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sur 534 notes
1936. Dans le cadre majestueux des Adirondacks, une réserve naturelle préservée aux seuls bénéfices de riches new-yorkais, le célèbre peintre Jordan Groves, invité à une petite fête donnée par un éminent neurochirurgien, rencontre la fille de ce dernier, la troublante et énigmatique Vanessa Cole.
La beauté sulfureuse, l'aura de mystère et d'indécence qui émane de la jeune femme, ne tardent pas dérouter l'artiste.
Bien que rejetant ce monde de privilégiés auquel elle appartient, le peintre «gauchisant », marié et père de deux enfants, se sent irrésistiblement attiré par celle dont les tumultes sentimentaux et les excès en tout genre font régulièrement la Une des journaux à scandale.
Les déboires matrimoniaux de Jordan et la mort prématurée du père de Vanessa vont bientôt précipiter leurs existences dans les tourments du doute, de la folie et du mensonge tandis qu'en écho à leurs univers vacillants, résonnent de part le monde les premiers coups de tonnerre annonçant la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a du Fitzgerald dans ce beau roman, il y a de l'Hemingway, il y a cette influence des grands auteurs américains qui ont marqué l'Entre-deux Guerre et dont Russell Banks peut se flatter d'être le digne héritier.
Il fallait tout le talent de l'auteur d' « American Darling » et de « Pourfendeur de nuages » pour réussir à envoûter son lecteur tout en mettant en scène des personnages comblant par la fascination qu'ils inspirent leur manque manifeste de sympathie.
Vanessa Cole, sorte de Zelda Fitzgerald névrosée et hautaine, pathétique « pauvre » petite fille riche ; Jordan Groves, artiste imbu de lui-même, petit Hemingway séducteur, vaniteux, égocentrique et macho ; deux personnages qu'on ne sait si l'on doit les aimer ou les détester et pourtant, la magie opère irrésistiblement…Comme deux aimants aux pôles opposés s'attirent inéluctablement, ces ceux-là créent une alchimie captivante que vient renforcer la maîtrise narrative d'un auteur qui ne signe peut-être pas ici son meilleur texte mais réussit néanmoins à nous ouvrir un horizon où la majesté du cadre naturel scelle à jamais l'insignifiance des individus.

Et là, dans l'environnement imposant de la Réserve où règnent en majesté les forêts et les lacs, l'humaine tragédie va se jouer irrémédiablement, les destins se croiser, les vies se faire et se défaire dans la beauté ensorcelante des grands espaces.
Là aussi, la splendeur de la nature renforce encore la petitesse des hommes interprétant leur dérisoire comédie humaine.
Et ces vies qui basculent sont à l'image même de ce monde qui sombre, la déroute de ces existences devenant le signal du déséquilibre mondial dans l'imminence de la guerre.
Et puis, figée dans l'éternité, à la fois témoin et rempart de la folie des hommes, la Réserve des Adirondacks, nature sauvage et grandiose, affiche imperturbablement sa beauté immuable et sacrée…
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La démonstration romanesque que la nature est belle, très belle et qu'elle le serait d'autant plus si les hommes se taisaient, se terraient. Ou discutaillaient ailleurs.
Je ne parle pas des hommes de Giono, mais de ceux de Russel Banks.

Dans les prodigieux panaromas de la réserve des Adirondacks, seule la crème du snobisme new-yorkais peut polluer le lac aux eaux changeantes, a le droit de balader ses fesses moulées dans du chiffon griffé (et donc hors de prix) au travers des forêts denses et mystérieuses. La réserve des Adirondaks, est l'équivalent de l'île privée sous les cocotiers tropicaux. On ne bâtit pas comme on veut. On n'achète pas. On hérite. On pilote, on s'adonne à quelques loisirs de plein air, on s'inspecte, on pérore.

Ici, le neurochirurgien est éminent. Forcément. Lors de ses réceptions, il ne manque que les chocolats Ferrero. Un ambassadeur ne dépareillerait pas.
Dans cette communauté aussi stylée que fermée, aussi creuse qu'indigeste, la fille de bonne famille ne pouvait être que névrosée. Question de standing, elle ne flirte pas avec une petite névrose. Pas du tout. Méchamment secouée, Vanessa Cole est, évidemment jolie fille. le neurochirurgien aurait pu se doter d'une fille banale. Que nenni. Avec son épouse, ils ont enfanté une ensorceleuse. Pourtant les Adirondaks ne sont pas Brocéliande.
Une question me taraude: pourquoi toute foldingue fille à papa doit-elle nécessairement avoir les neurones en déroute et le minois harmonieux? Des recherches génétiques corroboreraient-elles ce constat? Ou l'écrivain pioche-t-il dans le sac à clichés qui fonctionnent?

