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Qomaandaan Oussama Kandar tome 2 sur 4
EAN : 9782221189115
480 pages
Robert Laffont (04/05/2016)
4.14/5   359 notes
Résumé :
À Kaboul, le Qomaandaan Kandar, ancien sniper de Massoud et patron de la brigade criminelle, enquête sur des meurtres d’enfant.
À Paris, la commissaire Nicole Laguna, chef de la Brigade nationale de Recherche des Fugitifs, est sur la trace de l’inventeur d’une nouvelle drogue de synthèse.
Deux flics qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Et pourtant…

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Critiques, Analyses et Avis (125) Voir plus Ajouter une critique
4,14

sur 359 notes
Je remercie Babelio, les éditions Robert Laffont et surtout Cédric Bannel de m'avoir ouvert les yeux sur un pays que je ne connaissais guère : l'Afghanistan.

Objectivement... on tient ici un très bon recit, doublé de deux intrigues policières (celle des fillettes violentées et assassinées à Kaboul et celle franco-italienne -si j'ose dire- sur la mafia et le trafic ô combien "profitable" des stupéfiants)... qui, inévitablement, convergent... en Afghanistan, pays aussi légendaire que funèbre, principal et véritable sujet du livre.

Dans sa préface, l'auteur dit être un voyageur et résident régulier des régions afghanes. Il remercie également, en fin du livre, ses contacts là-bas, non-nommés... et après lecture de ce livre, on comprend aisément pourquoi. Ceci pour souligner que le texte de C. Bannel est indéniablement bien documenté. On le suit sans hésiter, mais avec effarement, dans ces exposés sur la géopolitique, les prises de pouvoirs corruptibles consécutives et les convictions religieuses coraniques (fanatiques comme modérées) des multiples clans, ethnies et factions qui parfois se rejoignent, souvent s'éloignent les uns des autres et qui sont les causes principales et directes d'une société économiquement affaiblie, n'ayant connu une x-ième guerre que pour en entrer dans une autre...

Subjectivement... j'étais indignée et révoltée par les faits ! Je n'ai pas pu lire ce livre d'un trait et je me suis souvent arrêtée pour "digérer". C'est peut-être parce que je suis une femme ...? Dans ce pays où les hommes sont rois et maîtres, la femme n'est rien, au mieux un objet auquel on s'attache.
Les hommes (les djihadistes en particulier) sont presque tous manipulateurs, fourbes, malhonnêtes, corrompus, méchants... en un mot : ils sont Baad !
Les hommes moralement droits et fiables, au moins autant qu'ils puissent l'être dans un pays où l'argent (et son pouvoir) est devenu un deuxième dieu, sont à compter sur les doigt d'une main.
Il est possible que je n'aurai pas terminé ma lecture sans la très riche présence d'Oussama Kandar, chef de la criminelle à Kaboul, ancien combattant et sniper au côté de Massoud, qui veut attraper avec tous les pauvres moyens dont il dispose (et même avec les moyens dont il ne dispose pas) le tueur pervers des petites filles...
L'enquête parallèle sur le réseau d'une nouvelle drogue est menée par la "flic" française Nicole Laguna qui, par un argument de pression effroyable, est obligée par la mafia italienne d'aller jusqu'au bout... coûte que coûte...
Et bien, oui, c'est une femme (et mère !), or je n'ai ressenti que peu de sympathie pour elle. Soit, parce que l'auteur a développé son caractère trop sommairement dans le strict cadre de son histoire, soit, plus probable, parce qu'Oussama Kandar éclipse les autres par sa forte personnalité.
C'est un homme croyant, physiquement imposant, d'une cinquantaine d'années, qui essaie de rester tel qu'il a toujours été : juste et intègre. Et j'ai particulièrement aimé les rares instants d'intimité complice entre lui et sa femme Malalai qu'il aime par-dessus sa vie... dans ce pays où on joue avec la mort comme d'autres s'amusent avec des pions sur un échiquier.
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Il y a 40 ans, à Kaboul, On pouvait voir des femmes se promener en jean's ou mini-jupes, s'asseoir sur les bancs de l'université ou travailler pendant que leurs filles allaient à l'école en rêvant du métier qu'elles pourraient faire plus tard.

