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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Et si un attentat frappait Paris le 2 mai ?

« The big one" avec destructions massives, à haut pouvoir symbolique, et des dizaines de milliers de morts provoqués par un double effet gaz toxique et explosions ?

Scénario haletant qui conduit le lecteur de Kaboul à Paris, en passant par l'Irak, la Syrie, la Turquie, la Roumanie, etc... en suivant l'axe "Kaboul Express".
Jour après jour, Cédric BANNEL, parcourt le rétro planning de ce complot imaginé par un petit génie, nouveau Léonard de Vinci, devenu terroriste "radicalisé".

Ce qui rend ce roman extraordinaire, est que l'auteur est un "insider", formé par l'ENA, déformé par le MINEFI et la lutte contre le blanchiment, réformé par Renault. Sa connaissance de l'Afghanistan et son vaste réseau de relations lui donnent accès aux meilleurs sources de renseignement et lui ont entrouvert quelques "secrets d'état".

Et là est la différence avec DOA et ses mémorables Pukhtu qui restent au niveau "porte flingues"...

De la même façon que Jean-Marie ALBERT, ancien de nos services de renseignement, nous livre dans sa série "Vladimir", nombre d'informations géopolitiques, Cédric BANNEL offre un opus qui n'est pas une oeuvre d'imagination, mais un scénario plausible et effrayant de la menace islamique.

Un véritable chef d'oeuvre que je recommande sans hésitation, tout en avertissant les coeurs sensibles du risque élevé d'insomnies ...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Troisième opus de la trilogie Kaboul de Cédric Bannel, c'est encore une fois un très bon polar international. le suspens est toujours aussi intense et la qualité narrative et l'imagination de l'auteur toujours au rendez-vous pour notre plus grand plaisir.
Un petit génie des mathématiques afghan met au point le plan infaillible pour détruire la tour Effel et gazer la totalité des parisiens au nom du fanatisme de Daech. Heureusement, le qomaandaan Kandar et la commissaire de la DGSI, Nicole Laguna, vont tout mettre en oeuvre pour déjouer l'attentat terroriste...
Editions Robert Laffont, Points, 331 pages.
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Décidément, les auteurs français n'ont plus peur de jouer sur l'actualité la plus récente.

Cédric Bannel imagine une course poursuite entre des terroristes de Daech d'origine afghane, menés par un petit génie surdoué, qui en veut terriblement à la France, et un duo intervenant à des milliers de kilomètres de distance : le qomaandaaan Kandar, de la police criminelle de Kaboul, et la commissaire Laguna. Deux alliés, qui vont découvrir l'existence d'un plan secret pour mener de Syrie à Paris l'équipement nécessaire pour un terrible attentat, et vont, chacun avec sa culture et ses armes, tenter d'empêcher l'effroyable.

Second roman de Bannel reprenant les mêmes héros, Kaboul express se lit très bien sans avoir connaissance du premier tome, Baad. le seul point qui échappe un peu au lecteur est les raisons qui font qu'un commandant afghan, ancien sniper auprès du commandant Massoud, soit en contact avec une commissaire de la DGSI, ancienne de la DGSE. Mais cela n'a pas d'importance sur la qualité de leur collaboration.

Les actions des différents services spécialisés français sont détaillés par un auteur qui connaît manifestement le secteur. Tout comme il connaît – et explique fort bien – le bourbier afghan. Un gouvernement soutenu par les Américains, harcelés par des tabilans qui se cachent presque plus, et des exaltés qui trouvent que l'Islam version taliban est bien trop tiède, et sont prêts à aller combattre avec Daesh au pays de Cham (la Syrie). Au début du livre, Daesh est en déroute, mais son organisation continue à terroriser.

