Elle a fini par s'exiler en France, où ses poèmes sont peu connus, et où son fils Tudor, de mémoire, est peintre. Beaucoup de choses ont déjà été dites, surtout sur les raisons, entre autres idéologiques, pour lesquelles la poésie de Maria Banuș était inégale. Plutôt que de discourir encore, je retiens un poème, « Agoraphobia », une belle métaphore filée qui compare l'âme du poète à un agoraphobe et finit par conclure : « Nu era adăpost » / « There was no shelter ».
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Rună
maică
rănile noastre sunt rune
nu le știu cifrul
nu le pot spune
rană umilă
rană comună
apprentice to a bird
I wanted to be
a servant to the snake
I have become
in its hole I waste away
within walls papered
with hair-raising Caprichos