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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sous ses traits juvéniles d'ange se cache un véritable monstre, une machine à tuer.
Zwak n'est âgé que de dix sept ans mais il s'apprête à perpétrer un attentat d'une ampleur inédite sur le sol français.
" Kaboul Express ", publié en 2017 aux Editions Robert Laffont / La Bête Noire est signé Cédric Bannel.
Zwak n'est pas un enfant comme les autres. Il est dans son propre monde. Son QI nettement supérieur à la norme fait de lui une arme en puissance. Zwak Bradimandi est le cerveau de l'opération "Aube noire". Mais dans cet Afghanistan dans lequel il a grandi, il n'a pas d'autre porte de sortie que celle de prêter allégeance à Daech.
p. 15 : " Oui, il a fait l'allégeance à l'Etat islamique au Khorasan et il veut maintenant rejoindre l'Etat islamique en Irak et au Levant. [...] Oui, il a élaboré un plan spécial pour frapper les infidèles, ces sales et méchants Français, plus fort qu'ils ne l'ont jamais été. "
De par ces aptitudes scientifiques hors normes, il élabore un plan minutieux, via le réseau surnommé " Kaboul Express". Mais pour prétendre intégrer ce réseau géré par les fanatiques de l'Etat islamique, il faut montrer patte blanche et faire ses preuves.
p. 94 : " L'effondrement du califat sous les coups de boutoir de la coalition exacerbe la folie meurtrière des djihadistes, pour autant que cela soit possible. "
En effet, l'Etat islamique ne met pas à sa disposition des moyens aussi colossaux que ceux que réclament Zwak, sans tester sa véritable motivation et sa détermination à mourir en martyr.
p. 167 : " Si sa haine a grandi au fil des années, elle peut avoir transformé l'adolescent en baril de poudre prêt à exploser. "
Tous les services de renseignements français sont en alerte maximale. Mais la coordination des pays de la coalition et la communication entre les services internes sont complexes.
p. 288 : " Depuis le début des attaques terroristes de Daech sur le sol européen, c'est la même chose : Allemagne, Italie, France, Hongrie, Roumanie... tous les pays sont dépassés par cette nouvelle menace multiforme qu'ils ont du mal à appréhender. A la désorganisation des pays de l'Est, s'ajoutent les problèmes juridiques de ceux de l'Ouest, handicapés par des législations protectrices des droits individuels héritées des tourments de leur propre histoire. "
Alertés par leur agent de liaison à Kaboul, qui n'est autre que le qomaandaan Kandar, chef de la Crim de Kaboul, les services de la DGSI sont sur le qui-vive. A sa tête, Nicole Laguna, la cinquantaine, est une femme d'expérience dans l'antiterrorisme.
p. 58 : " [...] après ses années d'officier à la DGSE, elle a rejoint Interpol avant de passer vingt ans dans la police judiciaire, comme numéro deux, puis comme patronne de la Brigade nationale de recherche des fugitifs. Elle est l'un des flics les plus expérimentés de France. "
La traque commence. La tension, étouffante, est palpable. Les minutes sont comptées. Aucune information n'est laissée au hasard, et tous les moyens - officiels ou officieux - sont bons pour les obtenir.
Du 18 avril au 2 mai, date choisie par Zwak pour lancer son attaque, la traque est insoutenable. Chacun connaît cette haine envers l'Occident et ceux à quoi ces fanatiques extrémistes sont prêts à faire pour atteindre leur cible.
p. 229 : " Chez Daech, couper la tête de ses ennemis est l'équivalent de la décharge de chevrotines de la mafia italienne : une signature, presque une marque de fabrique. "
Ils n'ont rien à perdre, car porter allégeance à l'Etat islamique c'est s'engager à mourir en martyr au nom de cette cause.
Alors quelle est la probabilité pour la DGSI de mettre la main sur Zwak et ses complices avant qu'ils commettent l'indicible ? Des millions de vies sont en jeu.