Le peintre reconnu, marié, papa, fat, snob, va (forcément) tomber amoureux de la fille fofolle. A ne fréquenter que le gratin, l'art se mue en panneau décoratif, l'artiste en pantin. Légèrement gauchisant, statut artistique oblige, Jordan s'installe dans la réserve pour riches mais envie les pauvres. Tous les pauvres, sans exception. du nord au sud, d'est en ouest. Blancs et noirs. Ouvriers et chômeurs. Ses racines charpentieres peut-être? On aurait envie de lui susurrer de prendre quelques congés du côté de Détroit. Ou de s'amouracher parmi le petit personnel.

Evidemment, la tragédie humaine va exploser.
Heureusement, immuable, indifférente, la nature absorbe sans broncher cette pitoyable comédie pas même humaine tant chaque personnage n'est que stéréotype.
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Dans ce roman américain il y a un milieu naturel à perte de vue- les lacs des Adirondacks- et des gens fortunés qui régissent cet endroit privé qu'on appelle La Réserve. Pour troubler la vie tranquille de ceux -ci prenez un artiste à succès, communiste de surcroît, qui lâche parfois ses chiens sur le terrain de golf de ces nantis, se promène en hydravion, et se laisserait bien séduire par la sulfureuse Vanessa, une mondaine que ses parents couvent, peut-être complètement dingue.
Banks n'insiste pas trop sur la lutte des classes à l'oeuvre dans cette réserve même s'il distille de temps en temps quelques exemples d'injustices, il concentre davantage son récit sur les deux personnages Jordan l'artiste et Vanessa la séductrice.
Cette histoire apparaît pourtant bien convenue, avec les thèmes de l'infidélité de l'un ou de l'autre qui sont développés à longueur de pages, avant que n'intervienne un événement tragique en lien avec la folie supposée de Vanessa. le récit prend enfin son envol vers les trois quarts du roman...
J'ai trouvé ce livre fourre-tout. Sans dessein précis. Alors j'ai pioché un peu de-ci de-là pour trouver un peu mon compte: la guerre d'Espagne un peu abordée, l'enfance de Vanessa et les cent dernières pages sur le dénouement de l'intrigue.
Avis mitigé mais Russell Banks a, je crois, écrit beaucoup mieux.
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Bienvenue chez les heureux du monde.
Enfin bienvenue, faut voir, on commence au paradis et puis on se retrouve dans quelque chose de glauque. Oh pas du point de vue matériel, mais qu'est-ce qu'ils sont doués pour se compliquer la vie. Pas assez de vrais problèmes, peut-être ? Et les limites entre bien et mal ont l'air un peu floues. Habitués à ce que tout cède devant eux et que les actes aient peu de conséquences pour eux ?

J'avais envie de séjourner dans un parc américain, et là pas de problème, j'y étais. Peut-être que mon imaginaire ne correspondait pas tout à fait à la réalité mais j'ai vu les lacs, respiré l'odeur de l'humus, détendu mon esprit au milieu des arbres. Il paraît que lorsque l'on regarde une action les mêmes zones du cerveau que lorsqu'on la fait soi-même s'activent. Et quand on l'imagine ?

Donc les Adirondacks, la réserve, lieu où ne sont admis que des happy fews (et bien sûr les gens du coin qu'ils emploient selon leurs besoins et vivent de peu). Des maisons en bois, éloignées les unes des autres, un club house pour ceux qui n'ont pas leur propre cabane de luxe, des pick-ups et des canots pour se déplacer. Dans l'une de ces maisons la famille Cole, monsieur, neurochirurgien célèbre, son épouse et leur fille adoptive, la très belle Vanessa d'une trentaine d'années. Dans une autre, le peintre célèbre Jordan Groves, sorte de Viking, son épouse et ses deux jeunes fils.
Jordan vit libre, il voyage seul pour peindre et écrire, trompe sa femme mais toujours avec des femmes dont il ne saurait tomber amoureux. Il se ferme donc aux avances de Vanessa, qui semble avoir peu de limites et scandalise souvent. Elle a passé un an en Suisse dans la clinique d'un psychiatre et en est à son troisième divorce.
Intrigues amoureuses, folie, mensonges, des personnages un peu caricaturaux, les noms d'Hemingway et de Dos Passos, les idées gauchistes du peintre qui envie les pauvres mais boit un rhum qu'ils ne pourraient s'offrir, un guide des Adirondacks un peu perdu dans cette mentalité de riches, il y a tout cela et plus encore dans cette Réserve de Russell Banks.
A noter entre les chapitres deux ou trois pages dont j'ai mis quelque temps à comprendre le sens.