Le récit fait froid dans le dos. La construction du livre est très efficace. Bannel sait amener petit à petit un suspense de plus en plus grand. L'art du thriller est maîtrisé. Bannel n'a pas à rougir face aux auteurs américains.
D'ailleurs avec le Phuktu de DOA et la Filière afghane de Pierre Pouchairet, Bannel trace la voie à une forme de thriller réaliste à la française, vraisemblable d'un point de vue géopolitique.
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Je n'arrive pas totalement à comprendre comment Cédric Bannel parvient à faire en sorte que le tableau extrêmement sombre de l'Afghanistan qu'il nous trace ne soit pas totalement sinistre. Concrètement, le Qomaandaan Kandar est lui-même extrêmement pessimiste, Cédric Bannel lui attribue à plusieurs reprises des réflexions autour de la décrépitude de la société afghane, de la déchirure, qui semble tellement profonde entre les différentes ethnies présentes, sur le fait que l'État n'en est plus un. Et pourtant, on à le sentiment que, malgré la violence – les crimes sexuels contre les yazidis, les nomades baloutches contraints, pour survivre, de travailler pour les trafiquants de drogue, les attentats permanents, quotidiens ! – il ne peut pas ne pas rester un espoir pour ce pays.

Est-ce de l'inconscience ? Une sorte de voeu pieu ? de l'irréalisme ? En tout cas, on a envie de rêver avec lui d'un Afghanistan dans lequel les filles et les femmes pourraient juste vivre normalement, dans lequel les homosexuels ne seraient pas menacés de mort, dans lequel les puissants ne se contenteraient pas de taper dans la caisse et de se gaver sans se préoccuper des autres.

Les folies de l'EI, de Daech, on en a tous entendu parler. Mais ici, elles s'incarnent. Elles deviennent palpables, avec ces personnages qui sont décrits comme n'ayant plus peur de mourir parce qu'ils sont déjà en dehors de notre monde. Posant, de ce fait, un problème majeur aux services de renseignements qui luttent contre eux, ainsi que Cédric Bannel nous le fait voir. Et pourtant, ces hommes qui prétendent à la pureté la plus haute, qui en font leur étendard, s'autorisent les pires exactions sexuelles.

On découvre dans cet épisode les baloutches. Et c'est fascinant. On effectue une incursion dans la vallée de la Kâpîssâ. Et c'est terrifiant.

Et puis, en contrepoint, on suit tous les efforts déployés pour faire échouer l'attentat. En la matière, les quatre-vingt dernières pages sont haletantes, entièrement consacrées à la course-poursuite après les trois camions chargés d'explosifs et de gaz qui traversent l'Europe. À cette occasion, Cédric Bannel fait preuve d'une connaissance approfondie des rouages des services, du moins pour autant qu'on puisse en juger, tout béotiens que nous soyons.

Enfin, Cédric Bannel continue à distiller des éléments sur ses deux personnages, qui vont permettre d'alimenter la suite de la série. Nicole Laguna est confrontée à l'obstination d'un policier qui la soupçonne d'avoir franchi la ligne rouge – des faits qui remontent à Baad – ; du côté d'Oussama Kandar, Malalai supporte de moins en moins bien la vie à Kaboul et en Afghanistan…

C'est angoissant, c'est terrible, mais ce roman vaut vraiment le coup d'être lu. Pas pour se changer les idées, mais pour mieux comprendre… tout ce que nous ne pouvons pas comprendre de ces terroristes et des ressorts de ce pays incroyable qu'est l'Afghanistan…
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Guerre, attentats, corruption, la vie est difficile à Kaboul .

Le qoomaandan Oussama Kandar tombe sur des documents extrêmement inquiétants, regroupant plans de Paris et formules de calculs dans une écriture inconnue. Kandar contacte Nicole Laguna pour l'informer de ses trouvailles. L'enquête découvre un terroriste extrêmement brillant intellectuellement et qui a savamment prévu un attentat extrêmement destructeur. le qoomaandan quadrille le terrain, découvrant un pays meurtri, pauvre, divisé et violent, une mosaïque de peuples aux coutumes différentes et souvent rivaux.

