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EAN : 9782363530691
355 pages
La Pierre Philosophale (17/01/2015)
4.5/5   2 notes
Résumé :
« Le Secret de Diana Dănești » est le premier tome d'un cycle
« Arthurien » contemporain où se mêlent action, violence, ésotérisme et romantisme noir. C’est un hommage aux grands romans populaires de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, qui ont fait la Gloire de personnages devenus légendaires tels qu’ Arsène Lupin, Rouletabille, Sherlock Holmes ou encore le Comte de Monte-Cristo.

Le héros Arthur Brenac et son associé Pierre La... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dracula ne cesse de faire couler des torrents d'hémoglobine en librairie, et dans ce tumultueux Fleuve Rouge, on trouve parfois de belles surprises. Tel est le cas de le Secret de Diana Danesti de Tony Baillargeat (La Pierre Philosophale Éditions, 2015), présenté comme le premier tome des aventures d'Arthur Brenac. le dit Brenac, jeune dilettante fortuné aux origines mystérieuses, vit dans un magnifique appartement-musée dissimulé dans un hôtel décrépi près du Père-Lachaise. Et lors d'une ballade dans le cimetière, il vole au secours d'une jeune roumaine qui se fait agresser, rejoint par un autre promeneur qui va devenir son ami, Pierre Laroche. S'en suit une course poursuite qui va conduire nos deux compères dans l'Indre et le Morvan et de percer l'identité de l'inconnue, Diana Danesti. Des deux inconnues devrais-je dire, car Diana a un double, émanation des forces du mal issue de la famille de Vlad l'Empaleur. le récit est à la fois violent et métaphysique, nous faisant plonger dans les Arcanes de l'histoire roumaine pour rejoindre l'éternelle lutte des forces du bien et de celles du mal. le tout émaillé de clins d'oeil littéraires (Clovis Dardentor, le Château des Carpathes, Anna de Noailles etc) et ésotériques, sur fond d'eschatologie et de Roi Perdu. Je ne donnerai évidemment pas le dénouement, mais il s'agit bien sûr de retrouver la dépouille mort-vivante de notre excellent Dracula, attendant patiemment son heure dans une crypte du Père-Lachaise.
On attend avec d'autant plus d'intérêt la suite des aventures d'Arthur Brenac qu'il nous est susurré en dernière page qu'elle aurait pour thème nos chers Bergers d'Arcadie.

Deux remarques encore :
- La construction de ce livre n'est pas sans me rappeler les deux thrillers de Rémi Boyer (Noces de sang à Bucarest & Saudade Sombre pour le Roi Caché), dans la mesure où l'inspiration ésotérique n'est pas plaquée comme souvent sur l'action, mais fait partie intégrante de celle-ci.
- Il s'agit (à ma connaissance) du second ouvrage dans lequel on retrouve la dépouille de Dracula en France. le précédent est le magistral ouvrage d'Elisabeth Kostova, L'Historienne et Drakula, qui repose sur une documentation historique époustouflante.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Brusquement, elle redressa la tête comme une bête vengeresse qui se libère d’un piège monstrueux.
Elle essuya ses larmes et se releva doucement, provoquant du regard chacun de ceux qui l’entouraient : enfants, femmes, hommes, jeunes, vieillards. Une haine fondamentale mon-ta en elle au fur et à mesure que leurs yeux se baissaient. Elle aurait voulu tous les tuer au nom de leur lâcheté. Elle se contenta de cracher sur le sol, à leurs pieds avant de passer au milieu d’eux comme une reine fière mais meurtrie, une reine d’une beauté inclassable mais dont le maquillage coulait lamentablement sur les joues.
Elle ressemblait au Joker de Batman. Elle était terrifiante de désespoir.

