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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ninetto est couché, les mains derrière la nuque, les yeux clos pour ne pas voir les autres, serrés comme des harengs dans la même cellule. Il se raconte une histoire.

Son histoire.

Parce que dix ans, c'est long. Même s'il doit sortir bientôt.

Ninetto vient de Sicile, il vient de la misère et de la faim, il vient du pays où les baffes volent bas quand on est un "picciridù".

Ces mioches-là ont juste le droit de se taire - " tu pourras parler quand tu verras la poule pisser", lui dit sa mamma quand elle l'emmène à " casa d'altri"- ils ont aussi celui de retrousser leurs manches et de bêcher la terre aride pour un " paesino" presque aussi pauvre qu'eux. Et enfin, celui de s'arracher, à neuf ans, à ce "pays de merde" pour tenter leur chance dans les grandes villes du Nord où le boulot ne manque pas.

Cette triste histoire- là, Ninetto se la raconte dans sa langue à lui, chaleureuse, haute en couleurs, cocasse, émaillée d'expressions locales...et c'est comme un rayon de soleil dans l'eau froide!

Ses tribulations de "galoppino"-littéralement, coursier- tricotant des gambettes sur son biclou dans les rues crasseuses d'une banlieue ouvrière de Milan, deviennent une geste héroïque et facétieuse qui masque pudiquement une vie déracinée et douloureuse.

Quelques rencontres chaleureuses-les maçons des Abruzzes, Antonio le musicien sans guitare, Maddalena la femme de sa vie et sa femme pour le meilleur et le pire- viennent trouer de leur lumière le récit sans cesse interrompu que Nino se fait à lui-même, dans la promiscuité de sa cellule.

Mais il sort, et le récit butte sur l'irracontable.

Quels mots, pour raconter le noir tunnel du quotidien, et celui, plus noir encore, de la faute qui l'a mené en prison ?

Quels mots pour raconter l'impossible réinsertion pour ce travailleur de la première heure qui retrouve, à cinquante ans passés, un monde sans usine, sans travail, sans âme ?

Ninetto aurait voulu être poète, et peut-être aussi un peu communiste, s'il n'avait juré à Maddalè qu'il ne se ferait ni rouge, ni noir, ni blanc. Sa courte expérience de l'école lui a laissé le goût des rimes et une grande admiration pour "Russò", qui eut le cran de faire le procès du premier qui osa dire : "Ceci est à moi!"

Maintenant, c'est un autre livre qu'il lit, relit, et peu à peu, reconnaît. le héros de ce livre s'appelle Meursault. Un frère. Un Étranger.

Un Étranger comme Ninetto, petit "napuli" de Milan -les italiens du Nord mettent tout le mezzogiorno dans le même sac-.

Un Étranger comme Nino devenu vieux, maintenant, dans ce nouveau monde où il faut un c.v. modèle européen téléchargé sur le net pour pousser des chariots ou vider des palettes.

Un Étranger dans ce monde où de nouveaux pauvres de toutes les couleurs, venus de plus en plus loin, ont remplacé siciliens, abruzziens et calabrais, pour faire un travail d'esclave.

Un Étranger à lui-même, puisqu'il n'arrive plus à mettre ses mots colorés sur cette vie toute noire, toute opaque, menacée par le silence, la solitude, la folie..

Magnifique livre, une fois encore, de Marco Balzano, qui a été , nous dit-il en postface, précédé d'un long travail d'interviews de ces anciens petits migrants des années cinquante, arrachés en pleine enfance à leur terre natale, à leur famille et qu'il a patiemment interrogés et écoutés.

Mais loin de nous livrer le fruit d'un reportage, Balzano a complètement intériorisé son sujet. Il a donné une stature-décharnée, - on l'appelle "pelleossa", sac d'os- à son narrateur, et surtout une voix, étouffée, douloureuse, marquée, mais, quand elle revient à l'enfance, toute chargée de soleil et d'humour. Et c'est ce clivage des tons qui fait, mieux que tout, sentir la brisure de l'être.