Pauvre Afghanistan! La reconstruction est lente, entachée de corruption, avec des Talibans et Daech en embuscade et en suivant les pas du qoomaandan, on découvre ,accablé comme lui, l'état de ce pays pas vraiment en situation de paix.

Un très bon roman avec le plaisir de retrouver les deux protagonistes de BAAD.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Wouaouh, ça dépote ! Fermez vos volets, débranchez vos téléphones et envoyez vos enfants chez leurs grands-parents pour le week-end : vous ne pourrez pas vous résoudre à fermer Kaboul Express avant la fin, d'autant plus que ça nous rappelle quelque chose...
Après l'Homme de Kaboul (génial) et Baad (un peu gore à mon goût) , on atteint la le sommet du thriller : une histoire terrifiante entre Kaboul et Paris qui sonne incroyablement juste et rappelle une actualité tragique et brûlante. Et quand on ferme la dernière page, on ne peut pas s'empêcher de se dire... et si c'était vrai ???
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Zwak, 17 ans, programme un attentat à Paris impliquant trois camions syriens bourrés d'explosifs. Un policier de Kaboul, Oussama Kandar, et une commissaire des services secrets français, Nicole Laguna, traquent ces camions et l'adolescent afin d'arrêter le massacre. Mais Zwak a tout prévu.
Une enquête de Nicole LAGUNA et du qomaandaan KANDAR
J'ai découvert Cédric BANEL avec « BAAD » et sa connaissance de l'Afghanistan m'a beaucoup marquée ! Je reprendrais ici ses propres termes que je trouve tout à fait appropriés « Il existe un autre Afghanistan que celui décrit par les médias » et « son » Afghanistan est de fait bien différent de tout ce que peuvent nous asséner les médias.
Cette nouvelle enquête policière autour de faits qui collent à l'actualité comme ce jeune Zwak , d'une intelligence supérieure, qui rejoint DAESH , la traque du qomaandaan KANDAR aidé de Nicole , une Commissaire française, ancienne de la DGSE et avec qui il a déjà mené plusieurs investigations, nous livre de nouvelles facettes de ce pays bien méconnu.
Il y a l'enquête policière, certes captivante mais qui dévoilera en réalité un beaucoup plus gros gibier puisque qu'elle se transformera en enquête antiterroriste (un vrai travail de fourmi). Ce « Kaboul Express » qui désigne un pick-up qui ne transporte que des Afghans d'Istanbul à la Syrie vous entraînera dans les contrées détenues par DAESH et apportera un éclairage avisé sur leur mode de fonctionnement.
Et puis il ya le charisme du qomaandaan KANDAR (sniper hors pair), son épouse, gynécologue qui refuse le port du voile, l'entourage dévoué du qomaandaan, enquêteurs, gardes du corps qui sont marqués au fer rouge par cette guerre contre les talibans et puis ce peuple nomade, surprenant par sa liberté de penser, tout un panel d'une population ignorée du monde occidental.
Mené tambour battant cette nouvelle enquête que nous sert Cédric Banel est d'une grande dimension humaine et c'est à regret que j'ai tourné la dernière page.