C'est mon premier Banks, j'ai infiniment aimé la puissance d'évocation de la nature, les personnages m'ont intriguée, je pense que j'y reviendrai sans doute avec Pourfendeur de nuage comme le conseille le bison.
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Encore un auteur que je n'avais jamais lu dont j'ai acheté le livre d'occasion afin de le découvrir car le nom était revenu plusieurs fois à mes oreilles et il va s'ajouter à la longue liste de ceux que je vais continuer à découvrir.

Regardez bien la couverture, à elle seule, elle résume parfaitement l'ambiance du roman. Tout y est dit : 1936, au loin les Adironracks, au nord de l'Etat de New-York et au sud du Canada, et un lac, le Second lac de Tamarack où se trouve la "campagne" de la riche famille Cole, dans la Réserve, un endroit sauvage et protégé où se retrouvent pour la fête nationale toutes les relations de Carter Cole, neurochirurgien et sa femme Evelyn. La femme que l'on aperçoit se nomme Vanessa. C'est leur fille et elle est entourée d'une réputation sulfureuse : divorces, coureuse d'hommes, folie. N'oublions pas l'hydravion avec à son bord Jordan Groves, la quarantaine, peintre réputé à la fois pour ses toiles mais aussi pour ses idées de gauche. Dans la région il fait tache mais étant célèbre on le tolère et il va se poser sur le lac afin de découvrir quelques tableaux appartenant à la famille Cole. Tout à l'air paisible et pourtant.....

Le décor est planté, les personnages sont en place et rien ne va se dérouler comme prévu. Il va être question d'affrontements entre attirance et rejet, une succession d'événements dans lesquels chacun va jouer un rôle, volontaire ou non mais surtout la levée du voile des apparences souvent trompeuses, à la manière des romans de F.S.Fitzgerald. Chacun porte en lui des secrets, des contradictions,  leurs destins vont se lier à la guerre d'Espagne et l'Hinderburg, le dirigeable fleuron du nazisme qui s'enflamma pendant l'hiver 1937.

J'avoue qu'en début de lecture je ne voyais pas trop où m'emmenait l'auteur ou peut-être trop bien :  une histoire d'amour entre deux êtres que tout oppose : parcours, milieux sociaux et politiques opposés mais qui s'attirent irrémédiablement, etc.... Et puis de courts chapitres relatant un autre voyage dont j'avais du mal à cerner les acteurs et le but final. Puis l'histoire prend un tour tout à fait surprenant avec le décès brutal de Carter Cole, le père de Vanessa. A partir de là tout se dérègle la relation ambiguë entre Vanessa et Jordan mais surtout les nombreux rebondissements dues le plus souvent aux réactions de chacun des personnages qu'il s'agisse de la femme de Jordan, Alicia mais aussi Hubert St Germain, le guide et homme à tout faire de la Réserve sans oublier la mère d'Alicia, Evelyn et surtout Vanessa : qui est-elle vraiment, ment-elle ou dit-elle la vérité, qui croire ?

Seul élément stable : le décor, ce lieu, la Réserve, un endroit privilégié pour personnes privilégiées, riches possédant son club privé où il n'est pas bien vu d'être d'un autre bord où le talent peut être votre seul droit d'entrée. La Réserve est à elle seule un personnage à part entière, elle offre le cadre parfait avec sa rivière, ses lacs, les montagnes en arrière plan, ses habitations isolées et elle enveloppe l'histoire et les personnages à la fois de la majesté de son lieu mais aussi de rudesse, de luminosité et d'ombres.

C'est tout à la fois un roman psychologique comme je l'ai dit à la manière de F.S.Fitzgerald mais aussi un roman d'aventure à la E. Hemingway (d'ailleurs les cite dans son récit ainsi que Dos Passos) avec une pointe d'intrigue, de retournements de situations auxquels on ne s'attend pas, le tout dans une écriture qui allie grands espaces, psychologie, contexte historique et une réflexion sur une société des apparences, de rapport des classes  et du qu'en-dira-t-on.

Je ne veux rien vous dire de plus sur l'histoire pour vous laisser, comme moi, tout le plaisir de la découverte mais j'ai aimé ce mélange de romanesque et de regard sur un monde en déclin, où tout peut être bouleversé comme le sera le monde dans les années qui suivent, où chacun cherche avant tout sauver sa peau, à se rendre justice mais dans lequel La Réserve, elle, restera inchangée, et muette, détentrice des secrets de chacun.

