L'amoureux veut mettre sa maîtresse dans la soie, la revêtir d'un moelleux cachemire,et, la plupart du temps il la possède sur un grabat.
... je doutais de moi comme un enfant. J'étais la proie d'une excessive ambition, je me croyais destiné à de grandes choses, et je me sentais dans le néant. J'avais besoin des hommes, et je me trouvais sans amis.
Ils étaient comme des chrétiens sortant de leurs tombes sans trouver un Dieu dans le ciel.
L'ambitieux se rêve au faîte du pouvoir, tout en s'aplatissant dans la boue du servilisme.
toutes les infortunes sont soeurs, elles ont le meme langage, la meme générosité, la générosité de ceux qui ne possédant rien sont prodigues de sentiment, paient de leur temps et de leur personne.
Le malheur m'a donné la fortune, l'ignorance m'a instruit. je vais vous révéler en peu de mots un grand mystere de la vie humaine. l'homme s'épuise par deux actes instinctivement accomplis qui tarissent les sources de son existence. deux verbes expriment toutes les formes que prennent ces deux causes de mort : VOULOIR et POUVOIR. entre ces deux termes de l'action humaine, il est une autre formule dont s'emparent les sages, et je lui dois le bonheur et ma longévité. Vouloir nous brule et Pouvoir nous détruit.
Emportés par une espèce de tempête, ces esprits semblaient, comme la mer irritée contre ses falaises, vouloir ébranler toutes les lois entre lesquelles flottent les civilisations, satisfaisant ainsi sans le savoir à la volonté de Dieu, qui laisse dans la nature le bien et le mal en gardant pour lui seul le secret de leur lutte perpétuelle. P 47
L’exercice de la pensée, la recherche des idées, les contemplations tranquilles de la science nous prodiguent d’ineffables délices, indescriptibles comme tout ce qui participe de l’intelligence, dont les phénomènes sont invisibles à nos sens extérieurs.
Le sentiment que l'homme supporte le plus difficilement est la pitié quand il la mérite. La haine est un tonique, elle fait vivre, elle inspire la vengeance ; mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse. C'est le mal devenu patelin, c'est le mépris dans la tendresse, ou la tendresse dans l'effroi.
il regarda autour de lui, et sentit ce froid sinistre que la société distille pour éloigner les miseres, et qui saisit l'ame encore plus vivement que la bise de décembre ne glace le corps.