Ressortie presque indemne du mur, l'escadrille Purgatory n'est pas au bout de ses peines. A peine sont-ils revenus que les autorités les enferment. Heureusement, les scientifiques ne peuvent toujours pas expliquer la physique du mur. L'amiral fait appel à Kalish. Contre ses informations, celui-ci demande plusieurs choses, dont la libération de ses camarades.
Le premier tome de Universal War One nous permettait de découvrir une esquisse de cette saga de science-fiction. le deuxième tome nous embarque dedans. Dès que le livre est ouvert, on s'aperçoit que la structure de l'ouvrage sera toujours la même. L'intérieur des couvertures représente une planète (ici, c'est Uranus) et les premières pages racontent le passé d'un des membres de l'escadrille Purgatory. A la fin des 6 tomes,
Denis Bajram nous offrira un panel de personnages et une histoire bouclée.
Un deuxième tome intitulé le fruit de la connaissance où Kalish prend toute son importance. Avec son savoir, est-ce lui le fruit défendu ? Est-il le serpent ou l'homme innocent, jouet de forces supérieures ? Chaque lecteur aura une réponse différente à fournir.
Denis Bajram mélange bien les cartes. Dans le premier tome, nous avions une scéne intimiste où les crimes de chacun étaient étalés devant les autres membres de l'escadrille. Ce même genre de scène est rejoué d'une façon différente, puisqu'elle est la prise de conscience du groupe. Au fil des pages, on pourrait croire que la saga se termine, mais la dernière planche nous offre un retournement (logique) dont l'auteur a le secret.
Si le space-opera est l'environnement d'Universal War One, ce deuxième tome aborde le voyage temporel. Expliqué de façon simple, l'auteur nous dit que le mur n'est pas qu'un mur et qu'il est présent depuis plus longtemps qu'on ne croit.
Si le dessin de
Denis Bajram est égal à lui-même, on ne peut pas en dire autant du découpage et des cadrages. Jouant avec les gros plans et les éclairages sur les visages, les portraits des protagonistes sont saisissants. Tous les sentiments humains sont présents dans ces visages, torturés par la mort. Quant aux scènes spatiales, elles sont en cinémascope.
Denis Bajram manie à la perfection le tempo de la narration, l'environnement (l'espace est un grand vide) et le spectacle qu'est l'espace (les scènes de sortie du vortex, de la vision d'Uranus et le sauvetage d'Amina sont un excellent exemple)
Le premier tome n'était qu'un prologue, ce deuxième tome n'offre pas plus de réponses.
Denis Bajram maîtrise son oeuvre de bout en bout, distrivue quelques indices et maintient le suspense. Grandiose !
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