Un beau personnage que cet Etranger sicilien, qui m'a paru d'autant plus vrai et proche que j'ai lu - ou plutôt dévoré- le livre dans sa version originale.
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Je ne connaissais pas Marco Balzano. Je ressors très émue de cette rencontre. Son écriture a cette particularité qui me touche beaucoup, d'être à la fois simple mais capable de donner vie, profondeur,et singularité aux personnages.
Le dernier arrivé, c'est l'histoire de Ninetto ou " sac d'os" qui,petiot,a vécu dans un village sicilien,dans la pauvreté. Il a cependant eu la chance de côtoyer,trop peu longtemps, Vincenzo un instituteur qui saura voir en lui un enfant sensible et intelligent et valorisera son rêve de devenir poète. Ninetto a 9 ans lorsqu'il doit quitter son village pour Milan avec son "pays" un oncle,afin de fuir la misère. Il la retrouve pourtant sous une autre forme,en tant que migrant, "sale Napolo". Il trouve des petits boulots, évidemment peu gratifiants et sous payés,puis découvre l'amour,l'usine,mais aussi 10 ans de prison.
Ninetto raconte ses souvenirs et son récit alterne les moments qui reconstituent son parcours,et ceux qu'il passe dans sa cellule jusqu'au moment de sa libération où il retrouve sa femme et va,d'une certaine façon ,continuer à purger sa peine...ce n'est qu'à partir de là qu'on découvre la raison de son incarcération et celle qui le tient éloigné de sa fille et petite fille.
Le discours de Ninetto n'est ni plaintif,ni révolté. Son regard est juste lucide sur une vie volée, gâchée. Bien que la plume de M.Bolzano évite totalement le larmoiement, l'émotion a grandi en moi au cours des pages dans un mélange d'admiration,de tendresse et de compassion pour ce " sac d'os" malmené par la vie.
Avec ce beau personnage, l'auteur dévoile l'Italie des années 60, la migration de nombreux enfants du Sud vers le nord de l'Italie pour tenter une vie meilleure mais qui, souvent ont perdu leurs racines et leur âme sans trouver le bonheur. Il nous rappelle,si besoin était, l'abrutissement de l'usine,qui bien souvent à broyé les êtres psychiquement encore plus que physiquement...
Je recommande vivement la lecture de ce roman d'une grande justesse dans sa capacité à décrire l'itinéraire d'un homme comme beaucoup d'autres,qui a dû oublier ses rêves,et même parfois oublier qu'on peut rêver...
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Coup de coeur.
A cinquante sept ans, Ninetto se remémore sa vie et son parcours. Un gosse qui grandit dans la Sicile pauvre de la fin des années cinquante, surnommé "sac d'os" parce que son repas quotidien de pain et d'anchois n'est pas suffisant et qu'il reste maigre, essuyant les coups de son père, privé de sa mère éloignée après une attaque cérébrale, le jeune garçon trouve du réconfort auprès de son ami Peppino et surtout en la personne de Mr Vincenzo, le maître d'école. Mais à neuf ans à peine, son père le confie à Guiva un ami de la famille qui monte chercher du travail comme maçon à Milan où, encore enfant, Ninetto va devoir travailler.
Le dernier arrivé est le récit de la vie d'un gamin comme tant d'autres nés dans des famille pauvres du sud de l'Italie, envoyés au Nord, dans la famille ou chez des amis, afin d'y trouver un travail sûr et mieux rémunéré et l'espoir de faire carrière...
Un roman a deux vitesses, alternant passé et présent, pour comprendre l'enfance et la vie d'adolescent qui se cherche tombe amoureux, se marie et va tourner mal pour finir en prison.
Marco Balzano offre un roman d'apprentissage et de rédemption d'un homme avec, toujours en filigranes, les racines siciliennes, l'attachement à la famille et l'influence de la poésie transmise dès l'école comme un lueur au bout du tunnel. Mais il y évoque également la face cachée, peu connue de ses gamins exploités.
Un très beau roman qui met en lumière de nombreux enfants éloignés trop jeunes, loin de leur famille.
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Une poignée de jours encore, et il franchira la porte. Libre. Dix ans qu'il est là, Ninetto. Encagé entre quatre murs froids. Mais allongé sur son matelas putride, voilà belle lurette qu'il a décampé. Son corps est en prison mais son esprit déserte. Dans sa tête ça défile : le « petiot » de San Cono qui voulait devenir poète a ressurgi, puis le garçon de courses arpentant par tous les temps les rues de Milan à bicyclette, vint ensuite le jeune amoureux de la belle Maddalena, le mariage, la naissance d'Elisabetta, et le voici ouvrier chez Alfa Romeo pendant trente-deux ans… Une existence qui ronronne, un quotidien qui lasse… et le dérapage.

Neuf ans, c'est l'âge de Ninetto lorsqu'on l'extirpe de San Cono, son village sicilien. Il n'y mangeait pas à sa faim, un anchois par jour sur une tranche de pain; son père était un être rustre à l'allonge facile ; sa mère faisait ce qu'elle pouvait mais une crise d'apoplexie la terrassa et eut raison de son esprit et changea l'existence de Ninetto.

Il l'aimait pourtant son village, les ruelles tortueuses, les champs tout autour, son copain Peppino et surtout Monsieur Vincenzo l'instituteur. Car le garçonnet adorait apprendre et obtenait toujours un « remarquable » en poésie. L'attaque cérébrale de sa mère entraîna son retrait immédiat de l'école pour aider son paternel au travail de la terre.