Ces femmes n'étaient pas légion, mais encourageaient, celles qui étaient toujours sous le joug des traditions, à y croire... "Les lendemains des Afghanes chanteront, au siècle prochain !", croyait-on du haut de nos tours d'ivoire occidentales. Elles ont à vrai dire, toutes ces femmes, rapidement déchanté. Et la situation de 2016 est bien loin derrière ce passé. Même si l'on voit dans les rues de Kaboul de plus en plus de hidjabs, les burqas sont toujours là. Et sur le papier, me direz-vous, les choses avancent ? Non. Mais les mères et les filles continuent de se battre pour obtenir le premier de tous les droits (la reconnaissance de leur humanité), et d'espérer. Elles ne sont pas les seules.

"Dans le classement mondial Win-Gallup de l'optimisme, les Afghans arrivaient en 2015 dans les tout premiers, avec soixante et onze pour cent de ses habitants qui se déclaraient confiants en l'avenir."

C'est surprenant, n'est-ce pas, pour nous qui nous plaignons tout le temps et voyons toujours tout en noir ? - D'ailleurs à ce propos, nous sommes l'un des pays les plus pessimistes au monde, à en croire le même sondage - Peut-être est-ce le sentiment d'avoir touché le fond et que, quoiqu'il arrive, les Afghans pensent ne pouvoir que "remonter" ? Est-ce la ferveur religieuse ou une fierté à toute épreuve, même celle des faits ?

Enfin, me direz-vous quel rapport les droits des femmes afghanes avec BAAD de Cédric Bannel, si ce n'est cette tradition pachtoune qui porte son nom et permet de régler conflits, dettes d'argent ou d'honneur, par le "don" de jeunes femmes de 4 à 14 ans, mariées de force comme 60 à 80 % des femmes de ce pays, pour servir d'esclaves et de souffre-douleurs et, accessoirement, assurer ainsi la paix au sein des clans et des familles ? Depuis 1976 en Afghanistan, le Baad est une infraction pénale... Réjouissons-nous ! Quand il concerne une femme de plus de 18 ans... Pleurs et grincements de dents !

Je vous l'accorde, c'est une bien longue introduction. Mais elle est loin d'être hors sujet, tant ce livre nous plonge dans un Afghanistan réaliste, aussi beau que violent, miné par la corruption, la drogue, l'intégrisme religieux... et nous fait approcher avec beaucoup de justesse et de lucidité mais aussi de respect pour ce peuple, à tout ce qui le gangrène et finira bien un jour par avoir sa peau, nonobstant l'espoir, l'accueil extraordinaire de ces âmes guerrières et la beauté de ses territoires à couper le souffle. BAAD, sur fond de thriller et d'enquête policière, c'est tout cela réunit. Et c'est ce qui fait que je l'ai adoré, malgré le thème (ces petites filles de 10 ans violées, torturées et jetées mortes sur le bord des routes par un serial killer, (encore un !) poursuivi, de France à Kaboul, par une ex-flic d'élite, Nicole Laguna, prête à tout pour sauver sa famille, et le qomaandaan Kandar, mojahid ayant lutté au côté de Massoud... qui a les talibans et tous les extrémistes en horreur, autant que les tueurs d'enfants.

Cédric Bannel nous offre de très beaux personnages, qui donnent vraiment cette impression d'être au plus près des hommes et femmes qui vivent là-bas.

