Ce livre m'a laissé un sentiment mitigé et, surtout, l'envie de retourner voir les grandes toiles de
Rothko, celles qu'il a peintes durant les vingt dernières années de sa vie. Certes, les reproductions sont de bonne qualité, mais comment rendre compte par une photographie de petit format de l'expérience sensible qu'on peut avoir lorsqu'on se tient devant une toile qui fait plus de 2 mètres de côté, surtout lorsqu'on en sait un peu plus sur le procédé du peintre qui travaille par une superposition de couches successives très diluées pour donner une lumière particulière à ses tableaux (p. 49) ? de plus,
Rothko insiste sur le fait qu' « il ne s'intéresse pas au rapport entre la couleur et la forme… mais à exprimer des sentiments humains fondamentaux » (p. 57). Saurai-je me laisser toucher le jour où je me trouverai à nouveau face à une de ses toile ?