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142 pages
. (01/01/1980)
3/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
On ignore à quelle occasion la BNP a publié cet ouvrage, ni quand, aucun évènement ni aucune date de publication n'y étant mentionnés. Il doit dater un peu car il y est fait quelque part mention de l'utilisation probable des cartes de crédit pour « demain »…
Pour ma part, j'ai dû probablement chiner cet ouvrage chez un de mes bouquinistes préférés…

Quoi qu'il en soit, après quelques pages de considérations qui mêlent l'histoire et la légende, sur le commerce, les échanges et la création monétaire, considérations qui disons-le ne manquent pas parfois d'ironie, comme :
« Il va de soi que la substitution du signe à la chose suppose qu'une confiance suffisante puisse être accordée à celui qui met en circulation le signe monétaire, que l'on puisse enfin lui faire crédit. »
ou encore : « Néanmoins, l'image de l'usurier sordide s'efface. Plus précisément, les esprits éclairés de l'époque commencent à prendre conscience de la distinction qu'il convient d'opérer entre ce méprisable personnage et celui qui, par sa compétence et son travail, va permettre le financement des grandes entreprises de l'Etat : le banquier ».
Quels farceurs ces banquiers !

L'ouvrage se poursuit avec un choix de 55 oeuvres parmi lesquelles, des miniatures extraites de divers livres célèbres, Jérôme Bosch, Cranach le Jeune, le Titien, Breughel, le Caravage, Frans Hals, Sébastien Bourdon, Murillo, Chardin, Domenico Feti, etc. sans oublier bien sûr le célèbre Hans Holbein l'Ancien « le Christ chassant les marchands du temple », et « le changeur et sa femme » de Quentin Metsys, naguère peu connu mais devenu célèbre et qui illustre aujourd'hui dans de nombreux manuels scolaires le triomphe des bourgeoisies d'affaires ; chacune de ces oeuvres est assortie en vis-à-vis d'une lecture intéressante. A mon avis la partie la plus intéressante de ce recueil.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
« La paye des soldats » _ Tapisserie des Gobelins XVIIe siècle
Les Gobelins, originaire de Flandres, s’étaient installés à la fin du XVIe siècle dans le faubourg Saint-Marcel près de Paris, quartier qui porte encore leur nom.
Ils y étaient attirés par le marché parisien et par la qualité des eaux de la Bièvre, petit affluent de la Seine aujourd’hui canalisé en voie souterraine. Tout le faubourg était le rendez-vous des tanneurs et des teinturiers.

La tapisserie des Gobelins devait acquérir une telle réputation qu’elle a survécu à tous les avatars de la politique française. Elle reste aujourd’hui encore, avec Beauvais et Aubusson, un des trois hauts lieux où l’on tisse toujours des tapisseries en France.
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La vendeuse de lunettes_ Jacob Cornelisz van Oostsanen (av. 1470, av ; 1533)

« Pardonnez-moi, ma belle, de venir à vous avec des lunettes, mais c’est avec des lunettes que l’on observe les astres, et je prétends que vous êtes un astre, mais le plus bel astre qui soit dans le pays des astres. »
C’est en ces termes que l’Harpagon de Molière, 60 ans, « bien comptés », accueille la jeune Marianne, 18 ans, qu’il se propose d’épouser. Le compliment est galant et troussé à la manière précieuse, mais il enveloppe une excuse : au prix où elles sont alors, il faut être réduit à la quasi cécité du grand âge pour porter des lunettes. Harpagon, encore vif et gaillard, n’en porte pas d’habitude.
Il a fallu toute l’astuce de l’intrigante Frosine pour l’amener à en chausser, de sorte que Marianne, le croyant à l’article de la mort, l’épousera le temps d’hériter.

A plus forte raison est-ce un objet rare et de grand prix – elles viennent d’être inventées – quand Jacob Cornelisz peint cette scène, dans une Hollande qui est déjà à l’avant-garde du confort.
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"Péchés capitaux" Détail de la table du Prado, Jérôme Bosch.
L'univers fantastique propre à Jérôme Bosch n'exclut pas l'observation réaliste ni la critique des ridicules, encore que la complexité de ses symboles rende souvent délicate l'interprétation de ses œuvres. Le roi d'Espagne Philippe II les prisait fort, grâce à quoi presque toutes celles qui nous restent sont aujourd'hui conservées en Espagne.
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Dès l’époque mérovingienne, les « trésors » des églises ont été les grands reliquaires de l’art, et les évêques, les premiers et longtemps les seuls mécènes. Nous leur devons des collections inestimables, aujourd’hui encore souvent mal connues, où se rassemble, parfois sans solution de continuité, l’œuvre de dix siècles. Que devait-ce être quand l’église n’était plus, pour les princes de l’Eglise, que le moyen d’asseoir leurs ambitions temporelles !

Quand un pape comme Paul II commande à Ghiberti une tiare ornée de pierreries d’une valeur de 120 000 ducats, quand Léon X fait vendre des Indulgences par toute l’Europe pour financer Saint-Pierre de Rome !
A contempler de tels trésors incomparablement plus riches que les leurs, qui sait quelle leçon d’humilité les rois et les princes pouvaient tirer de cet éblouissement ? Ou quelle concupiscence ?
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Au demeurant, si l'Eglise a condamné le prêt à intérêt et les abus usuraires, elle ne s'est jamais élevée contre les pratiques commerciales. Maints bons esprits ont toujours vu dans la réussite le témoignage de la faveur divine. On sait que ce sera la doctrine de Calvin. Avant lui, cherchant à convaincre les Rois catholiques de leur accorder leur soutien, Christophe Colomb écrivait : "L'or, l'or, quel excellent produit ! ..."
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