Une très belle surprise car au nom de Russell Banks je m'attendais à tout autre chose, de plus ardu à lire et pas du tout versé dans ce créneau littéraire et j'ai aimé la façon de mêler les thèmes, c'est bien ficelé, bien construit et j'ai passé un excellent moment.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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1936, réserve naturelle des Adirondacks , Jordan Groves peintre célèbre , marié et père de deux enfants va rencontrer pour la première fois Vanessa Cole , troublante jeune femme .
Très vite , il ne peut résister et tombe amoureux de la jeune femme , sans se rendre compte à temps qu'elle est déséquilibrée psychologiquement .
Un livre dans la lignée de ' Gabsy le magnifique ' , dans les merveilleux paysages sauvages des Etats -Unis .
Un moment de l'histoire des Etats - Unis où tout va basculer ; les personnes riches épargnées par ' La grande crise ' vont être rattrapées par l'actualité terrifiante de la fin des années 30 .
Un beau roman tout en finesse de l'auteur ; même si ce n'est pas le plus beau .
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De Russel Banks, je n'avais lu que de beaux lendemains, ce terrible roman sur un accident de bus d'enfants. J'avais beaucoup aimé. C'est la couverture qui m'a d'abord attiré vers La réserve , et puis je me suis dis, tiens Banks, allons-y.



La contexte historique du roman, la période un peu avant la seconde guerre mondiale, m'a toujours beaucoup intéressé. L'univers décrit est bien détaillé, certains personnages tels que Jordan Groves sont fouillés, mais somme toute l'ambiance est un peu superficielle et l'intrigue centrale un peu terne. Et puis, cet homme qui ne peut s'empêcher de se frotter à toutes sortes de femmes et qui est horrifié quand on lui fait la même chose, c'est très puéril et ça m'a un peu énervé... Peut-être est-ce aussi cet univers très bourgeois, détaché des réalités qui a contribué à cet énervement... Je ne sais pas ...


Bref j'ai un avis mitigé sur ce livre.


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A-t-on le droit de critiquer un livre que l'on ne finit pas?
Les personnages sont antipathiques: une jeune femme riche, complètement cinglée et qui maltraite sa mère et son entourage et serait mieux enfermée dans un asile; un peintre nombriliste , colérique et bagarreur , père de deux petits garçons plus sensés que lui!
Leur histoire ne m'attire pas du tout d'où l'abandon du livre!
Seules les descriptions de la nature sont exquises, quelle plume, quel verbe pour "raconter", par exemple, un paysage au soleil couchant ou un lever de soleil sur le lac.Il est là, le talent de Russel Banks! Mais ça n'a pas suffi pour me convaincre de continuer ma lecture.
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J'avais pris goût à la critique sociale et aux personnages un peu désorientés mais attachants de mes précédentes lectures de Russell Banks ( continents à la dérive et de beaux lendemains), mais ceux de ce roman m'ont semblé moins authentiques. le milieu fortuné américain dans lequel ils vivent, leurs personnalités artificielles et leur histoire alambiquée ne facilite pas la connivence. Il ya bien un conflit de classe, la spoliation des locaux au profit des estivants, mais l'auteur se s'éternise pas sur le sujet. de plus, il ne se passe pas grand chose d'autre, au début, que les relations sentimentales peu passionnantes des personnages principaux, et de longues descriptions de paysages. La lecture commence donc laborieusement avant de ne s ‘animer qu' aux 2/3 du livre, l'histoire s'accélérant enfin. le dernier tiers du livre ressemble alors à un thriller. L'auteur a un indéniable talent de conteur, mais je ne pense pas que ce soit le meilleur livre pour le découvrir.
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La Réserve se passe en 1935 & 36 aux USA, dans les montagnes des Aridondacks, en bordure de deux lacs, dans l'Etat du Vermont, au sud de Montréal et au nord de New-York. Lieu désigné La Réserve car propriété privée de riches familles qui ont défini en commun un règlement strict qui en interdit l'accès à toute personne non invitée hors quelques autochtones employés pour divers services.

L'endroit isolé, difficile d'accès dans une nature sauvage contribue à l'atmosphère mystérieuse car l'auteur traite des secrets de famille. Comment sont-ils conservés ? Par le mensonge, la folie théâtralisée ? Mais est-ce bien un secret préservé ou une véritable paranoïa qui mérite un traitement médical ? Combien pèse ce secret réel ou imaginaire ? Combien de victimes pour ce fantasme sinon cette atrocité ?

Au final, à mon sens, les lieux et l'époque ont peu d'importance car on pourrait imaginer ce mystère ici en France ou ailleurs, à cette époque comme aujourd'hui, avec seulement quelques aménagements.

L'auteur nous laisse-t-il en désarroi car c'est à chacun de se faire son idée : s'agit-il d'un secret réel ou bien le fruit de l'imagination d'une personne atteinte de troubles psychiatriques ? Pour ma part je reste avec mon oscillation tant le roman est bien conçu. Un excellent livre disponible dans toutes les bonnes bibliothèques. Ne pas s'en priver, une belle promesse de lecture....
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