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EAN : 9782924077009
116 pages
Cima Editions (12/12/2011)
3.25/5   10 notes
Résumé :
Rihel, la Cité aux sept murailles, agonise dans les flammes : quarante années de siège, pour une poignée de cendre... Depuis des millénaires, les humains sont en guerre contre les forces de So'Ghol, la Montagne Noire. Après la chute de Rihel, un seul Trône reste encore aux mains des humains : celui de la Citadelle de Céless, cœur du royaume de l'Endriel. Beaucoup disent que la situation est sans espoir, et pourtant plusieurs se tiennent encore debout, dé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Les lecteurs habitués le savent et les visiteurs occasionnels s'en rendront vite compte : l'Imaginaire c'est ce que je lis le plus et donc, fatalement, ce que je préfère. Si je me suis beaucoup tournée vers les livres young adult ces derniers temps, je n'en reste pas moins très adepte de fantasy plus mature. C'est donc avec grand plaisir que je me suis lancée dans ce premier épisode d'Orianor.
Certes, le texte est court et ne permet donc pas un grand développement de l'univers ou des personnages qui l'habitent mais, justement, au regard de sa brièveté, j'ai trouvé cette première partie plutôt complète et bien construite. La suite m'attend et je ne tarderai pas à la découvrir !

Un monde en guerre, déchiré en deux : les humains (certains améliorés - les chevaliers de l'ordre des Ivataris - grâce à des pouvoirs) contre les rakhanes, des créatures plus bestiales qu'humaines. Ces derniers ont conquis, à force de sièges et batailles, la plupart des territoires humains ; le dernier en date Lothmar, a vu ses souverains tués ou enlevés (Uriss, le roi, est mené au coeur de la Montagne Noire où, comme les autres esclaves, il devra tailler les flancs de la terrible montagne). Blanc, jeune prince du Lothmar parvient à s'enfuir grâce à Kahel (un chevalier puissant) qui souhaite le mettre en sécurité en Endriel, dernier royaume humain. Enfin, trois autres jeunes personnages plein de fougue, décident d'apporter leur aide et de rejoindre la défense de l'Endriel.
Trois « groupes » de personnages, chacun suivant sa route vers le destin qui est le sien, rencontrant de nouveaux personnages, combattant quelques ennemis… Il est difficile de s'attacher à autant de « héros » (6, si l'on ne compte pas la défunte reine) alors que la place accordée à chacun est si mince. Malgré tout, je trouve que Jean Avril parvient à brosser un tableau assez cohérent et développé de ces six personnages. Bien sûr, certains m'ont plus marquée que d'autres, Kahel et Uriss pour ne citer qu'eux, mais je ne doute pas que les autres aient également beaucoup de choses à m'offrir par la suite.

C'est encore assez flou pour le moment, mais c'est évident que chaque personnage apportera sa pierre à l'édifice et servira l'intrigue générale. Celle-ci n'est, pour le moment, pas bien développée et reste assez classique : l'affrontement de deux forces, le Bien contre le Mal. Et les petites aventures secondaires vécues par les héros sont également assez classiques. le texte est court, on n'a donc pas l'occasion d'en voir beaucoup mais les quelques scènes offertes sont prometteuses et bien menées. Il faut prendre ce premier tome (et cette série en général) comme il se présente, c'est-à-dire comme un petit épisode (un petit feuilleton) qui s'inscrit dans quelque chose d'un peu plus grand. Alors oui, c'est bref mais c'est (bien) pensé pour.
Et ce qui me fait dire que l'auteur a bien pensé le fond par rapport à son format, c'est que, en très peu de pages, Jean Avril parvient à mettre en place plein de choses (les ivataris, le principe de la Lumière, la Montagne Noire, les adars…) et ce, sans nous noyer sous les informations, sans nous perdre. Les pièces du puzzle se mettent en place petit à petit. Alors certes, on est loin d'avoir tous les éléments constituant l'univers fantasy d'Orianor, mais on en acquiert déjà un certain nombre grâce à ce premier épisode et je suis sûre que la suite développera encore un peu nos connaissances sur le sujet.