Dehors, des touristes regardaient la course-poursuite à laquelle s’était mêlé maintenant le chauffeur qui était en faction non loin de la collégiale.
Arthur courait de toute la vitesse de ses jambes fatiguées, vers le logis royal situé vers la partie Nord de la cité médiévale. Son poing droit serrait fermement la clef de l’Ours.
A une vingtaine de mètre derrière lui, Dragan lancé à ses trousses, enrageait de ne pouvoir sortir son arme pour lui tirer dessus.
Après une course de plus de plus de cent mètres, Arthur arriva devant les marches du côté sud du château dont l’architecture oscillait harmonieusement entre l’époque du médiéval et de celle de la renaissance. Il les monta trois par trois et pénétra dans l’antique demeure…
A l’extérieur, Dragan fit signe à son comparse de se rendre à l’autre extrémité de la bâtisse avant d’entrer à son tour à l’intérieur.
Arthur traversa plusieurs salles aussi splendides les unes que les autres. Des boiseries for-midables rivalisaient de beauté avec diverses tapisseries de laine et de soie. Des armures médiévales hiératiques, parcimonieusement semées ici et là, semblaient garder la mémoire de ces lieux dans lesquels s’étaient noués tant de drames historiques. Des armoiries di-verses exposées sur les murs de pierre, explosaient à la face de l’hôte qui pour une se-conde, voyait jaillir les images touchantes d’un temps enfoui sous les volutes d’un espace éternel enroulé sur lui-même.
Ici rien n’était mort. Tout dormait en attendant qu’un rêveur plus volontaire et plus fort que les autres, ne vienne réveiller cet univers féerique propre à cette si belle terre de France…
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Accroupis derrière une stèle de pierre en grès des Vosges recouverte de mousse et à l’épitaphe incertaine, nous les vîmes tous là, sous la lumière blanche et faible d’Hécate, à tourner autour de l’imposant mausolée, devenu cette nuit le mystère de leur vie :
Dragan, les hommes de main au nombre de six et Diana Dănești, la belle et puissante Dia-na Dănești, qui, pour reprendre les termes de Brenac, permettait à celui qui savait bien la contempler, de voir clair dans la nuit !
Ce n’était pas une simple phrase jetée comme ça, pour orner de belles métaphores les lignes d’un livre futur, non… Elle brillait littéralement dans les ténèbres, qui étaient à n’en point douter, son véritable royaume. Malgré la déficiente luminosité de la lune, elle captait le moindre de ses rayons, les aimantait, les happait pour mieux offrir à ceux qui posaient leurs regards sur elle : l’éclat cendré et presque translucide d’une Astarté humaine !
A la fois déesse vierge et déesse mère, cette femme « lune-vénusienne » à la silhouette parfaite déversait autour de sa superbe silhouette, des flots d’images obscènement sa-crales ! De sa simple présence dans le cimetière, elle diluait psychiquement dans cette at-mosphère inquiétante, des scènes figées de rituels sacrificiels d’une rare débauche sexuelle dont le terme éjaculatoire pouvait s’avérer fatal ! En cette nuit cristalline, tranchante comme un morceau de verre brisé, Diana Dănești paraissait au summum de sa vigueur morbide !
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Ils marchèrent une bonne demi-heure, traversant le champ de tournesol pour arriver sur la crête d’une colline où s’élevait une cabiroche de vigne, petite cabane en pierre destinée à abriter les viticulteurs pendant leur pause. Un chêne au feuillage roussi ombrageait la mo-deste demeure autour de laquelle des buissons et des fleurs d’ornement étaient cultivés. Une cuve désaffectée servant de réservoir, recueillait les eaux de pluie par l’intermédiaire d’un chéneau en terre cuite posé à la base de la toiture en tuiles.
La porte d’entrée n’était pas fermée à clef.
Arthur la poussa et entra le premier. Il chercha en vain un éventuel interrupteur puis distin-gua une table où étaient posées ce qui semblait être une boite d’allumettes et trois bougies. Il en alluma une et éclaira les lieux. La cabane comportait une pièce unique. L’habitat était sommaire : un poêle à bois ancien, une table, un banc et une paillasse.
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