Lien : https://collectifpolar.com/
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J'ai découvert Cédric BANEL avec « BAAD » et sa connaissance de l'Afghanistan m'a beaucoup marquée ! Je reprendrais ici ses propres termes que je trouve tout à fait appropriés « Il existe un autre Afghanistan que celui décrit par les médias » et « son » Afghanistan est de fait bien différent de tout ce que peuvent nous asséner les médias.
Cette nouvelle enquête policière autour de faits qui collent à l'actualité comme ce jeune Zwak , d'une intelligence supérieure, qui rejoint DAESH , la traque du qomaandaan KANDAR aidé de Nicole , une Commissaire française, ancienne de la DGSE et avec qui il a déjà mené plusieurs investigations, nous livre de nouvelles facettes de ce pays bien méconnu.
Il y a l'enquête policière, certes captivante mais qui dévoilera en réalité un beaucoup plus gros gibier puisque qu'elle se transformera en enquête antiterroriste (un vrai travail de fourmi). Ce « Kaboul Express » qui désigne un pick-up qui ne transporte que des Afghans d'Istanbul à la Syrie vous entraînera dans les contrées détenues par DAESH et apportera un éclairage avisé sur leur mode de fonctionnement.
Et puis il ya le charisme du qomaandaan KANDAR (sniper hors pair), son épouse, gynécologue qui refuse le port du voile, l'entourage dévoué du qomaandaan, enquêteurs, gardes du corps qui sont marqués au fer rouge par cette guerre contre les talibans et puis ce peuple nomade, surprenant par sa liberté de penser, tout un panel d'une population ignorée du monde occidental.
Mené tambour battant cette nouvelle enquête que nous sert Cédric Banel est d'une grande dimension humaine et c'est à regret que j'ai tourné la dernière page.
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Très bon livre que ce Kaboul Express ...
Non non, ce n'est pas un train, mais la filière de Daech permettant à leurs partisans afghans de rejoindre la Syrie.
L'auteur connait visiblement bien les rouages afghans, avec ses clans, traditions, et l'antagonisme talibans/Daech … c'est un vrai plus pour l'atmosphère du livre …
Et le scénario est plutôt plausible, avec les petits détails techniques logistiques et « chimiques » donnés par le petit génie afghan pendant la préparation de son attentat.
On suit alors l'adolescent et ses acolytes de Kaboul en Europe en passant par Mossoul, la base opérationnelle de Daech ...
Et en parallèle, les progrès de l'enquête menée par la commissaire française et son ami, le qomaandaan Kandar en Afghanistan.
Jusqu'au dénouement final ... à la rencontre d'un autre génie …
Le seul bémol pour moi est le rôle de Justin, l'inquisiteur, qui ne cadre pas vraiment avec le reste du roman, mais c'est vrai que je n'avais pas lu les romans précédents, où il avait peut-être un rôle … ??
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Zwak n'a que dix-sept ans et est un vrai génie, puisqu'il a plus de 160 de QI. Alors que soixante-dix pour cent de la population afghane est analphabète, lui comprend tout ce qu'il se passe autour de lui et est capable de prévoir l'impact de la roquette que le djihadiste vient de lancer à côté de lui. Pourtant, il se fiche de comprendre comment le lance-roquette fonctionne ou pourquoi les talibans ont besoin de croire uniquement en Allah. Zwak croit au jeu vidéo qu'il vient de s'inventer dans la réalité, celui qui lui permet de passer étape après étape – level après level – afin d'aller combattre le boss ultime et le détruire, même si c'est au prix de sa propre mort...

Cédric Bannel change radicalement de style pour ce nouveau roman. En effet, le « page-turner » (l'écriture vous empêche de quitter le livre, l'histoire et vous avez toujours envie de savoir ce qu'il va se passer ensuite) est au rendez-vous. L'actualité fait que vous êtes obligatoirement impliqués dans l'histoire, dans cet attentat, d'autant plus que le réalisme est presque trop réaliste. L'effet de mode marque vos esprits, sans même vous en rendre compte. Daech va certainement tomber mais l'Afghanistan est en guerre depuis trop longtemps ; un autre groupe prendra le lead et tout recommencera. L'effet de mode continuera alors sa spirale.

La bête noire est la collection qui a permis cette publication, chez les éditions Robert Laffont. La maison d'édition est toujours présente sur les sujets où vous l'attendez le moins et ce n'est pas sans vous déplaire. En l'honneur de notre rencontre, la collection a fait un live Facebook. Vous comprendrez facilement que la collection puisse lui faire confiance car l'auteur ne peut décrire de paysage qu'il n'a pas déjà visité. Les scènes en ressortent plus authentiques encore. La maison d'édition permet aussi un (grand) hommage aux forces (spéciales) françaises et afghanes. En bref, préparez-vous au page-turning, à la violence psychologique et au réalisme.
Lien : https://miniehouselook.wordp..
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