J'aimerais terminer ce court avis par quelques mots sur la forme de ce premier épisode. Je découvre la plume de Jean Avril grâce à Orianor et je félicite l'auteur pour son travail. J'ai trouvé le texte très agréable à lire et en parfait accord avec le fond. Il s'agit de fantasy, il faut donc apporter au lecteur toutes les informations nécessaires à la compréhension de l'univers mis en place. L'exercice n'est pas facile car dans ce genre particulier (que certains dénigrent), tout doit être inventé… la fantasy c'est ça : un monde inédit avec son Histoire, sa géographie, ses codes, ses peuples… Et j'ai trouvé, en découvrant ce premier tome, que Jean Avril possédait ce qu'il fallait pour faire vivre son univers et ce n'est pas donné à tout le monde. Beaucoup s'essayent à l'exercice, rares sont ceux qui se démarquent, je pense. Alors oui, la trame semble assez classique pour le moment, mais l'écriture est soignée. J'espère que la suite confirmera mes impressions !


Très agréablement surprise par ce premier épisode. Malgré la brièveté du texte (ce que certains ont pu lui reprocher), Jean Avril mène sa barque avec beaucoup de talent. Il parvient, en très peu de pages, à mettre en place tout un univers et les personnages qui y évoluent. Ceux-ci restent un peu en retrait pour le moment, mais je ne doute pas qu'ils auront beaucoup à nous offrir dans les épisodes suivants !
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La trame est des plus classiques, le lecteur se retrouvera avec plaisir (ou non, tout dépend du point de vue) en terrain familier. Des mages, un petit peuple de la forêt, des forces du Mal qui veulent soumettre les humains, un enfant dont on devine que sa destinée est liée au royaume de l'Endriel...

113 pages pour ce premier tome qui souffre nécessairement de ce petit format. Les personnages sont peu développés, et curieusement, l'action est considérablement ralentie dans certains passages (je pense par exemple à l'arrivée des 3 jeunes cavaliers, Jad, Iridia et Raygone). Ces quelques imperfections sont sans doute dues à l'installation progressive de l'histoire, et au fait que nous suivons la destinée de plusieurs personnages. Ce premier tome est en quelque sorte une introduction qui parvient néanmoins à un certain équilibre et qui donne envie de continuer l'aventure.

Et puis malgré un démarrage on ne peut plus banal, on sent chez l'auteur l'enthousiasme et le plaisir d'avoir créé ce monde imaginaire (en témoigne la carte placée en début du roman) qui se cherche encore un peu, mais qui pourra certainement s'étoffer au fil des tomes. Un second est déjà sorti, il sera chroniqué sous peu.

Pour ma part, je suis curieuse de connaître le sort réservé au roi Uriss, un personnage qui m'a beaucoup plu.

L'édition est soignée, pas de coquilles ni de fautes d'orthographe et un récit qui pourra prendre de l'ampleur au fil des volumes, si Jean Avril songe à réserver surprises et imprévus au lecteur.

A suivre donc.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Un premier tome d'une saga fantastique québécoise, premier roman également de Jean Avril qui est en à la fois l'auteur et l'édition : une courageuse aventure !

La première chose notable quand on entame la lecture de Orianor c'est le soin apporté à l'ouvrage. Bien souvent (et c'est malheureux) les auto-édition ou les maisons d'édition à petite échelle / naissante n'offrent pas une qualité semblable. Avec Cima le plaisir est au rendez-vous, le papier est de qualité, le texte propre et sans coquilles (à vrai dire je n'en ai relevé qu'une seule).

Rassurée déjà par ce premier contact je me suis donc plongée dans le monde fantastique de Jean Avril l'esprit tranquille et bienveillant envers le fond.
On sent les influences de la grande fantaisie classique dans ce premier tome ; même si la mise en place est rapide, le cadre proposé s'éloigne peu des schémas habituels du genre mais indéniablement c'est efficace !

Peu d'innovation donc mais un départ soigné, minutieux et assez lisse dont la lecture est agréable. On se laisse facilement prendre au jeu de l'univers et des personnages, tout comme à la plume impeccable de l'auteur et ce malgré la brièveté de l'ensemble.
La forme narrative elle aussi reprend un mode usité mais efficace bien que dangereux ; l'alternance des points de vue par chapitre. Là encore c'est maîtrisé et mieux que ça significatif, chaque point de vue abordé apporte quelque chose à l'intrigue générale.
Un premier tome est toujours un exercice délicat, l'équilibre entre mise en place et accroche est souvent difficile à atteindre mais Jean Avril s'en sort bien, on en ressort même avec un goût de "encore" !

