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La comédie humaine, c'est comme les cacahuètes, une fois qu'on a commencé, on ne peut plus s'arrêter !
Lorethan parlait ainsi des 8000, dans un autre registre que la littérature. Mais je trouve que la paraphrase marche très bien pour Balzac !
Dans ce tome 3, on retrouve deux des romans les plus connus de l'auteur : le père Goriot et Eugénie Grandet, ce doit donc être la Pléiade la plus lue de la série !
Ce n'est pas forcément ma favorite, pour le moment, le premier tome m'ayant fortement marqué ! En revanche c'est un des plus lumineux avec quelques opus qui ne sombrent pas dans la critique terrible et cynique du monde bourgeois et aristocratique de la petite société parisienne et provinciale... Ursule Mirouet par exemple est un petit roman lumineux et réjouissant.
Le style De Balzac est toujours autant réjouissant, fort, génial en comparaison, en peinture du monde, en considération philosophiques et morales... Il serait d'ailleurs dommage de ne lire sur les deux livres sont j'ai parlé au début comme étant les plus connus, cet les autres valent aussi le détour, et Honoré ne considérait son oeuvre que comme un ensemble.
Je poursuis donc ma lecture, en avant pour le tome 4 !
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Le jeune Eugène de Rastignac écrit une lettre passionnée à sa maîtresse au petit matin, en commettant l'erreur fatale de ne pas écrire son adresse sur l'enveloppe immédiatement. Distrait par ses pensées, il inscrit un peu plus tard celle de la marquise de Listomère, incarnation parfaite de la vertu pour toute la bonne société, avec qui il a eu une discussion agréable la veille au soir.

Que de sentiments violents peuvent émerger d'une si petite méprise ! L'orgueil qu'on ne peut s'empêcher d'éprouver, même en étant l'épouse idéale, à être l'objet d'une passion aussi violente ; et la haine qui poursuit celui qui donne tant de faux espoirs et qui prend une femme vertueuse en flagrant délit de coquetterie.

Cette nouvelle ne fait qu'une vingtaine de pages, ce qui ne l'empêche pas d'être piquante à souhait. L'écriture est légère et pleine d'humour, Balzac ne se prend pas au sérieux et se moque gentiment de ses personnages. Un choix idéal quand on veut se faire un petit plaisir.
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"Etude de femme" est une courte nouvelle, d'Honoré de Balzac.
C'est à mon avis loin d'être son meilleur texte. Il présente un peu trop schématiquement les personnages au début de sa nouvelle et ne semble pas s'être attardé beaucoup sur le style.
C'est une petite nouvelle, pas désagréable à lire, reprenant certains des personnages et certaines des thématiques phrases De Balzac, mais je n'ai pas eu l'impression d'avoir Balzac à son meilleur : on a l'impression d'une petite nouvelle vite faite à laquelle l'auteur de tant de chefs-d'oeuvre n'a pas accordé beaucoup d'importance.
Bon, mais sans plus.
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Petite nouvelle De Balzac dont le titre Etude de femme pourrait laisser penser à un essai de l'auteur avant d'envisager d'autres développements. Cela se confirme avec la présence fugace de Rastignac qui deviendra ensuite un personnage central des rebondissements croisés entre les romans qui composent la Comédie Humaine. Mais même dans le cadre de cette "étude", Balzac déploie tout son art. Celui d'une phrase ciselée mais claire, comme peut l'être la ligne d'un Hergé. Celui du portrait d'une époque plus encore que de personnages. L'argument qui sert de base au récit est très mince (une femme chaste, une erreur d'envoi de lettres, le jeu des séductions mondaines). de cette base minuscule, Balzac développe tout de même des trésors d'humour et de justesse, bien réduits au vu du nombre de pages, mais toujours agréable, comme un petit bonbon acidulé.
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Balzac cite lui-même Stendhal, qui, dans de l'Amour, développe la théorie de la cristallisation : avant d'éprouver des sentiments amoureux pour quelqu'un, on pense à lui de plus en plus souvent, le parant de toutes les qualités, ce qui amène progressivement à des sentiments de plus en plus tendres.
Sauf qu'ici, tout part d'une méprise, une lettre d'amour envoyée par erreur à une autre femme, et surtout une femme qui se donne les apparences de la vertu.
Mais pour se tromper, n'est-ce pas le signe que Rastignac pensait à elle ? Et elle, pour penser à lui, n'est-ce pas le signe qu'elle est flattée et même plus ?
Une petite nouvelle rapide mais assez spirituelle et moqueuse.
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Etude de femme
Petite pièce du puzzle balzacien, qui est plus une nouvelle qu'un roman. On y retrouve Rastignac qui n'est guère à son avantage et ne semble pas maîtriser la distribution de son courrier. Pour le reste c'est une courte étude sur la psychologie féminine dans laquelle Balzac montre son inégalable savoir faire. A lire seulement si l'on souhaite tout connaître de la Comédie Humaine.
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Cette petite étude m'a un peu surprise, d'abord par son extrême brièveté, puis par la narration à la première personne : « cette aventure, que JE ne me permettrais pas de raconter… ». En effet, c'est le docteur Bianchon qui relate les événements, sorte de double intra-diégétique de l'auteur, puisqu'il cherche à démontrer une morale didactique sur la difficulté de concilier vie mondaine et vertu. J'avoue que dans ma lecture de la Comédie Humaine dans l'ordre et in extenso, je commence à m'attacher à ce personnage déjà rencontré par exemple dans La double Famille et La Fausse Maîtresse. Son rôle médical lui permet un point de vue distancié que je trouve intéressant ; ses apparitions ponctuelles ont déjà un effet de lien dans le récit.
Ensuite, j'ai trouvé cette étude très actuelle, peut-être pas dans l'anecdote effectivement racontée, mais dans son ton de chronique, de potins pour journal féminin… Il ne faut pas perdre de vue en effet que cette étude a d'abord paru dans La Mode, revue féminine en vogue en 1830.
Enfin, les portraits de Mme de Listomère et d'Eugène Rastignac s'esquissent… À suivre.
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Une jeune femme prude et très croyante reçoit une lettre d'amour par erreur. Son auteur s'en excuse en lui révélant que la destinataire était une autre. Et voilà notre jeune femme toute retournée, malade même : elle qui était marié et depuis avait toujours refusé les avances de quiconque se trouve vexée de ne pas être finalement la destinataire de cette lettre qu'elle a pourtant brûlée.
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Courte nouvelle De Balzac dans laquelle il laisse le rôle de narrateur à Horace Bianchon , le médecin qui est un des personnages récurrents de la Comédie Humaine. On y retrouve aussi Rastignac ( à peu près à l'époque du « Père Goriot » puisqu'il courtise Delphine de Nucingen ) C'est le portrait , assez vache au fond , d'une femme vertueuse et qui semble un peu le regretter .
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