C'est un polar hors norme qui nous plonge de Kaboul à la Syrie, et de la Turquie à Paris. Oubliez cet Afghanistan décrite par les médias, cette immersion au coeur du Kaboul Express vous glacera le dos. Entre la détermination de Daech et la traque des services antiterroristes, le monde peut basculer à tout moment.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Autant j'avais beaucoup apprécié Baad, autant je reste sur ma faim après avoir reposé ce livre.
Je trouve l'écriture un peu lourde, la progression de l'intrigue très linéaire, sans réels rebondissements, suivant toujours le même schéma (interrogatoire, indice menant à une nouvelle personne à interroger, embûches facilement évitées et...rebelote un bon nombre de fois).
Le sujet reste intéressant, techniquement bien traité, l'auteur connaissant une nouvelle fois parfaitement son sujet. Les personnages sont plutôt crédibles et agréables à suivre.
La fin me semble trop rapidement expédiée, en déséquilibre face aux trop nombreuses longueurs qui parsèment le texte.
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C'est incontestablement un bon roman qui se lit d'une seule traite.
On peut de demander si la trame repose sur des faits réels... Si c'est le cas, cela donne froid dans le dos... si c'est complètement romancé... On peut être plus rassuré.
Personnellement, je crois qu'il y a, derrière cette histoire, un maximum de vérité et ce n'est pas vraiment rassurant.
J'ai bien aimé et je vous recommande cette lecture.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir.
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C'est un roman, puisque les personnages sont fictifs. Mais cela fait davantage penser au récit d'un journaliste, centré sur trois pôles : les djihadistes afghans, la police de ce pays qui tente de les contrer, et la cellule antiterroriste de Paris, qui a appris qu'un attentat digne de celui du 11 septembre 2001 se préparait. Car le récit est froid, même dans la description des atrocités commises par les uns et les autres : on ne s'émeut pas en les découvrant. Les personnages ne sont pas décrits en profondeur, difficile dès lors de s'y attacher.
Il n'en reste pas moins que le livre est intéressant, car il nous fait vivre de l'intérieur cette lutte tellement actuelle entre les fanatiques musulmans et les responsables de la police. Le suspense est toujours présent , mais modéré, à l'image du bouquin. Et l'auteur a eu la bonne idée de ne pas en rajouter une couche à la fin.
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La plume est un peu lourde à mon gout, l'histoire est actuelle, innovante dans le point de vue. La tension est très soutenue mais mal repartie sur la totalité du roman, il y a parfois des passages ou il a vraiment fallu que je me force à lire pour avancer.
Zwak, jeune afghan doté d'une intelligence au-dessus de la moyenne, est bien décidé à venger son père, décide de rejoindre les rangs de Daesh, un attentat est organisé en France. J'ai trouvé le point de vue intéressant, car nous suivons le cheminement de la pensé de Zwak, pourquoi en est-il arrivé à un stade aussi extrême.
Nous retrouvons le commandant Kandar, il sera accompagné du commissaire Nicole Laguna, ensemble ils tenteront de déjoué cet attentat.
De Kaboul à Paris, Cedric Bannel nous offre une description complète des cultures et des évènements parfois rudes, mais on sent là une volonté de l'auteur de nous informer, sans qu'aucun point de vue ne soit mis en avant. J'ai eu envie plusieurs fois de poser le livre et de foncer sur internet pour en savoir plus. Oui, l'auteur a fait énormément de recherche, certaines choses sont criantes de vérité et oui ça fait peur.
Lien : https://mamantulisquoi.wordp..
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Sont krékré vilains méchants ces talibans et ces djihadistes, méritent pas une majuscule, sûr!
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L écriture est moderne et fluide. Il y a moins de personnages que dans "baad", ce qui rend le suivi de l histoire plus facile. Mais comme dans "baad" certains passages sont ambiguës. Ce sont des passages adoptant un discours colonisateur (l homme blanc à amené la culture et le progrès au moyen orient), raciste (des populations laches et pourries par l argent ou des extrémistes crétins et libidineux) ou anti européen (frontières poreuses et manque d efficacite). On ne sait pas si c est le narrateur ou l auteur qui parle, ce qui me pose problème, tout comme les discours homophobes de "baad". l'auteur ne distillerait il pas ses convictions haineuses en douce ? Je me pose la question
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