Les pires, comme les meilleurs, mais également les "petites gens" dont le seul but est d'arriver à gagner quelques afghanis pour pouvoir simplement se nourrir et nourrir leur famille. Kandar est le personnage central de ce récit, homme fort et attachant, on le quitte à regret. L'auteur mêle la petite et la grande histoire et esquisse les liens entre tous les protagonistes de son roman, pour certains, les mêmes que dans la vraie vie : les chefs de clan, les talibans, les religieux modérés et extrémistes, l'ombre de DAESH qui plane et s'immisce dans les montagnes afghanes... Et cela, sans donner de leçons. (Ce que je craignais un peu à la lecture du curriculum vitae de l'auteur, sorti de l'ENA avec une carrière déjà longue comme mon bras à pas 40 ans, mais non... Il est bien en retrait, à tenir fermement les rênes de son récit pour nous mener où il veut, sans nous faire accroire).

Inch'Allah, pourrait être sa conclusion...
La mienne sera pour remercier Babelio de m'avoir permis de découvrir et le livre et l'auteur, ainsi que les éditions Robert Laffont pour ce partenariat Masse Critique qui, à en croire les premiers retours, n'a pas ravi que moi !
Lien : http://page39.eklablog.com/b..
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A Kaboul, la police vient de découvrir le corps d'une troisième petite fille, violée et tuée, dans un bidonville de la ville. Pour le qomaandaan Oussama Kandar, chef de la brigade criminelle, le doute n'est plus possible : il s'agit d'un tueur en série qui sévit tous les dix jours. le policier sait qu'il doit faire vite s'il veut éviter un nouveau meurtre. Mais en Afghanistan, rien n'est simple. Pour l'ancien sniper de Massoud, soldat décoré et respecté, l'heure tourne et les obstacles sont nombreux
A Paris, Nicole Laguna, une ancienne de la DGSE spécialisée dans la traque de grands criminels, est elle aussi confrontée au pire. le chef suprême de toutes les mafias italiennes séquestre sa famille qui ne sera libérée que si elle retrouve le chimiste qui a mis au point une nouvelle drogue et s'apprête à inonder l'Europe de cette substance qui ne rendrait pas dépendant. Hors de question pour les italiens de perdre le monopole du trafic de drogue. Ou Nicole leur livre l'homme, ou son mari et ses enfants meurent.
Deux villes, deux flics, la drogue...A l'heure de la mondialisation et alors que l'Afghanistan est le premier pays producteur de pavot, leurs chemins devaient se rencontrer...

Effroyable constat de ce qu'est devenu l'Afghanistan où tout ce qui n'a pas été détruit par la guerre l'est dorénavant par la violence, la drogue, la corruption, les rivalités tribales et l'intégrisme religieux. Pauvre pays qui a lutté contre les russes puis les talibans et pauvre population qui n'en finit pas de plier sous la loi du plus fort, du plus riche, du plus pourri. Dans une société qui a perdu ses valeurs, l'homme n'est rien, sa vie ne compte pas et que dire des femmes ? Mariées contre leur gré, reniées pour une broutille, battues à mort au moindre faux pas, réel ou supposé, violées, molestées, dissimulées sous la burqa imposée par des religieux dévoyés, les femmes gardent-elle en mémoire le souvenir d'une époque où elles déambulaient dans Kaboul en mini-jupes en rêvant d'amour et de liberté ? Dans la province de Hazarajat que visite le qomaandaan Kandar, les grands Bouddhas de Bâmiyân ont été dynamités et avec eux le respect de la vie humaine, le droit des femmes et des enfants.
Indigné, révolté par tant de violence, d'injustice et d'hypocrisie, on se plaît à croire que tout cela n'est que fiction, un roman où l'auteur force le trait pour effrayer, scandaliser, vendre son livre, mais on sait qu'il n'en est rien... L'Afghanistan, un pays parmi tant d'autres, où ils sont peu nombreux ceux qui rêvent à la paix et oeuvrent pour l'obtenir.
Fort de sa connaissance de cette région du monde, Cédric Bannel réussit à combiner une solide enquête policière avec une description réaliste de l'Afghanistan, sans juger ou donner des leçons, mais en nous offrant, au milieu de toute cette noirceur, un aperçu de la beauté d'un pays aux paysages somptueux. Une lecture difficile mais passionnante qui doit beaucoup à son héros, le qomaandaan Oussama Kandar, un homme bon, juste et intègre, très épris et respectueux de sa femme, pieux sans être bigot, une espèce rare.
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♫ You know I'm baad, I'm baad
You know it, HI, HI !
You know I'm baad, I'm baad...♪

Effectivement, l'univers dépeint ici est bigrement cradingue.