En résumé un début de saga fantaisie somme toute très classique mais accrocheuse et dont on sent que l'auteur a de la réserve.
A suivre donc, dès cet automne, avec la sortie du second tome.
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Ce premier tome d'un courte saga établit les bases d'un univers assez simple et introduit les grands enjeux. le rythme est bon mais les personnages sont plutôt stéréotypés et la trame narrative pas tellement originale. Bref assez intéressant pour lire le deuxième tome, mais il devra me convaincre de poursuivre car pour l'instant ce n'est pas acquis!
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J'ai eu la chance de découvrir cette excellente saga de fantasy grâce à l'auteur, Jean Avril, qui m'a contacté via le Boudoir des Livres et m'a proposé un service presse.

Ce premier tome "La cité aux sept murailles" est captivant du début à la fin. La couverture m'a tout de suite plu et le fait qu'il y ait une carte en début du livre m'a laissé présagé que du bon.

Effectivement ce fût une excellente lecture. de la fantasy comme je l'aime. J'ai apprécié l'écriture de l'auteur, le contexte de l'histoire, les personnages, les noms des lieux et des protagonistes.

Cela paraît un détail mais je trouve que dans un roman de fantasy chaque détail est important et les noms en font partie.

"la montagne noire", "la Citadelle de Céless, coeur du royaume de l'Endriel", "Kahel, chevalier de l'ordre des ivataris", "l'Endriel".

Tout est là pour ravir le lecteur ou la lectrice férus de fantasy.

Inutile de dire qu'ayant le tome 2 sous la main je me suis empressée de l'ouvrir.
Lien : http://le-boudoir-des-livres..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Près de la Montagne Noire, on ne pouvait qu’être obnubilé par sa hauteur vertigineuse. Comme ses compagnons d’infortune, Uriss levait la tête avec insistance, en tentant d’en voir le sommet, mais c’était impossible. La cime se perdait dans le tourbillon de nuages qui couvraient en permanence le ciel et qui semblait ne faire q’un avec la montagne. Combien haute encore était l’aiguille, au-delà de ce voile ? […]
La montagne criblée de trous et de certain s d’entre eux émanaient des volutes de fumée. Depuis des millénaires, les rakhanes, ainsi que les esclaves, l’avaient creusée en tous sens, la rendant semblable à une fourmilière. D’énormes ouvertures, pouvant accueillir des édifices entiers, apparaissaient à sa base, tels de silencieux hurlements. Ces entrées étaient fermées par des grilles colossales.
La façon dont la montagne était ornée était plus étrange encore. Partout, des motifs inquiétants ou des figures affreuses étaient sculptés.
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Des étendues de fleur blanches ravissaient le regard, parfaite harmonie avec le ciel limpide de ce monde suspendu dans le temps.
Une vallée qui ne pouvait être approchée que par la beauté. Tout y était clair, tel le cristal. Une lumière apaisante parcourrait les formes, tissant entre elles une toile de vie. L’ensemble vibrait, scintillant subtilement de mille notes et mille couleurs, cela sous la bienveillance de grands arbres sagement enracinés. Les papillons étaient radiance, et les oiseaux, musique. La rivière coulant au sein de la vallée provenait des hauteurs les plus sublimes…
Ce lieu ne connaissait nulle ombre.
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Les voyageurs se trouvaient devant un fabuleux paysage peuplé de petits monts rocheux aux pentes abruptes. Les falaises coiffées de verdures baignaient dans le brouillard paisible de cette fin de journée. Le voile de vapeur était teint de jaune par la lumière du jour descendant. La magnifique rivière Célestine paraît l’ensemble d’un ruban de clarté, en traversant la ville d’Ess-Haera. p.88
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Une croisée de chemins se dessina au sein de la plaine ambrée, rompant la monotonie de la route qui se déroulait en ligne droite depuis des heures. […] De vieux panneaux de métal, inclinés sous la lourde pluie, indiquaient nonchalamment la direction à prendre.
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