faut dire que dans le camp des méchants, ils ne sont pas spécialement plus perspicaces. L'auteure enchaîne les événements comme ça l'arrange et beaucoup de choses ne marchent pas. La fin m'a particulièrement fait sourciller, que Maven n'ai pensé à faire appel qu'à un seul maître du silence pour faire en sorte que Mare ne puisse utiliser ses pouvoirs me laisse de marbre. Et avec Elara, sa mère qui peut contrôler et entrer dans l'esprit de n'importe qui pour tout savoir sur lui, ils sont juste tout-puissants !

En fait je pense vraiment avoir fait le tour du genre. A force de lire des dystopies on se rend compte que c'est vraiment toujours la même chose, et on finit par s'ennuyer. Red Queen n'est pas un livre mauvais en soi, mais ce n'est pas une révolution non plus.
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