Kaboul, Kandar, ex-sniper, époque Massoud, néo-boss de la brigade criminelle, est en chasse. Sa proie, un vil salopiot amateur de fillettes torturées puis fracassées sans état d'âme.
Paris, Nicole Laguna, surnommée dCI 110 cv -enfin ça aurait pu- , spécialisée en recherche de fugitifs, est en proie à une légère pression. Son objectif, retrouver rapidement une cible imposée.
En cas de manquement avéré à sa mission, son mari et ses gamins pourraient bien avoir rendez-vous avec la grande faucheuse de façon plus que douloureuse et forcément définitive, de par le fait.
A priori, rien de commun entre ces deux traques.
Mais on le sait tous, les a priori, c'est moche.

Je découvre Bannel et son flic Kaboulois ? Kaboulien ? Kaboulox ! et le moins que je puisse dire, c'est le panard pris à évoluer en terrain aussi hostile qu'inhabituel.
Le dépaysement est total et bienfaiteur.
Outre le fait d'avoir développé une intrigue à la colonne vertébrale aussi rigide que la baguette du père Lapudeur, souvenir ému de cathé, Cédric Bannel y adjoint les us et coutumes d'une contrée un tantinet misogyne, gangrénée par la drogue, la violence et la corruption.
L'Afghanistan semble alors en proie à un chaos sans nom, un chambard admirablement dépeint par un auteur très au fait de la situation là-bas.
♫C'est pour ça que j'nirai poiiint...là-baaaaas.♪
Tut, tut, mon Jean-Jacques, ton insistance devient gênante!