Puis ce fut l'émigration vers le nord de l'Italie avec son « pays », Giuva. Nous sommes en 1959. le sud n'est que misère et désolation. Il faut rejoindre le triangle industriel Turin-Milan-Gênes si on veut trouver un travail, fonder une famille, avoir une vie décente. Durant trois années, les enfants débarquent en nombre dans les cités.

À Milan, Ninetto vivra à la « ruche », chez des cousins de Giuva. L'endroit est insalubre mais il a un toit au-dessus de sa tête. Il gagnera quelques sous en travaillant durement. Une enfance hardie menée tambour battant, une adolescence happée par les obligations, une vie d'homme qu'il n'a pas eu le temps de voir venir. Il a grandi si vite, Ninetto…

Libéré à cinquante-sept ans, il ne reconnaît plus rien. La ville a changée, les usines ont disparues, sa femme a vieilli sans lui, sa fille ne veut plus le voir, il ne rencontrera peut-être jamais sa petite fille… Seul leur deux-pièces n'a pas bougé. Contraint à se livrer à une psychologue, il demeure silencieux.

Récit de vie d'un homme qui s'est toujours senti étranger ; arraché à sa terre, détaché de ses parents, incompris, empêché, emprisonné. L'auteur dépeint la mouvance et l'instabilité de la société, l'égarement de l'homme et ses désillusions, le déracinement, l'intégration et la réinsertion. Un roman émouvant et pénétrant.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Ninetto, 57 ans, est incarcéré à Milan depuis 10 longues années.
Là, dans la cellule dont il va bientôt sortir, il repense à son enfance passée en Sicile, au temps où il était surnommé "sac d'os" par ses camarades de classe, tant il était maigre.
Heureux à l'école malgré les moqueries de ses camarades, féru de poésie, le jeune Ninetto, âgé de 9 ans est pourtant obligé d'aller travailler aux champs avec son père lorsque sa mère tombe subitement malade. Ils sont pauvres, les médicaments coûtent chers et ne servent à rien, et même l'instituteur, leur voisin, ne peut rien faire pour lui. Il a faim, il est maltraité et tout le monde autour de lui trouve ça normal.
C'est alors qu'il fait la connaissance d'un ami de son père, Giuvà qui économise pour partir à Milan et propose de l'emmener avec lui. Poussé par son père à quitter la Sicile, il va très vite, alors qu'il n'a que 10 ans, trouver un boulot de coursier pour une blanchisseuse. Mais la vie à Milan est misérable. Rien n'est simple et tout se gâte quand Ninetto découvre que Giuvà s'est approprié l'argent que le père lui avait remis pour prendre soin de lui et qu'il ne manque de rien...
Il décide alors de se débrouiller seul...jusqu'à l'âge requis pour entrer à l'usine, où il trouvera un emploi chez Alfa romeo et où il travaillera à la chaîne plus de 30 ans.
En parallèle de son récit de vie, Ninetto nous parle de sa vie en cellule où ils vivent entassés à sept personnes dans un manque absolu d'intimité.
Mais quand l'heure de la sortie tant attendue a sonné, malgré son désir de retrouver rapidement du travail, et la tendresse dont l'entoure Magdalena, sa femme, Ninetto voit bien que tout a terriblement changé... et qu'il lui faut réapprendre à vivre dans ce monde qu'il ne reconnaît plus.

C'est petit à petit que le lecteur comprend pourquoi Ninetto est en prison, ce qu'il a fait est impardonnable, bien sûr, mais se comprend au regard de ce qu'il a vécu dans le passé. Tout le drame de sa vie nous apparaît. Son grand besoin d'amour et son désir de protéger les siens à tout prix expliquent son geste.
Les pages où il parle de son enfance, de la misère de sa famille puis des années de lutte en ville pour subvenir à ses moyens sont bouleversantes de réalisme. Je reconnais que je ne savais pas, ce qui est rappelé en fin d'ouvrage, qu'à la fin des années 50 et au début des années 60, l'émigration enfantine en Italie était aussi importante, tandis qu'en France, à cette époque-là, les conditions de vie étaient différentes.
Malgré le contexte difficile, ce livre n'est pas pour autant triste du début à la fin. S'il est teinté de nostalgie et parle beaucoup de pauvreté, de solitude, d'exil, et d'immigration et nous ramène aux problèmes d'aujourd'hui, il est aussi empli d'humour et de malice.
Au delà de l'histoire développée dans le roman et des explications sur la vie quotidienne de cette famille exilée, ce livre est un témoignage émouvant et réaliste des difficultés vécues par ces enfants pauvres, obligés de quitter leur famille et leur région natale pour tenter de survivre en ville. Il est normal que de nombreuses blessures et traumatismes aient perturbé leur vie durant, ces garçons calabrais ou siciliens qui ont connu la solitude, la faim et, la plupart du temps, l'exploitation par des adultes sans scrupule, voire la maltraitance.
Il faut souligner que peu de livres retracent le parcours de ces êtres meurtries, de ces milliers d'ouvriers venus grossir les effectifs des usines du pays à bas coûts et dans des conditions dignes de l'époque de Zola.
Ce roman est remarquablement construit et ne peut nous laisser indifférent. C'est à la fois une chronique sociale de l'Italie d'après-guerre mais aussi un roman sur l'exil, sur la réadaptation après une incarcération dans un monde devenu méconnaissable, et sur le besoin vital de se retrouver auprès des siens et de transmettre quelque chose à sa descendance, pour laisser une trace de son passage sur terre et se dire qu'on n'a pas vécu tout ça pour rien...

Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Livre lu dans le cadre du prix des lecteurs organisé par ma bibliothèque et d'autres du réseau.

Ninetto se souvient. Lui qui, enfant, a quitté la misère sicilienne pour Milan. Ses embrouilles, ses luttes, ses bonheurs, ses silences quand il avait envie de parler. La prison, la perte de sa fille.

Un livre à la fois triste et beau. Ninetto touche le lecteur. Cet homme qui aime mais qui ne trouve pas les mots, parce que les mots ne sont pas toujours à la hauteur de ce que l'on ressent. Une histoire qui a su me toucher, simple mais efficace.

Pour en savoir plus, je vous invite sur le blog.
Lien : http://blondes-and-litterair..
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Aidé par une écriture fluide, simple mais efficace, le livre de Bolzano se laisse lire avec une facilité déconcertante. L'histoire rejoint L Histoire. Celle de Ninetto rejoint celle de milliers d'enfants du Sud, souvent des garçons, que les familles pauvres envoyaient au Nord (dans la plaine du Pô, à Milan, Gènes ou Turin) pour échapper à la misère et au destin qui leur était promis.

Ninetto est aujourd'hui un sexagénaire qui sort de prison après 10 ans derrière les barreaux. Nous n'apprendrons son crime que dans les dernières pages du livre ce qui nous laisse le temps de découvrir la vie de ce déraciné. le livre est construit assez classiquement puisque l'histoire de Ninetto enfant est imbriquée avec celle de Ninetto adulte ce qui permet de mettre en lumière les échos entre une enfance volée et la condition d'adulte du personnage. Son retour à la liberté semble finalement être douloureux pour lui car il est vite rejoint par la réalité.

Les Italiens ont ce talent pour mêler la fiction à l'Histoire de leur pays. Déjà, j'avais adoré Eva dort de Francesca Melandri qui arrivait avec le même talent à inscrire les trajectoires personnelles dans l'Histoire du pays. Bolzano y arrive admirablement bien avec une écriture très fluide.
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Entre 1959 et 1962, il y avait un important flux migratoire enfantin en Italie. La plupart de ces enfants venaient du sud, de Calabre ou de Sicile. Les familles, très pauvres, n'avaient ni les moyens de les élever ni ceux de partir avec eux. Ils étaient confiés à de la famille, ou des connaissances, et rejoignaient le triangle Turin-Milan-Gênes. L'auteur a interviewé plusieurs de ces enfants devenus adultes avant d'écrire ce livre. Ninetto aurait pu être un de ceux-là.
A 57 ans, Ninetto finit de purger sa peine de dix ans de prison, on ne saura pourquoi qu'à la fin du roman. Il revient sur sa jeunesse. A neuf ans, il vivait encore en Sicile, se rêvait poète. Son instituteur l'encourageait à écrire. Mais sa mère fait une attaque, et son père, seul, déboussolé, n'arrive plus à l'élever. Il le confie à Giuva, un homme du village qui part chez son cousin à Milan. Débrouillard, Ninetto va trouver des petits boulots avant de se marier et de rentrer chez Alfa Roméo.
On alterne les deux récits, celui de l'enfance de Ninetto, et sa vie d'adulte, qu'il doit reprendre à sa sortie de prison. Bizarrement, cette vie très dure, qu'on n'infligerait à aucun enfant de nos jours, ne semble pas peser dans ses souvenirs. Il a plus de mal à trouver sa place actuellement et on en comprendra la raison.
L'écriture est fluide, facile, et je me suis prise d'affection pour ce petit garçon livré à lui-même. Ce livre a également le mérite de lever un voile sur un pan d'histoire de l'Italie inconnu, du moins en ce qui me concerne. Troisième roman de Marco Balzano, et une vraie réussite.
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