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Dan Duţescu (Traducteur)
EAN : 9781856100311
208 pages
Forest Books (01/01/1994)
3.5/5   2 notes
Résumé :
A dual-text Romanian/English edition. ""Banus, the grande dame of Romanian poetry, was active in anti-fascist movements throughout the `30s, and during the war she worked for the Resistance in Romania. This selection, chosen by Banus herself, captures the variety of her writing from the impetuous and spontaneous to poems of great precision and tenderness. It has been called a lyrical diary of her long life, beginning when she was 20"" - Translation Review. Banus was... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Elle a fini par s'exiler en France, où ses poèmes sont peu connus, et où son fils Tudor, de mémoire, est peintre. Beaucoup de choses ont déjà été dites, surtout sur les raisons, entre autres idéologiques, pour lesquelles la poésie de Maria Banuș était inégale. Plutôt que de discourir encore, je retiens un poème, « Agoraphobia », une belle métaphore filée qui compare l'âme du poète à un agoraphobe et finit par conclure : « Nu era adăpost » / « There was no shelter ».
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Maria Banuş (1914-1999) était une poétesse roumaine. Elle a émigré en France et ses deux fils y vivent aujourd'hui, à ma connaissance. Ce recueil est la traduction en anglais d'une sélection faite par la poétesse elle-même. La traduction est moyenne mais elle a le mérite d'exister : à l'époque je n'en avais pas trouvé en français. Il faut savoir que Maria Banuş a été, comme on dit souvent, une thuriféraire du communisme (proletcultist en roumain, le mot est presque transparent). Elle semble l'avoir regretté puisqu'elle a éliminé de cette sélection de 1994, tous ses poèmes d'entre 1949 et 1965. On peut voir dans le dernier poème une évocation de ses errements. J'improvise une traduction de ma citation : "être d'un oiseau l'apprenant / j'ai voulu / l'esclave du serpent / je suis devenue / dans son trou je dépéris / entre des murs tapissés / de capriccios de terreur". le style est métaphorique, avec beaucoup de références à la littérature mondiale (Shakespeare, Tolstoï, Homère), voire métaphysique (parallèle entre l'arbitraire divin et celui de la dictature par exemple). Noter aussi une veine plus intimiste en quelque sorte, avec des poèmes sur ses enfants ou l'enfance en général mais là aussi, l'effroi n'est jamais très distant.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Rună

maică
rănile noastre sunt rune
nu le știu cifrul
nu le pot spune
rană umilă
rană comună
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apprentice to a bird
I wanted to be
a servant to the snake
I have become
in its hole I waste away
within walls papered
with hair-raising Caprichos
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