Bref, si vous êtes à la recherche d'un polar atypique et sordide, c'est Bannel qu'il vous faut !
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Afghanistan. Difficile de mener une enquête sans risquer sa peau dans ce pays gangréné par la violence, la corruption, les trafics en tous genres, la mort rode quotidiennement. le « quomaandaan » Kandar et son équipe sont sur les traces d'un « barge » qui assassine, après une macabre cérémonie, de jeunes fillettes arrachées à leurs parents. Mais l'enquête dévoile un autre pan, un réseau de drogue à grande échelle. A Paris, Nicole, une ex flic s'intéresse elle aussi, sans le savoir à la même affaire. Pour elle, l'enjeu est vital, la mafia détient mari et enfants, et elle doit mettre la main sur un trafiquant qui fait de l'ombre aux ritals si elle veut retrouver le cocon familial.
Voilà un polar aussi original que passionnant. Cédric Bannel nous dévoile un Afghanistan qui tente par certaines bonnes volontés de redevenir un pays respirable, mais la route est bien longue et l'air souvent irrespirable. Il faut un sacré tempérament pour ne pas céder au découragement. L'intrigue centrée en grande partie à Kaboul nous tient facilement en haleine. Celle à Paris, un peu moins tenue. Mais ça tient solidement la route quand même. Un polar qui porte mal son titre « Baad », pour moi c'est plutôt « Good ».
Un grand merci aux Editions Robert Laffont (et cette collection « La bête noire » et à Babelio bien évidemment.
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critiques presse (2)
LeMonde
07 juin 2016
Ancien énarque passé par le ministère des Finances (...) cet alerte quinquagénaire s’avère dans « Baad » un romancier roué, que le monde du renseignement ne paraît pas laisser indifférent.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Lexpress
06 juin 2016
Violence et corruption, mollahs dépravés et talibans vicieux, rivalités tribales, femmes asservies, trafic de drogue, mais également loyauté, solidarité (...) : la fiction imaginée par Cédric Bannel colle à la réalité.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (198) Voir plus Ajouter une citation
Chez les campagnards les moins évolués, une femme qui ne donnait pas d'héritier mâle à son mari devenait presque toujours la cible de moqueries dans tout le cercle familial. Un ventre fertile de bonne qualité devait produire des garçons pour pérenniser le clan, c'était ainsi. Ne pas avoir engendré de Male etait le signe d'une faiblesse de constitution. Ou, plus grave, d'une punition d'Allah.
Les belles-mères de telles femmes leur faisaient subir mille tourments, de même que l'entourage et les voisins. S'il arrivait, néanmoins et par malheur, que les maris soient eux-mêmes ridiculisé pour la pauvreté supposée de leur semence, inapte à produire un héritier, la situation était encore pire : ils se vengeaient parfois en assassinant leur épouse à l'occasion d'"accidents" domestiques. Un peu d'alcool à brûler sur la burqa, une allumette, et le problème de ventre mal reproducteur disparaissait dans un grand brasier.
Plusieurs milliers de femmes mouraient ainsi en Afghanistan. Chaque année.
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Les talibans refusaient ainsi les rasoirs et le papier toilette car le Coran n'en faisait mention nulle part, mais ils utilisaient sans vergogne explosifs, fusils d'assaut et missiles modernes. Ils critiquaient la liberté d'expression tout en inondant Internet de leurs vidéos afin de diffuser le plus largement possible leur propagande anti-occidentale. C'était kafkaïen et incompréhensible.
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Dessous, dans l'obscurité, accroupies dans les immondices, plusieurs centaines de silhouettes, deux ou trois cents peut être, se terraient, serrées les unes contre les autres, recroquevillées comme une meute grouillante. Il semblait n'y avoir pas un centimètre carré de libre, juste cette masse d'êtres recroquevillés dans le noir en train de planer, de s'injecter, ou de fumer de l'héroïne.
Les rats de pont.
Les flammes des briquets embrasant les cristaux d'héroïne brillaient ici ou là, dévoilant par intermittences les silhouettes accroupies. Le bruit de la fumée avalée goulûment par les drogués résonnait. Chuiiiiit chuiiiiit chuiiiiit. Une sorte de bruissement parcourait la masse par moments, comme une onde invisible.
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De ce passé riche et multiculturel, les talibans avaient voulu faire table rase. Ils avaient échoués : de tout le pays, des volontaires venaient aider à la reconstruction du site - Pachtouns, Tadjiks, Ouzbeks, Baloutches... un même peuple, toutes les ethnies confondues, uni dans la volonté de reconstruire ce précieux morceau de culture issu de leur passé commun. Un morceau de culture qui symbolisait la paix, le respect, tout ce que le pays voulait redevenir.
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Après l'excellent "L'Homme de Kaboul ", Cédric Bannel nous ramène chez le Quomaandaan Oussama.
Dans "BAAD", trois fillettes de 10 ans en tenue d'apparat sont retrouvées assassinées et gisant au milieu des bidonvilles de Kaboul.
Chaque meurtre s'étalant à intervalle de 10 jours , le Quomaandaan et son équipe ont donc très peu de temps pour arrêter le serial killer...
A Paris, Nicole Laguna, ancienne de la DGSE , spécialiste de la capture de criminels de guerre et ex cadre importante de la Police, se fait kidnapper et se voit proposer un marché par le Chef de toutes les mafias italiennes. Si elle ne retrouve pas un certain Franck X ,seul spécialiste au monde à fabriquer de l'héroïne pure à 98%, son mari et ses enfants ,otages des mafieux, seront soumis à d'horribles tortures.
Ce roman,sous couvert de thriller est une mine de connaissances sur l'Afghanistan , que l'auteur désigne comme un narco-etat mais aussi sur sa société vis à vis de la condition féminine et sur la peur des médicaments engendrées par les campagnes hostiles des Talibans.

Un roman riche d'action, d'intelligence dans le regard posé sur ce pays ,bref une envie réelle de retrouver tous les personnages dans un troisième opus.😉
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